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Berglund & Eriksson : Interview d'un incroyable duo d'amis

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Robert Berglund et Ramus Eriksson sont amis, viennent de la même ville en Suède et ont un autre point commun : Ils ont tous les deux fini sur le podium de la Battle of Malta 2016 ! Interview croisée.

La Battle of Malta 2016 a définitivement été un événement mémorable à bien des égards.

Le Main Event a d'abord encore battu tous les records, et un Suédois a remporté le tournoi pour la première fois. Mais ce qui a surtout marqué les esprots, ce sont deux des finalistes.

Robert Berglund et Rasmus Eriksson, deux meilleurs amis, ont donc terminé 1er et 3e du tournoi. Ils étaient même accompagnés d'un troisième de bande, Johan Hinders, quand ils ont décidé de participer au Main Event.

Si Johan a été éliminé avant les places payées, Robert et Rasmus ont continué leur route dans le tournoi, et à l’aube du Jour 3 ont commencé à se rendre compte qu’ils avaient une chance d’aller très, très loin.

La suite, on la connaît : Robert a remporté le titre et est rentré avec 160 000 € de plus sur son compte en banque, et Rasmus a reçu un (agréable) lot de consolation de 67 000 €.

Quelques semaines après cette incroyable performance, nous avons eu la chance de rencontrer cet improbable duo de Dalarna au nord de la Suède pour évoquer leur succès. L'occasion de pouvoir découvrir deux joueurs très humbles.

Félicitations messieurs pour vos 1re et 3e places ! Qu’avez-vous fait depuis ? Avez-vous fêté ça ?

Les deux : Merci ! Nous sommes restés à Malte quelques jours pour en profiter.

Robert Berglund vainqueur BOM 2016
Robert Berglund, le nouveau tenant du titre de la Battle of Malta.

Nous n’avons pas vraiment encore fêté ça. On était tellement fatigué après le tournoi qu’on a surtout pris le temps de se détendre, de bien manger et de bien boire.

Vous aviez parié que celui qui irait le plus loin serait invité au restaurant, avez-vous concrétisé ?

Robert : (rires) Oui ! On y est allé tout de suite. On a mangé à un grill sur le port, c’était délicieux.

Pendant le tournoi, vous avez déclaré que vous aviez commencé le poker ensemble il y a 5 ou 6 ans. Comment a commencé l’aventure ?

Rasmus : Mon grand frère est un ami de Robert. Un soir, il m’a demandé si je voulais venir jouer avec eux.

Je ne me souviens pas vraiment à quoi on a joué, mais j’imagine que c’était un petit Sit & Go ou un petit cash game. C’est aussi à ce moment-là qu’on est devenus amis.

On a commencé à jouer de plus en plus souvent, et puis on a commencé à jouer en ligne.

Est-ce que Johan était déjà avec vous à cette époque ?

Robert : Pas au début. Nous l’avons rencontré quelques années plus tard, à Riga. C’était notre premier tournoi live.

Vous avez créé votre propre petite communauté poker à Dalarna maintenant !

Non, nous ne sommes que quelques amis qui aiment jouer ensemble. Et puis nous jouons surtout en ligne désormais.

Comme vous avez commencé à jouer ensemble au même moment, vous avez dû développer un jeu similaire. Quelle stratégie aviez-vous mise en place avant le tournoi ? Est-ce que vous aviez la même approche ou des styles différents ?

Rasmus Eriksson
Rasmus Eriksson

Rasmus : Nous avons des jeux assez similaires c'est vrai.

La Battle of Malta a une super structure, donc c’était assez clair. Ça commence assez tranquillement, puis c’est de plus en plus agressif au fur et à mesure que le tournoi avance.

Tu es d’accord Robert ?

Oui. Le premier jour était très calme. Le début du deuxième jour aussi.

Robert, la veille de la table finale, tu étais 6è en jetons, et toi Rasmus tu étais 2è. Comment vous êtes-vous préparés ? Chacun de son côté ou ensemble comme d’habitude ?

Rasmus : Nous avons pris le temps de discuter du jeu de nos adversaires, mais c’est tout.
Nous avons petit-déjeuné assez tôt et nous sommes allés passer quelques heures à la piscine avant le début du tournoi.

Est-ce que vous étiez nerveux ?

Robert : On était forcément un peu nerveux, mais ça s’est envolé dès qu’on s’est assis à la table.

Est-ce que vous aviez évoqué la possibilité d’un deal entre vous deux ?

Robert : Pas vraiment. C’était assez déséquilibré en termes de jetons, alors on a juste ajusté nos pourcentages pour que personne ne soit trop déprimé si l’autre allait au bout.

Robert Berglund BOM 2016
"Mes résultats sont bien meilleurs depuis que je joue à plein temps."

On avait déjà misé pas mal sur chacun de nous trois avant le tournoi, donc tout le monde pourra en profiter un peu.

Comment t’es-tu senti quand tu as éliminé Rasmus ?

J’aurais préféré éliminé l’Irlandais (Finnighan), mais sinon ça ne m’a pas trop posé de problème. J’avais 9-7, Rasmus m’a suivi avec un roi. Il était plutôt favori, mais j’ai eu de la chance.

Rasmus : On peut dire ça comme ça, oui.

C’est toujours Robert qui gagne ces mains-là ?

Rasmus : Totalement !

Robert, lors d'une interview pendant la Battle of Malta, tu as déclaré vouloir devenir professionnel. Tu en es où ?

C’est plutôt bien parti. Je joue à plein temps depuis environ un an.

Je fais surtout des cash games en semaine, à partir de 0,5 €/1 €, et le dimanche je fais des tournois.

Qu’est-ce que tu faisais avant ?

J’étais aide-soignant.

Est-ce que tu trouves que tes résultats ont évolué depuis que tu joues à plein temps ? Est-ce que tu t’es fixé des objectifs pour l’avenir ?

Oui, mes résultats sont bien meilleurs qu’avant. C’est assez fou comme différence. Je peux y investir énormément de temps, ça fait vraiment la différence.

Pour l’instant, je n’ai pas d’objectif spécifique, je prends les choses comme elles viennent.
Je sais juste que je serai à l’Eureka à Prague. Je participerai peut-être aussi à quelques tournois annexes de l’EPT qui est en même temps.

À Malte, vous logiez dans la même chambre. Est-ce que vous vivez ensemble en Suède aussi ?

Rasmus : Non, je viens de déménager dans une autre ville. C’est là qu’habite ma petite amie.

Rasmus Ericson
"Impossible de prévoir autre chose que la BOM au mois de novembre !"

Robert habite à 100 km environ.

As-tu un emploi ou bien envisages-tu de devenir professionnel toi aussi ?

J’y ai pensé quelques fois. Mais je crois que je ne suis pas assez passionné pour y consacrer le temps suffisant.

Je travaille dans la dépollution et j’aime beaucoup ce que je fais. Je n’ai pas l’intention d’arrêter.

Je m’entends bien avec mes collègues, même si je dois prendre plus de congés que d’habitude pour aller à Prague avec Robert. Globalement, ils l’ont bien pris, même si certains veulent me prendre un pourcentage ! (rires)

Vous aviez fait un pari un peu bizarre avant la Battle of Malta. Si l’un d’entre vous atteignait la table finale, les autres devaient se faire tatouer un cheval en bois typique de votre région (cheval de Dalécarlie). Est-ce que vous l’avez fait ?

Rasmus : Non, pas encore ! (rires) En fait, on ne s’est pas revu depuis qu’on est rentrés de Malte.

Mais il y a le championnat de Suède de poker en ligne ce week-end, je vais jouer chez Robert. On en reparle après !

Est-ce que vous allez vous immerger totalement en mode bunker ?

Robert : Oui, quelques amis se retrouvent chez moi. Il y aura Rasmus, Johan et quelques autres. On va faire des tournois.

Peut-être pas le bon moment pour des tatouages alors ?

Rasmus : Certes, mais il faut aussi qu’on décide quoi faire !

Cheval de Dalecarlie
Voilà qui annonce un fort joli tatouage...

Comme nous sommes deux à avoir atteint la table finale, c’est plus compliqué que prévu.
A priori, il faudrait que Johan s’en fasse tatouer deux, vu que Robert et moi avons tous les deux atteint la table finale. Et je devrais en faire un comme Robert était en table finale, et pareil pour lui.

Est-ce que vous aviez déjà fait des paris comme ça ou était-ce la première fois ?

Rasmus : On a un pari toujours en cours avec un ami qui consomme trop de « snus » (du tabac suédois NDLR).
C’est aussi une histoire de table finale, au Sunday Million. S’il est le premier à le faire, nous devons nous mettre au snus. Si c’est l’un de nous, il doit arrêter pendant un an.

Quand se termine celui-ci ?

Robert : Il n’y a pas de limite de temps. C’est pour ça que nous participons au Sunday Million toutes les semaines. On s’en fiche de l’argent.

Une fois, il a terminé 70è je commençais à avoir un peu peur. Mais ça va.

Est-ce que vous reviendrez à Malte l’année prochaine ?

Robert : Je suis à peu près sûr que oui.

Rasmus : Sans aucun doute, impossible de prévoir quoi que ce soit d’autre au mois de novembre !



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