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Kevin MacPhee : « Toujours découvrir de nouveaux pays est génial. »

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Le joueur pro Kevin MacPhee écume le circuit depuis maintenant huit ans dans le monde entier. Alors autant de villes ou lieux que les Bahamas, Los Angeles, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Dublin puis, Tallinn en six semaines, cela n’a rien d’exceptionnel pour ce globe-trotteur.

La semaine dernière, MacPhee et sa petite amie Marie-Pier Simard étaient en Estonie, à Tallinn, pour participer au festival de poker Kings of Tallinn.

Avec un Main Event à 1 000 €, le buy-in peut sembler un peu bas pour quelqu’un qui s’est imposé sur l’EPT et aux WSOPE. Mais cela n’a certainement pas diminué l’enthousiasme du joueur pour la capitale estonienne.

PokerListings a pu le rencontrer pour évoquer avec lui sa vie de nomade, ses attentes pour la Global Poker League et ses prochains voyages.


Kevin, qu’est-ce qui t’a poussé à venir à Tallinn pour un tournoi à 1 000 € ?

En 2010, j’ai remporté le trophée du Player’s Choice sur l’EPT, le prix était un package pour l’EPT Tallinn au mois d’août suivant. J’avais envie de venir ici depuis longtemps, et je suis tombée fou amoureux de cette ville.

Le temps était très différent en août (rires ; au moment de l’interview, il neigeait énormément), mais ça reste une ville géniale.

J’adore venir ici et je suis toujours à la recherche d’une raison de revenir. Alors quand Teresa (Nousiainen, organisatrice des Kings of Tallinn et ancienne directrice de tournoi sur l’EPT) m’a invité à venir ici avec ma petite amie, on s’est dit qu’on ne pouvait pas laisser passer cette chance.

Kevin MacPhee et son amie Marie-Pier Simard.
Kevin MacPhee et son amie Marie-Pier Simard, vainqueur d'un tournoi au Kings of Tallinn.

L’un de mes premiers élèves de poker était estonien, Liina Värk, une joueuse d’échecs. Elle était mariée avec l’un de mes amis, Eric Hicks. On se voyait souvent à San Francisco. Elle m’apprenait les échecs, moi je lui apprenais le poker.

Elle me parlait souvent de l’Estonie, du coup j’étais très heureux d’avoir la chance d’y aller enfin.

L’année dernière, tu as atteint des places payées dans sept pays différents et tu parcoures le monde depuis des années. Est-ce un rêve pour toi de voyager dans le monde entier grâce au poker ?

C’est vrai que ça a l’air assez glamour vu de l’extérieur, je pense que mes followers sur Facebook et sur Twitter ont cette impression. Moi je fais ça depuis sept ou huit ans, et je dirais que ça a ses bons et ses mauvais côtés.

C’est génial de pouvoir toujours découvrir de nouveaux pays, vivre de nouvelles aventures, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouvelles cuisines, mais c’est parfois difficile de ne pas avoir de stabilité. Je n’ai jamais vraiment eu de "maison" à moi.

Je ne peux pas avoir de chien par exemple. C’est une vie qui demande pas mal de sacrifices. Mais je n’ai pas l’intention d’en changer pour l’instant, je suis heureux et je compte continuer tant que c’est le cas.

Avec tous les pays que tu as exploré, tu dois bien avoir une destination poker préférée.

Je dirais que l’endroit où je préfère jouer au poker, c’est Barcelone. C’est là que j’ai participé à mon premier EPT, en 2008.

J’ai fait une place payée et je suis tombé amoureux de la ville et de l’EPT. C’est après Barcelone que je me suis mis en tête de participer à tous les EPT cette année-là. Je n’avais aucune attache à l’époque.

Tallinn hôtel de ville dans la vieille ville.
Tombé amoureux de Tallinn (photo : place de l'hôtel de ville dans la vieille ville).

Barcelone, c’est le top. Le tournoi grandit chaque année, il y a de plus en plus de joueurs. Et puis c’est toujours au mois d’août, j’adore.

Et puis j’aime aussi Vegas. Je sais que ce n’est pas le cas de beaucoup, mais j’adore Vegas. Je dirais que mes deux villes favorites sont Vegas pour les États-Unis et Barcelone pour l’Europe.

Et Berlin ?

C’est là que j’ai gagné la plupart de mes titres. Il y a toujours des trucs sympas à faire à Berlin, quelle que soit l’heure.

J’y suis allé plusieurs fois et ça ne s’est pas toujours aussi bien passé en termes de poker, mais c’est vraiment une ville géniale. Il y a beaucoup de boîtes sympas et de trucs à faire.

C’est un peu fou tout ce que j’ai gagné là-bas, en fait. Gagner un grand tournoi dans sa carrière, c’est déjà énorme. Mais deux dans la même ville !

Toi qui es un globe-trotteur, tu dois être parfait pour la Global Poker League. Qu’est-ce que tu en attends ?

Je dirais que j’y vais sans attente particulière, mais je souscris totalement à la vision du poker d’Alex Dreyfus.

J’aime beaucoup mon équipe et j’estime avoir beaucoup de chance d’en faire partie. Je savais que Bryn Kenney serait le capitaine. Nous sommes très proches, donc je me doutais qu’il risquait de me choisir pour les New York Rounders.

J’aime beaucoup notre équipe. Il y a Tom Marchese, qui est le régional de l’étape puisqu’il vit à Las Vegas, mais Jason Mercier et Jason Wheeler ont l’habitude de parcourir le monde donc je suis sûr que notre équipe sera très talentueuse et expérimentée.

Bryn Kenney
Bryn Kenney, capitaine de Kevin MacPhee et des New York Rounders.

Ça devrait être intéressant. J’ai hâte de voir ça. Je ne veux pas avoir des attentes trop élevées, mais d’un autre côté c’est très prometteur.

Si Dreyfus arrive à aller au bout de sa vision, on peut aller très loin.

Nous avons compilé quelques statistiques qui montrent que les New York Rounders sont l’équipe avec le meilleur classement GPI moyen et les plus gros gains en carrière. Cela fait-il de vous les favoris ?

Je pense que les équipes dépendent beaucoup de leur capitaine.

Bryn est probablement le capitaine avec les plus grands gains en carrière. Jason Mercier et Jason Wheeler sont aussi de grands joueurs. Je dirais que cela nous donne un bon avantage.

Notre équipe est un peu différente des autres. On est un peu des baroudeurs, à part Marchese qui est plutôt un habitué de l’Aria.

Mais je ne savais pas que notre équipe était la mieux « classée », c’est plutôt cool. Je pense que les autres équipes sont plutôt "locales".

L’équipe new-yorkaise de Bryn, elle me rappelle les Yankees : on frappe fort, on est plus connus. En tant que spécialiste des high rollers, il respecte beaucoup les joueurs qui ont des gains en carrière élevés.

À ton avis, quel sera le facteur décisif lors de la GPL ? Le travail d’équipe, les qualités individuelles ou autre chose ?

La victoire je pense (rires) ! C’est tout ce qui compte. Si on commence à gagner, ça devrait bien s’enchaîner. C’est un peu à ça que se résume ma stratégie : gagner.

Ça devrait être très intéressant. Je sais qu’il va y avoir pas mal de heads-up en ligne. On ne devrait pas être favoris par rapport aux autres équipes. L’équipe de Los Angeles par exemple, avec Olivier Busquet et Chance Kornuth, sera très dangereuse en heads-up.

Mais bon, on a beaucoup d’expérience en live et en ligne, même si ce n’est pas nécessairement en heads-up.

On verra bien. Comme toujours dans le poker, l’essentiel sera de prendre la bonne décision au bon moment. Il va falloir qu’on soit agressifs et qu’on fasse tout pour gagner.



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