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Vanessa Rousso : « Big Brother était encore plus difficile que les WSOP »

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Vanessa Rousso est une joueuse. Qu’il s’agisse de poker, d’échecs... ou de téléréalité.

Son expérience dans Big Brother reste fraîche dans son esprit, même plus d’un an après, lorsqu'elle s'était vue offrir la possibilité de participer à l’émission de CBS Big Brother.

La Franco-Américaine s’en était en tout cas sortie honorablement, puisqu’elle avait terminé 3è, à une place du prix.

Nous avons pu revenir sur cette aventure avec elle, pour en savoir plus sur cette expérience de télé-réalité, un genre d'émission que l'on retrouve naturellement en France aussi sur nos écrans, notamment à travers l'adaptation française de Big Brother : Loft Story.

Big Brother ? Une expérience « incroyable »

« C’est vraiment le truc le plus terrifiant que j’aie jamais fait.

Psychologiquement, émotionnellement et physiquement... Je n’ai jamais rien vécu d’aussi difficile. À tous les niveaux. »

On pourrait penser que de par sa longueur, l’émission pourrait effectivement s’apparenter aux longues heures passées aux tables des WSOP, mais Rousso n’est pas tout à fait de cet avis :

« Aux WSOP, une fois ta journée terminée, tu es tranquille.

Vanessa Rousso Big Brother
"Sans soutien émotionnel, ce genre d'émission est très difficile."

Big Brother, c’est 24 heures sur 24. Aucun contact avec tes proches. Pas de soutien émotionnel. C’est vraiment difficile, et pas juste mentalement. Pour moi, Big Brother était encore plus difficile que les WSOP. »

Mais malgré les difficultés, Rousso en garde le souvenir d’une expérience incroyable.

« Participer à Big Brother, c’était une chance unique pour une spécialiste de la théorie du jeu, une joueuse et une professionnelle comme moi », estime-t-elle.

« C’était vraiment une chance immense de pouvoir participer à un jeu en continu pendant près de 4 mois. Je me suis vraiment beaucoup amusée. »

Utiliser le poker pour prendre l’avantage

Ce n’est pas la première fois que les chemins du poker et de la téléréalité se croisent : Jean-Robert Bellande, Garret Adelstein et Anna Khait ont notamment participé à Survivor et Maria Ho et Tiffany Michelle ont formé une équipe dans The Amazing Race.

Rousso n’a pas dévoilé sa profession de joueuse de poker pendant Big Brother, mais elle estime que cela lui a bel et bien donné un avantage.

« Pour moi, n’importe quel joueur de poker qui participe à Big Brother a un avantage sur les autres : nous avons l’habitude de réfléchir en termes stratégiques systématiquement.

Vanessa Rousso à la table de poker aux WSOP
"N'importe quel joueur de poker qui participe à Big Brother a un avantage."

Une personne lambda ne se retrouve pas dans ces situations aussi souvent qu’un joueur de poker. »

Rousso est passée tout proche de toucher le gros lot dans l’émission, mais cela n’a pas l’air de l’avoir traumatisée.

« Je dirais que si quelqu'un devait échouer à une marche de l'argent, j'étais la mieux préparée car ça fait partie de la vie d’un joueur de poker.

Je l’ai donc bien pris. Peut-être qu’il y a quelques années, j’aurais eu plus de mal à gérer cela.

Mais maintenant j’ai compris qu’il y a une part de risque dans tous les jeux, comme au poker et dans Big Brother, alors tant que vous êtes satisfait de la manière dont vous avez joué et des décisions que vous avec prises, il ne faut pas que le résultat ait un impact sur votre satisfaction. Il ne faut se baser que sur les décisions. Et là je suis très contente de ce que j’ai fait. »

Une isolation difficile

Il y a quand même un aspect du jeu auquel Rousso n’était pas préparée.

« Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile d’être coupée de mes proches.

J’estime être assez solide, et je ne me rendais pas compte à quel point je dépends de mes proches. Me retrouver sans eux était extrêmement difficile. Là-bas, tu es seul avec toi-même.

Personne n’est de ton côté, c’est l’essence du jeu.

C’était très difficile pour moi, j’ai l’habitude d’être très entourée. Cela m’a permis de me rendre compte que je dépendais trop de mes proches, donc j’ai pu en tirer une leçon intéressante. Je suis devenue plus forte. »

Malgré tous ces défis, Rousso n’hésiterait pas à renouveler l’expérience.

« Si j’avais la chance de faire Big Brother ou Survivor ou même Amazing Race, même si ce n’est pas aussi stratégique, je le ferais », affirme-t-elle.

« C’était vraiment amusant, mais comme je n’ai pas gagné, je dois remettre ça ! »



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L'histoire du Caribbean Poker, un jeu de hasard aux origines incertaines

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Qui ne rêve pas de plages tropicales à l'arrivée de l'hiver ? Pour satisfaire vos désirs d'évasion, découvrez donc ce poker dont le nom fleure bon le soleil, le poker des Caraïbes.

Ses règles sont similaires à celles du « Five-Card Stud » mais avec une différence notable : on joue contre la banque et non contre les autres joueurs.
Par conséquent, il est impossible de bluffer !

Le poker des Caraïbes est donc un jeu dans lequel la chance a plus d'importance que le talent.

Caribbean Stud Poker est actuellement une marque déposée appartenant à SHFL Entertainment, une société du Nevada fabriquant des machines à sous et des produits pour les casinos.

Une paternité incertaine

Bien que relativement récentes, les origines du Caribbean Poker ne sont cependant pas tout à fait claires.

Dans un post publié il y a quelques années sur le forum Two plus two, le joueur professionnel David Sklansky s'est attribué la paternité du poker des Caraïbes, confirmant ainsi les rumeurs qui ont longtemps circulé à son sujet.

Dans son post, Sklansky raconte qu'à sa naissance en 1982 sous le nom de « Casino Poker », le jeu était un peu différent du poker des Caraïbes auquel on joue actuellement : la main du dealer avait deux cartes couvertes au lieu d'une, et il n'existait pas de jackpot progressif.

Mal conseillé ?

« On m'avait dit que je ne pouvais pas breveter le jeu alors j'ai simplement enregistré le nom », écrivait le joueur né en 1947.

David Sklansky
David Sklansky, l'un des possibles inventeurs de ce jeu.

Sklanski a ensuite décidé de commencer à introduire le Caribbean Poker à l'hôtel-casino Vegas World, mais il n'a pas pu achever cette tâche à cause de la mort de sa petite amie.

« Quelques années plus tard, j'ai été contacté par un joueur de poker, continue Sklansky. Il connaissait le propriétaire d'un casino à Aruba (une île de la mer des Caraïbes, ndlr) qui avait exporté là-bas cette version en lui ajoutant le jackpot progressif et en rendant visible une seule carte de la banque au lieu de deux. Il avait breveté cette version à son propre nom. »

Le jeu a ensuite été vendu à la société Mikohn pour un peu plus de 30 millions de dollars.

Conséquences juridiques

Concernant la paternité de la marque, a écrit Sklansky en mars 2007, « il y a encore une affaire en cours pour laquelle je suis appelé à témoigner. »

...et mystères tropicaux

Certains croient cependant que le Caribbean Poker a d'abord été introduit par le propriétaire de l'actuel casino Excelsior d'Aruba. Il aurait été stupéfait par ce jeu après avoir assisté à une partie durant toute la durée de son voyage vers l'île tropicale à bord d'un navire de croisière. 

Le poker des Caraïbes avait alors eu un énorme succès, contribuant à attirer un grand nombre de touristes à Aruba.

Les règles en échange d'un prêt ?

Mais selon la version la plus populaire, c'est James Suttle qui a d'abord permis de diffuser ce jeu.

Suttle avait appris les règles d'un habitué du casino Binion's de Las Vegas en échange d'un prêt de 5000 dollars (le principal intéressé nie toutefois cette histoire).

De fait, cette invention s'est surtout révélée lucrative pour Danny Jones, l'ami de Suttle et le propriétaire du casino King International d'Aruba, devenu depuis Grand Holiday. Dans un premier temps toutefois, Jones avait proposé le jeu à d'autres casinos et à des navires de croisière mais sans succès.

Table de Caribbean Stud Poker en ligne
Un jeu de poker qui reste à l'avantage de la maison.

L'invention du jackpot

Sa rencontre avec Michael Titus a marqué un véritable tournant. Titus, ingénieur informaticien spécialisé dans les logiciels, a suggéré à Jones de rajouter un jackpot progressif pour animer le jeu.

Au cours d'une conversation, ils ont réalisé que le Caribbean Poker tel qu'il existait offrait trop de probabilités en faveur de la maison et que les joueurs avaient besoin de davantage d'incitations.

Ils ont alors ajouté le jackpot progressif, un élément habituellement plutôt typique des machines à sous.

Comme d'habitude, la cagnotte est alimentée par les paris des joueurs qui, s'ils veulent tenter leur chance pour ce jackpot, doivent payer un « side bet » (une mise supplémentaire).

Une idée qui a déjà fait ses preuves

Cette idée n'est pas nouvelle dans l'absolu car il existe d'autres versions de poker qui prévoient un jackpot « bad beat » progressif, payant pour certaines mains perdantes (mains excessivement fortes comme des carrés donc souvent très rares).

Mais revenons à l'ingénieur informaticien Titus, qui après sa rencontre avec Jones a quitté son emploi au Las Vegas Hilton pour travailler dans la nouvelle société Progressive Games.

Squelettes dans le placard

Dans cette entreprise, il y avait aussi Dane Jones, le fils de Danny. Il avait conclu un accord avec la société D.P Stud pour la distribution du Caribbean Poker dans le Nevada.
Plus tard, on a découvert que le les composants hardware détenus par D.P Stud et nécessaires au fonctionnement du jeu avaient été contrefaits illégalement…

Dans les années qui ont suivi, Mikhon Gaming a finalement racheté Progressive Games et D.P Stud.



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Rétro, Top-Flops et Best of de l'année Poker 2016

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Revivez l'année poker en quelques minutes avec notre rétro mois par mois, les tops et les flops de l'année, et le best of PokerListings de 2016 !

Cette année PokerListings innove en vous proposant une rétrospective en trois parties :

La rétro de l'année mois par mois tout d'abord (ça ça ne change pas), avec l'essentiel de l'actu du poker et des vainqueurs de l'année.

Puis notre Tops/Flops pour 2016.

Enfin un Best of avec quelques-uns de nos meilleurs articles, dossiers ou interviews de l'année, surtout si vous les aviez manqués !


La Rétro de l'Année en 5 minutes

Janvier

Comme chaque année les joueurs relancent la machine en se rendant aux Bahamas pour le PCA. C'est le Canadien Michael Watson qui y a cette fois inscrit son nom au palmarès.

Mais dès janvier les regards s'étaient déjà portés sur l'un des hommes de l'année (voir aussi nos Tops), Fedor Holz, qui entamait l'exercice comme il avait terminé le précédent, en remportant déjà un tournoi High Roller, aux Philippines.

Fedor Holz extra terrestre poker
Fedor Holz

Février

Un autre jeune talent, Dzmitry Urbanovich, s'adjugeait pour sa part l'EPT de Dublin, pendant qu'Ari Engel décrochait lui le titre des Aussie Millions.

Mars

La première victoire française notable de la saison est à mettre au crédit de l'équipe tricolore ayant disputé la Coupe des Nations à Tanger au Maroc.
Suivi de celle plus attendue d'un Français lors de la finale du Winamax Poker Tour et ses 1389 joueurs, Cyril Georges.

Avril

L'heure de la grande finale du World Poker Tour, le "tournoi des champions". Alors qu'il a peur de l'avion et qu'il ne comptait donc pas se rendre à ce tournoi (pour lequel il avait gagné son ticket en tant que vainqueur d'un WPT cette saison), le Néerlando-Marocain Farid Yachou aura finalement bien fait de se forcer à dominer sa peur, puisque grand vainqueur à l'arrivée !

De son côté Chino Rheem remportait un peu plus tôt son troisième titre sur ce même circuit du côté du WPT Seminole Hard Rock Poker Showdown.

Mai

C'était ensuite l'European Poker Tour qui fêtait son Grand Final de la saison, toujours à Monte Carlo, avec la victoire du vétéran Jan Bendik devant malheureusement un Français, Adrien Allain.

A noter également ce mois la fin pour un opérateur historique du poker, Everest Poker.

Juin / Juillet

Le monde du poker n'a d'yeux que pour les World Series of Poker de Las Vegas à partir de juin et jusqu'à la mi-juillet.
Il se sera naturellement passé énormément de choses.

En vrac : Le Colossus devenait le deuxième plus gros tournoi de l'histoire avec 21 613 entrées enregistrées (plus de 11 000 joueurs), excusez du peu ! Un tournoi remporté par un joueur qui était... ruiné !
A noter les 4è bracelet pour Michael Mizrachi et George Danzer, 4è et 5è pour Jason Mercier, une victoire belge avec Michael Gathy, la deuxième place de Fabrice Soulier, le 2è bracelet d'Adrian Mateos à seulement 21 ans, la victoire de Brian Rast dans le Players Championship à 50 000 $, la nouvelle grosse victoire de Fedor Holz dans le High Roller for One Drop 2016 à 111 111 $...

Jason Mercier
Une grosse année à tous points de vue pour Jason Mercier.

Enfin pour la conclusion partielle du Main Event, le Belge Kenny Hallaert atteignait la table finale des November Nine 2016.

Vous pouvez retrouver des comptes-rendus résumés de chaque semaine de ces WSOP avec beaucoup d'histoires étonnantes (ainsi que les résultats complets) en accès depuis cette page : Résultats, résumés et tournois des WSOP 2016.

Août

Coup de tonnerre au milieu de l'été : PokerStars annonce la fin de l'European Poker Tour et de nombreux autres tournois, désormais regroupés (pour ceux survivants au changement) sous une nouvelle appellation (voir aussi nos Flops de l'année).

Cela n'aura en tout cas pas empêché le jeune Polonais Sebastian Malec de décrocher le plus gros EPT de l'histoire (1785 joueurs) quelques jours plus tard à Barcelone.

Septembre

Felipe Ramos, Silje Nilsen, Konstantin Puchkov : Ce sont nos lauréats de l'année aux trophées PokerListings L'Esprit du poker.

Octobre

Les deux gros gagnants du mois seront nommés Elton Tsang (Chine), vainqueur du Big One for One Drop 2016 (voir aussi nos Flops), et Aliaksei Boika (Biélorussie) sur un triste dernier EPT de Malte (plus faible affluence depuis 2012).

BOM 2016
La BOM 2016 : Toujours plus haut !

Mais octobre c'était surtout deux belles nouvelles : une avancée sur un éventuel futur partage des liquidités du poker en ligne en Europe, et l'annonce du retour des WSOP Europe... à Rozvadov.

Novembre

Mois de novembre très chargé, avec coup-sur-coup le dénouement du Main Event des WSOP et la victoire de l'Américain Qui Nguyen devant Gordon Vayo (pour 8 millions de dollars), et la Battle of Malta 2016 (remportée par le Suédois Robert Berglund).

Un peu plus tard dans le mois Mike Sexton devenait vainqueur historique de "son" WPT à Montréal, puis Nicolas Noguera décrochait le premier titre du WSOP Circuit organisé en France à Paris.

Décembre

Le feuilleton de la première Global Poker League se sera terminé par la victoire des Montréal Nationals, devant les Berlin Bears.

Le WPT National accouchait pour la première fois d'une joueuse vainqueur à Deauville, en la personne de Caroline Fauvel.
Enfin l'EPT Prague concluait comme souvent l'année civile, avec la victoire notable de Leon Tsoukernik (patron du casino de Rozvadov) dans le Super High Roller, et celle de Jasper Meijer Van Putten dans le Main Event, soit le dernier vainqueur EPT de l'histoire...


Les Tops

tops2
L'extra-terrestre (il n'y a pas d'autre mot) Fedor Holz. Le jeune allemand de 22 ans rafle tout (et surtout des tournois très chers). Au point d'annoncer qu'il va déjà prendre sa retraite !
C'est en tout cas le plus gros gagnant de l'année avec près de 16,5 millions de dollars de gains ! Mais malgré tout ça Fedor aura été coiffé sur le fil à la première place du classement GPI par un certain Américain du nom de David Peters, grâce à sa 3è place à l'EPT Prague (il devait finir au moins 3è !). Après Pierre Neuville, la table finale du Main Event des WSOP voyait arriver un nouveau joueur Belge : Kenny Hallaert. Il finira 6è. Enfin des signaux positifs pour le poker en France : Feu vert pour l'ouverture des liquidités, autorisation de nouvelles variantes, et l'arrivée prochaine de clubs de jeux à Paris. La Battle of Malta 2016 (cinquième édition) qui signe un nouveau record d'entrées (1813). Bravo aussi aux Norwegian Championships qui battent à nouveau le record absolu pour un tournoi indépendant en Europe, avec 2124 entrées. Le WSOP Circuit qui prend de l'ampleur, s'en va jusqu'en Géorgie, avec même un record battu (957 entrées) pour la première étape de Paris. Les WSOP ne connaissent pas le crise non plus, avec 107 833 entrées enregistrées sur les 69 tournois, nouveau record là aussi. Jason Mercier, qui a remporté deux bracelets WSOP (pour 11 places payées), terminé 3è des Aussie Millions, et fait sa demande à mariage à Natasha Barbour à l'issue d'un tournoi des WSOP où elle aura fini 3è. Rendons enfin hommage au nouveau Champion du Monde, Qui Nguyen !


Les Flops

flops
La Global Poker League n'aura pas réellement déchaîné les passions pour sa première édition. Trop long, trop compliqué, peu d'enjeu... Il est encore trop tôt pour pouvoir dire s'il s'agissait d'une bonne ou mauvaise idée, mais l'arrêt de l'historique European Poker Tour par PokerStars, déjà regretté, fait débat. Chris Ferguson qui revient jouer aux WSOP comme si de rien n'était, là ce n'était sans doute pas une bonne idée. S'il part d'un bon sentiment et reste très positif car au profit d'une association, le Big One for One Drop dans son nouveau format et à Monaco a plutôt ressemblé à un pétard mouillé (26 joueurs seulement). Le poker et la politique. Si chacun a le droit d'afficher ses convictions, peut-être que la scène du poker n'est pas la meilleure place, ou tout au moins dans une certaine mesure. Acteurs très virulents sur les brûlants sujets du Brexit et de Donald Trump, Tony G et Daniel Negreanu en ont peut-être trop fait, au point de paraître ridicules une fois les résultats tombés. Les paris sont de toute façon plus souvent des mauvaises que des bonnes idées. S'il a récemment dû manger des cuisses de grenouilles crûes, Antonio Esfandiari était allé trop loin en début d'année, au point d'uriner dans une bouteille à la table, et d'être exclu d'un tournoi. William Kassouf lui-même, ou plutôt le traitement qui lui aura été infligé : Selon où vous vous placez, le bavard joueur anglais aura beaucoup fait débat cette année.


Best of

best of pokerlistings 2016

Pour finir et si vous n'avez pas parcouru PokerListings tout au long de l'année, voici une sélection de quelques articles ou interviews qu'il ne fallait pas manquer :

[INTERVIEW] Quand Barry Greenstein parle politique et religion, ça décoiffe :
Barry Greenstein : « Le porno plutôt que le télévangélisme ! »

[DOSSIER SANTÉ] Dossier complet sur les compléments alimentaires (et les plantes) pour aider votre corps et votre mental :
Les compléments alimentaires et plantes pour vous aider au poker

[INTERVIEW] L'interview intimiste du meilleur joueur de poker belge Davidi Kitai :
Davidi Kitai : « Ma maman est ma première fan »

[PRATIQUE] Fabriquez votre table de poker : La vidéo explicative pas à pas :
Fabriquez votre propre table de poker pour moins de 300€

[HISTOIRE / INSOLITE] Les objets de légende du poker :
11 objets et accessoires de légende du poker

[DOCU] Stu Ungar, le vidéo-documentaire avec des interview exclusives :
Stu Ungar : Une dernière chance qui tourne mal

[INTERVIEW] Rencontre avec la seule joueuse française victorieuse aux WSOP, Vanessa Hellebuyck :
Vanessa Hellebuyck : « A 15 ans je chantais au Japon »

[INSOLITE] Que se passe t-il quand une équipe de joueurs pros est enfermé dans une salle ? :
Des joueurs de poker pros à l'assaut d'une Escape room

 



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Felipe Ramos : « Vivre à fond ! »

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Même après 10 ans de professionnalisme, Felipe « Mojave » Ramos n’a pas perdu une miette de la motivation et de l’énergie qui ont fait de lui l’un des meilleurs joueurs - et représentants - du poker.

Et comme en écho à cette belle carrière, il se trouve que le plus important pour lui n’est ni l’argent, ni les titres.

Ramos s’est rendu à Prague il y a quelques semaines. Pas parce que c’était le dernier EPT, mais parce qu’il a décidé d’explorer de nouvelles destinations et de profiter du moment présent.

Après une série de belles performances sans titre, Ramos se sentait particulièrement frustré. Faire un peu de tourisme l’aide à mettre les choses en perspective. 

Il nous montrait fièrement quelques photos prises dans la vieille ville de Prague. « Vous savez, nous dit-il, les jeunes joueurs ne font pas ce genre de trucs. Mais moi j’aime découvrir de nouveaux endroits. Et même si je suis plutôt du genre plage, j’aime beaucoup cette ville. »

Ramos a remporté le trophée PokerListings L’esprit du poker pour le joueur le plus inspirant en 2016, une année qu’il avait démarrée sur les chapeaux de roue en assurant la promotion du poker au Brésil avec André Akkari au PCA. Et il l'a terminée de la même manière.


Felipe il y a tout juste un an tu nous assurais que c’est au Brésil qu’on trouve la meilleure pizza du monde.

C’est vrai ! Ma famille est d’origine italienne, j’y suis allée quelques fois. Et je persiste et signe : nos pizzas sont bien meilleures.

Felipe Mojave Ramos
Joie et flamme toujours présentes après 10 ans de poker.

Une fois, on m’a assuré que les meilleures pizzas étaient à San Remo. J’y suis allé pendant l’EPT Monte-Carlo pour vérifier. Elle était passable.

Tu es vraiment quelqu’un de passionné. Peux-tu nous raconter ce qu’il s’est passé après que tu as reçu ton trophée L’esprit du poker ?

Cette année, j’ai fêté mes 10 ans de poker professionnel. Ce trophée est très symbolique pour moi. Il représente plus qu’une victoire en tournoi.
À chaque fois que je poste quelque chose sur les réseaux sociaux, les gens sont là, me soutiennent, m’encouragent.

Ce n’est pas une question d’argent ou de titres, c’est une question de vivre à fond, d’avoir des modèles à suivre, des gens qui comptent. C’est ça qui est beau, pas les victoires.

Certains estiment qu’il y a trop de trophées et que les PokerListings Awards n’ont rien à voir avec les résultats. Pour nous, c’est vraiment la base : honorer quelque chose qui va au-delà des chiffres.

C’est précisément ce qui les rend aussi importants. Et puis rien que d’imaginer que des gens ont voté pour moi sur Internet... Ils ne me connaissent même pas !
Des gens du monde entier qui se disent « Felipe est un chouette gars, je vais voter pour lui ». C’est fou !

C’est différent pour les gens qui me connaissent et me suivent. Je me sens très proche de mes supporters : je leur dois énormément, c’est pour ça que je partage autant que possible.

Je veux leur donner autant qu’eux me donnent. Cette année, pour les BSOP (Brazilian Series of Online Poker), j’ai organisé un freeroll pour remporter 50 000 $ et trois places pour leur tournoi principal. Plus de 5 000 personnes voulaient participer.

Felipe Ramos Bresil
"Je me sens très proche de mes supporters."

D’ailleurs, pour en revenir au trophée L’esprit du poker, on en a parlé dans les plus grands médias brésiliens. ESPN Brésil, par exemple, a publié un article.

Tu as d’ailleurs raté la finale de la Global Poker League à cause des BSOP. Avec PokerStars qui va s’impliquer la saison prochaine, est-ce que tu seras là aussi ?

Je l’espère, oui. J’aime beaucoup l’idée, d’autant que ça permet de jouer contre les meilleurs joueurs du monde. Donc je suis à fond derrière le concept.

Mais sur la saison, la GPL a perdu un peu de son élan. Beaucoup ont déjà suggéré des changements, ça semble obligatoire.

Tout à fait. Et je suis sûr qu’ils ont déjà toute une liste d’améliorations en tête. Mais j’espère vraiment qu’ils vont persévérer, l’idée de départ est géniale.

Puisque tu évoques les BSOP, parlons du nouveau programme de PokerStars l’année prochaine, qui les conduira au Panama. Je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est pour remplacer le Brésil.

Je pense que c’est à moitié vrai. Le Panama est en plein milieu des deux Amériques : facile d’accès depuis le nord et le sud. C’est ça qui en fait une destination de choix.

Le Brésil, c’est le plus grand pays d’Amérique du Sud. Il faut qu’il y ait des gros tournois là-bas. C’est peut-être à cause des BSOP que PokerStars n’a pas encore mis de nouveaux tournois au Brésil. Ou alors ils seraient trop proches les uns des autres.

Personnellement, je ne suis pas d’accord. Le marché brésilien est en pleine croissance, il faut faire autant de tournois que possible, même petits.

Il n’y a pas si longtemps, on devait attendre très longtemps entre les tournois. L’idée d’avoir un gros tournoi trois semaines après la fin du précédent, c’est un rêve devenu réalité. J’espère qu’il y aura un PokerStars Championship au Brésil, et je ferai mon possible pour que cela soit possible.


A lire aussi :

Felipe Ramos : « Porter haut les couleurs du Brésil et du poker » A quoi ressemblera le poker en 2017 après la fin de l'EPT ?

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De quoi parlons-nous quand nous parlons de poker ?

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En tant que journalistes poker, joueurs de poker - professionnels comme amateurs - et fans de poker, nous en parlons beaucoup.

On parle de mains. De bad beats. De bonnes séries. De HU4rollz.

Mais quel que soit l’aspect du poker qu’on évoque, il y a toujours quelque chose derrière.

Alors de quoi parle-t-on vraiment lorsqu’on parle de poker ?


La condition humaine

Nous parlons du jeu

Des jetons. Des cartes. De l’argent. Du besoin de s’amuser, de la compétition et de ce besoin intime de recréer les émotions ressenties lorsqu’on jouait à la guerre avec nous amis.

Nous parlons de la famille

Nous parlons des neuf personnes autour de la table comme s’ils étaient nos frères et sœurs. Nous les regardons se ronger les ongles, trembler de nervosité, arborer un grand sourire. Et nous les aimons.

Argent de poker
Plus que des jetons, des cartes et de l'argent.

Nous parlons de soutien

Nous parlons de ces moments où nous ne savons pas quoi faire. Nous parlons de ces neuf personnes qui foncent sur nous pour nous sauver de nous-mêmes.

Nous parlons d’une leçon de finance

Nous parlons d’argent. De ces bouts de papier qui nous font faire n’importe quoi. Ah, la condition humaine.

Nous parlons du prêt demandé à des amis parce que nous avons perdu beaucoup, mais que l’attraction du jeu est trop forte.

Nous parlons de ce même prêt quand nous sommes entourés de sharks. Nous parlons de révolutionner les cours de mathématiques.

Nous parlons de service

Nous parlons de donner aux autres. Nous parlons de Robin des Bois. Nous parlons d’associations comme Raising for Effective Giving (REG) et de ce qui est le plus important, entre un don de 5 % et le câble.

Nous parlons du One Drop, de la Fondation WPT et de toutes les autres associations caritatives du poker qui travaillent à rendre le monde moins terrible.

Nous parlons d’intégration

Philipp Gruissem en Ouganda
Le monde du poker sait aussi donner.

Nous parlons de David Bowie, s’il avait été un joueur de poker. Nous parlons de Ziggy Stardust et sa guitare.

Nous parlons de lesbiennes, d’homosexuels, de transsexuels, de manchots, de culs-de-jatte, de gros et de maigres.

Nous parlons des peaux de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Nous parlons des agoraphobes et des voyeurs, des paumés et des avocats. Nous parlons des athées et des bonnes sœurs, et de tous les autres.

Nous parlons de l’ombre

Nous parlons du côté sombre. Est-ce qu’on veut savoir d’où il vient, ce besoin d’en avoir toujours plus ?

Nous parlons de cette ombre qui ne sort que lorsqu’elle entend le bruit des jetons qui s’entrechoquent. Nous parlons de fuir. Nous parlons de tout garder. Nous parlons de ne jamais rembourser.

Nous parlons d’amour

Nous parlons du coup de foudre. Nous parlons de valeurs et de convictions. Nous parlons de l’amour du jeu.

Nous parlons de gants en fourrure de Venise et d’une grande partie de tennis. Nous parlons d’une seule des couleurs : elle est rouge et bat en nous.

Nous parlons d’aventure

Nous parlons d’une vie de vagabond. Nous parlons des vies. Nous parlons de l’expérience. Nous parlons de sortir de cette bulle claustrophobe et de trouver une fleur à polliniser.

Daniel Cates et les dauphins

Nous parlons de vitamine D et de notre utopie. Nous parlons d’être assis au bord de l’océan avec des amis qu’on n’aurait jamais rencontrés sans le poker.

Nous parlons d’éducation

Nous parlons de QI. Nous parlons de QE. Nous parlons du besoin de mentors, de groupe Skype et de forums.

Nous parlons de mémoire photographique. Nous parlons d’un apprentissage constant, de progression et de devenir quelqu’un de meilleur.

Nous parlons de ce qui nous a sauvé la vie

Nous parlons du passé. Nous parlons d’une vie difficile et d’un médecin qui a su trouver en nous notre cœur et le relancer.

Nous parlons de conditionnement social, de la caverne de Platon et du besoin de faire partie d’un groupe. Nous parlons des masses.

Nous parlons d’être ce club de golf trimballé partout par le caddie. Nous parlons de purée de petit pois, de tourte et de frites, de perfusions et de lèvres gercées.

Voilà de quoi je parle quand je parle de poker. Et vous ?



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Leurs meilleurs et pires souvenirs... et pires adversaires

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En 2017, plus personne n’a envie d’entendre d’histoires de bad beats. Mais il est toujours naturel d’avoir envie de revenir sur les meilleurs et les pires moments de l’année passée et de passer sa carrière en revue pour les pros.

Juste avant Noël, PokerListings a eu la chance de discuter avec les pros de 888poker Chris Moorman, Dominik Nitsche, Kara Scott et Natalie Hof à l’EPT Prague.

Tous les quatre ont joué au poker partout dans le monde, participé aux tournois les plus prestigieux, et collectionné des souvenirs incroyables à la table de poker et en dehors.

Désormais ils sont de fiers ambassadeurs du poker pour 888poker, couronné meilleur opérateur de poker en ligne plusieurs fois et qui organise des tournois comme le tout nouveau festival 888poker, les tournois 888Live! et les tournois 888 Live Local à petits buy-ins.

Nous leur avons donc demandé quels sont les pires moments qu'ils ont vécu, leurs adversaires les plus redoutables et leurs souvenirs les plus précieux. Voici ce qu’ils nous ont répondu.


Quel est l’adversaire le plus redoutable que vous ayez affronté ?

Chris Moorman

« J’ai du mal à nommer un joueur en participer, mais les joueurs de cash games en high stakes sont très difficiles à jouer en général. 

C’est en partie parce que je n’ai pas l’habitude de leur manière de jouer à certains moments, alors que je maîtrise mieux les stratégies en tournois. »

Dominik Nitsche
Dominik Nitsche

Dominik Nitsche

« J’ai envie de rendre hommage à Fedor Holz, Steffen Sontheimer et Rainer Kempe. Ce sont tous de très grands joueurs qui ont la même vision du poker que moi.

C’est très difficile de leur trouver des faiblesses, ils sont en progression constante. Maintenant que Fedor est à la retraite, je pense que l’un d’entre nous va marcher très fort. »

Kara Scott

« J’ai envie de dire un truc profond, comme "votre adversaire le plus redoutable, c’est vous", mais c’est faux.

L’adversaire le plus redoutable est probablement Phil Ivey. Ou Vanessa Selbst. Honnêtement, je suis sûre que je les ai déjà affrontés, mais que j’ai refoulé les souvenirs par pure terreur. »

Natalie Hof

« Je pense que mon adversaire le plus redoutable a été Antonio Esfandiari. Je l’ai croisé à l’EPT San Remo il y a quelques années, et dans Shark Cage. »


Quel a été le plus grand souvenir de ta carrière ?

Chris Moorman

« Je dois dire que c’est quand j’ai enfin remporté ma première victoire en live au WPT LAPC en 2014. J’avais l’impression de courir après un titre depuis des lustres, cette victoire était vraiment extraordinaire. »

Dominik Nitsche

Natalie Hof
Natalie Hof

« Remporter mon premier bracelet. De très, très loin. Tous mes amis étaient là, c’était vraiment incroyable. Remporter des tournois est toujours un grand moment, mais un bracelet, c’est très particulier. »

Kara Scott

« En tant que joueuse, je crois que c’est la bulle lors de mon premier Main Event des WSOP. Atteindre une place payée, c’était vraiment un rêve. Et puis l’énergie dans la pièce était incroyable, tout le monde a applaudi et fêté ça. »

Natalie Hof

« Je crois que mon meilleur souvenir, c’est ma victoire au Ladies Event de l’EPT Vienne. Beaucoup de proches étaient là, c’était un très bon moment. »


Quel a été ton pire souvenir à une table de poker ?

Chris Moorman

« Ce n’était pas vraiment un bad beat, mais ça m’a fait le même effet. C’était aux WSOPE 2008, chez moi à Londres. Je jouais depuis 4 jours sans m’arrêter, mon stack était énorme.

Kara Scott
Kara Scott

J’étais bien placé pour aller loin, mais j’ai fini par me retrouver rois contre as face au joueur le plus agressif de la table. »

Dominik Nitsche

« J’en ai plusieurs, mais en termes d’argent, c’est une série de trois bad beats qui m’ont fait tomber de la première à la 10è place au PCA. 

Avec plus d’un million de dollars pour la première place, ça m’a mis un sacré coup. »

Kara Scott

« Mon deuxième Main Event. J’étais à deux doigts de battre mon record de l’année précédente, mais je me suis retrouvée avec AA contre AK et j’ai perdu. Grosse déception. »

Natalie Hof

« Rien d’incroyable, mais ma sortie du Main Event des WSOP m’a vraiment dégoûtée cette année. C’était à la fin du Day 2 avec JJ contre paire de 10. Tout s’est joué avant le flop. »



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Andy Beal, joueur de poker et conseiller de Trump

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En plus d’être un banquier prospère et un joueur de poker, Daniel Andrew « Andy » Beal est désormais conseiller du président des États-Unis Donald Trump.

Et pendant les quelques jours précédant l’élection du président des États-Unis, cet entrepreneur de 63 ans ayant fait fortune dans la finance a certainement fait partie des personnes les plus débordées du monde.

Qui est Andy Beal ?

Né dans le Michigan, Daniel Andrew Beal est le 115è homme le plus riche du monde selon Forbes, en plus d’avoir fondé et de diriger deux banques qui portent son nom.

En outre, il est connu pour avoir promis un million de dollars à quiconque serait capable de démontrer (ou d’infirmer) une théorie mathématique.

Andy bénéficie d’une grande notoriété dans le milieu scientifique, notamment pour avoir sponsorisé de nombreuses études cliniques.

Fils d’un ingénieur et d’une fonctionnaire, Beal a fait des études de mathématiques. À 19 ans, il a cependant préféré se tourner vers les investissements immobiliers.

Le business de l’aérospatial

À la fin des années 90, Andy Beal a pris la décision de se lancer dans l’aérospatial, notamment grâce aux avantages financiers mis en place par le Gouvernement des États-Unis.

Andy Beal

Beal s’est concentré sur la construction de fusées spécialisées dans la mise en orbite de satellites de télécommunications. Malheureusement pour lui, cette aventure n’a pas duré et il a dû tirer un trait sur Beal Aerospace en 2000.

Un livre de poker

Pas de quoi le décourager, puisqu’en 2005, Beal est devenu l’un des entrepreneurs les plus connus dans le poker suite à un pari contre un groupe de joueurs professionnels (« The Corporation »).

Il raconte cette aventure dans le livre de Michael Graig « The Professor, the Banker and the Suicide King : Inside the Richest Poker Game of All Time », sorti en 2005.

Si Howard Lederer est le « professeur » du titre et Ted Forrest le « roi du suicide », Andy Beal est bel et bien le « banquier ».

Le livre s’ouvre sur Forrest qui perd 400 000 dollars face à Chip Reese et Andy Beal au Bellagio de Vegas, que Beal fréquente depuis 2001.

Des parties qui coûtent des millions

Le face-à-face entre Beal et la « Corporation » a commencé lorsque Beal a réalisé plus de 100 000 dollars de bénéfices.

Livre sur Andy Beal par Michael Graig

En trois ans, le conseiller économique de Donald Trump a réussi à venir à vout d’un groupe de joueurs professionnels unis pour le battre : Chip Reese, Doyle Brunson, Todd Brunson, Ted Forrest, Jennifer Harman, Howard Lederer, David Grey et Minsh Ly, entre autres.

La plupart des joueurs ont en fait préféré rester anonymes en raison du montant du pari, ce qu’explique le livre en détail.

Un contretemps fâcheux

Le livre se termine en mars 2004, lorsque Beal a promis d’arrêter le poker après avoir perdu 16 millions de dollars en deux jours.

Cette somme peut paraître mirobolante, mais il faut tout de même la remettre en perspective : en mai de cette même année, Beal remportait l’une des mains les plus chères de l’histoire du poker, pour 11 700 000 dollars.

Des chiffres qui donnent le tournis

Quoi qu’il en soit, il a tenu sa promesse et a arrêté le poker... pendant deux ans. Il a fait son retour en février 2006 en high stakes, à nouveau face à « The Corporation », cette fois au Wynn à Las Vegas.

Le combat a encore une fois été palpitant, puisque Phil Ivey a notamment fait perdre plus de 16 millions de dollars à l’homme d’affaires.

Mais Beal n’est pas en reste : il a notamment quitté le Bellagio un soir avec cinq millions de dollars « piqués » à Todd Brunson.

Pour conclure, retrouvez Jennifer Harman, l’une des participantes au pari, qui raconte (en anglais) son expérience.



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Morris Dadoun, 84 ans, première "star" du PokerStars Championship

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Feu l'European Poker Tour avait connu son lot de belles histoires. Dès son premier jour le PokerStars Championship en tient déjà une.

Si de grandes stars telles que Daniel Negreanu, Olivier Busquet, Andrey Zaichenko, Gaëlle Baumann, le high roller Ramin Hajiyev ou encore le joueur de l'année du GPI 2016 David Peters sont déjà au rendez-vous du Main Event du tout premier PokerStars Championship aux Bahamas, il y a un homme qui a tout ce petit monde à sa table... et qui détient le plus gros tapis !

Cet homme c'est Morris Doudan, 84 ans, courtier en assurances et conseiller financier (toujours en activité !), de Toronto.
Ce Canadien avait disputé un tournoi caritatif dans son casino local en décembre dernier.

« Je ne savais pas ce qu'était le premier prix... avant que je ne le gagne. Ils m'ont alors dit que c'était un package pour les Bahamas.

Quelqu'un est tout de suite venu vers moi, et qui voulait m'acheter le package. Mais j'ai répondu que je ne manquerais ça pour rien au monde ! »

40 ans d'expérience

Dadoun n'avait en fait jamais joué d'évènement poker de cette taille auparavant, bien qu'il s'adonne au poker depuis près de 40 ans, la plupart du temps avec ses amis durant le week-end.

Morris Dadoun 3
"Mes amis disent que j'ai une bonne poker face, mais je ne sais pas ce que c'est."

A la question de savoir ce qu'il attendait le plus de cette participation, Morris répondait : « C'est un rêve qui devient réalité. Je voulais rencontrer des champions et avoir l'opportunité de jouer avec eux. »

Un rêve qui est définitivement devenu réalité cette nuit, puisqu'il aura joué avec tous les joueurs cités plus haut, et... leur aura pris des jetons à tous !

Il aura en fait doublé son tapis rapidement, fut le premier joueur à en éliminer un autre, et aura même été chip leader durant une bonne partie de la journée.

A la fin du Jour 1A il sera un peu redescendu, mais reste bien placé très proche du Top 10 et juste derrière Gaëlle Baumann, sur 112 joueurs qualifiés.

Check-raise et Bluff

« Je suis à un âge où je devrais être à la retraite, mais j'apprécie l'âge que j'ai et je fais tout ce qui m'est possible. Et je n'ai pas peur de participer à quelque chose qui semble un tel défi. »

Crédité d'une excellente "poker face" par ses amis (bien qu'il confesse ne pas savoir exactement ce qu'est une bonne poker face), Morris a cependant bien plus de tours dans son sac. Et nous avons pu en être témoin en observant sa table.

Morris Dadoun
Qui s'y frotte s'y pique.

Nous avons ainsi pu voir Morris check-relancer David Peters et le chasser du pot. Nous l'avons vu essayer de bluffer à la fois Peters et Zaichenko à la river avec une hauteur 10 (mais perdre), avant de revenir encore plus fort.

Nous l'avons aussi vu dominer Negreanu et un autre joueur avec une quinte qui l'aura fait passer la marque des 100 000 jetons lors du niveau 7.

Mais Dadoun peut-il encore faire mieux, jusqu'à remporter le titre ?

« Ca serait dingue, mais je serai dans tous les cas heureux à la fin de ce tournoi. »

Tandis que ce PCS Bahamas s'achèvera ce week-end, rendez-vous lundi prochain pour connaître le résultat de Morris Dadoun !
Vous pourrez suivre aussi le tournoi en direct vidéo à partir de mardi soir sur notre page des live streams poker.

► A voir aussi le reportage qui lui a été consacré sur CBS News.



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Qualifié sur PokerListings, il gagne son voyage aux Bahamas !

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Qualifié en ligne grâce à PokerListings et ayant gagné son package pour le PokerStars Championship aux Bahamas, notre gagnant Zana Ali raconte son expérience.


Zana Ali est un fan de poker de 26 ans et qui joue à son jeu favori depuis 8 ans. Sa famille est originaire du Kurdistan dans le nord de l'Irak, mais il a émigré en Norvège il y a 18 ans, ayant ainsi grandi à proximité d'Oslo.

Zana est ingénieur en automatismes, et a pour habitude de faire de la maintenance de bateaux partout dans le monde. Voyager n'est donc pas quelque chose de nouveau pour lui.

Mais son aventure aux Bahamas est cette fois unique, puisqu'il s'agit là de jouer au poker et de profiter.


Première question : te considères-tu Norvégien ou Kurde ?

C'est une question difficile. J'ai grandi en Norvège, donc mon esprit est norvégien. Mais je sais toujours où sont mes racines.

J'y suis allé plusieurs fois et je vais y retourner dans quelques mois. J'ai beaucoup de famille là-bas, dont 67 cousins !

Tu es bon en ski ?

Non.

Ca doit être à cause de tes racines. Parle-nous un peu de ton jeu.

J'ai commencé à jouer en ligne il y a huit ans. Je suis plus un joueur de tournois, mais cela reste un hobby, donc je ne joue que pour des petites mises.
Et depuis que j'ai commencé à travailler il y a quelques années, je n'ai pas beaucoup joué au poker pendant quelque temps.

Mon travail m'a emmené dans des pays comme le Nigéria, l'Angola, l'Egypte, Dubaï, l'Espagne, l'Ecosse et d'autres endroits. Mais les Bahamas c'est la première fois que je viens dans cette partie du monde.

Casino Atlantis Paradise Island Bahamas
Le rêve au bout d'un freeroll de 2h30 !

Il y a quelques mois j'ai joué les Norwegian Championships à Oslo. C'était mon premier tournoi live, donc celui-ci est mon second.

Raconte-nous comment tu te retrouves là alors, pour ce PokerStars Championship des Bahamas.

J'ai joué ce freeroll PokerStars sur PokerListings. Il y avait quelque chose comme 140 joueurs, donc c'était assez petit pour un tournoi PokerStars, ce qui en faisait un tournoi de grosse valeur si on peut dire. Les places de 2 à 5 gagnaient un ticket satellite de 500€ je crois, donc le heads-up était très intense pour aller chercher le package à 10 000€ pour le vainqueur.

Le heads-up aura été assez long, environ 30 minutes, compte-tenu du fait que le tournoi n'aura duré qu'environ 2h30.

C'était excitant de jouer avec un tel premier prix.
Pourtant j'étais short ou seulement dans la moyenne le plus gros du tournoi. Quand j'ai gagné j'étais sous le choc.

Combien de temps reste-tu ici aux Bahamas ?

Toute la semaine. J'ai amené un ami avec moi, donc c'est lui le plus chanceux.

Je n'ai pas fait d'autre activité pour l'instant comme je jouais le Jour 1A. Mais maintenant que je suis éliminé, on va en profiter.

Je vais aussi continuer à jouer un peu aussi. Il y a beaucoup de tournois et certains à faible buy-in sont assez intéressants.

Tu ne t'es donc pas qualifié pour le Jour 2 du Main Event. Que s'est-il passé ?

Je suis arrivé au dernier niveau de la journée mais j'étais assez court en jetons, avec 6 blindes. Je suis parti à tapis en milieu de parole avec valet-10 dépareillés, et j'ai été payé par un vieil homme de 84 ans qui avait as-7.
J'ai floppé un 10 donc je suis passé gros favori, mais il a touché un as à la turn, et voilà game over.

PCS Bahamas
Une expérience excitante et parfois intimidante.

Cet homme qui t'a éliminé c'est Morris Dadoun qui est devenu assez célèbre ces jours-ci. Mais il a dû être désolé de t'avoir sorti.

Oui c'était un chic type. Donc ça va.

As-tu trouvé que c'était intimidant de jouer dans un tournoi à 5 000€ de droit d'entrée ?

Au début ça l'était. J'ai essayé de ne pas y penser, mais j'avais Daniel Negreanu et le November Nine Vojtech Ruzicka à ma table, donc c'était difficile.

Et ce qui a rendu la chose encore plus difficile, c'est que j'avais des amis à la maison qui me suivaient sur Facebook, et ils voulaient des nouvelles tout le temps.
Mais être assis là et jouer est bien trop exigeant pour pouvoir penser à autre chose comme de publier régulièrement des news sur Facebook.

Malheureusement je n'ai pas eu beaucoup de cartes durant un long moment, et mes bluffs n'ont pas vraiment marché non plus. L'un d'eux était contre Daniel. J'ai réussi à lui prendre quelques jetons, mais il a fini par m'en prendre plus au final.

Reviendras-tu ?

Pour sûr. Je vais essayer de me qualifier à nouveau et de revenir l'année prochaine. Le buy-in est trop important pour m'inscrire directement, mais me qualifier encore serait génial.


Envie de vivre le même genre d'aventure que Zana ? Vous savez ce qu'il vous reste à faire !

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Pour la liste des freerolls exclusifs sur d'autres sites que PokerStars, consultez aussi régulièrement cette page.



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Kostritsyn a dominé des High Stakes déclinants en 2016

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Cela pourrait-il être la dernière liste des plus gros gagnants et perdants de l'année qui mérite d'être publiée ?

C'est de plus en plus possible, tant que les parties à hauts enjeux ont indéniablement décliné au cours des dernières années.

Un certain nombre de gros joueurs ont aussi opté pour masquer leurs résultats, et bien que cela puisse changer à nouveau du fait de la nouvelle politique d'un site de tracking comme HighStakesDB, obtenir une image globale et précise de ceux qui ont gagné et perdu est de plus en plus difficile.

On peut malgré tout donner le nom du plus gros gagnant de l'année, il s'agit d'Alexander Kostritsyn alias “joiso”. Le joueur russe a accumulé 1 466 568 $ sur PokerStars en 2016, bien loin des 3,4 millions amassés par Isildur1 en 2015.

Pire, si l'on regarde en arrière jusqu'en 2013, le contraste est encore plus saisissant, puisque Niklas Heinecker avait glané pas moins de 6,3 millions de dollars !

En dépit de ce ralentissement, tous les « usual suspects » étaient encore là cette année, avec notamment Ben “Sauce123” Sulsky, Sami “Lrslzk” Kelopuro, Isildur1 et Kanu7 faisant partie de notre Top 10 du meilleur ou du pire.

Commençons justement par les plus gros gagnants de 2016

Top 10 : Kostritsyn seul joueur positif à plus d'1 million

Le Russe Alexander “joiso” Kostritsyn est donc le seul joueur à avoir franchir ce cap du million l'an dernier avec 1 466 568 $ donc, d'après HighStakesDB.
Il est même surprenant de le voir en haut de ce classement, ayant choisi de ne plus être suivi par le site auparavant.

Alex Kostritsyn
Alex Kostritsyn

Ce n'est pas la première fois que Kostritsyn termine l'année en plus gros vainqueur, puisque cela avait déjà été le cas en 2014 avec 3,3 millions $, à la seule différence qu'il avait enregistré ses gains sur Full Tilt au lieu de PokerStars.

Deuxième au classement pour 2016, on retrouve le toujours régulier Ben “Sauce123” Sulsky qui termine positif de 815 517 $, et qui a toujours semblé en mesure d'éviter des pertes tout au long de l'année.

Le pro finlandais Sami “Lrslzk” Kelopuro a effectué un gros retour sur la scène des high stakes en ligne en 2016, avec un profit de 565 077 $ suffisant pour le faire entrer dans le Top 10.

Isaac “philivey2694” Haxton (+ 388 463 $) et Jens “Jeans89” Kyllonen (+ 293 503 $) auront été quelques-uns des joueurs notables à avoir manqué de peu ce Top.

Les 10 plus gros gagnants de l'année

1. Alexander “joiso” Kostritsyn : + 1 466 568 $
2. Ben “Sauce123” Sulsky : + 815 517 $
3. SamRostan : + 748 018 $
3. Cobus83 : + 626 487 $
4. OtB_RedBaron : + 579 900 $
5. Sami “Lrslzk” Kelopuro : + 565 077 $
6. Educa-p0ker : + 539 974 $
7. bajskorven87 : + 500 954 $
8. ChaoRen160 : + 466 416 $
9. RaulGonzalez : + 450 402 $
10. honeybee088 : + 444 410 $

Flop 10 : Isildur1 et Kanu7 souffrent sur PokerStars

Andrew Pantling alias Clockwyze
Une année à oublier pour Andrew Pantling.

Cela n'aura pas été une belle année pour Viktor “Isildur1” Blom qui aura lâché 489 789 $ dans les parties à hauts enjeux de PokerStars.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant, puisque le Suédois aura joué plus de 200 000 mains, largement plus que n'importe quel autre joueur de ce Top/Flop de 2016.

Que ses fans se rassurent, Blom avait enregistré sa meilleure année en 2015 avec plus de 3 millions de profit.

Mais le plus gros perdant de l'année écoulée est un joueur de Pot-Limit Omaha du pseudonyme de bodamos, qui a perdu la coquette somme de 868 252 $.

Pas très loin derrière on retrouve l'ancien pro de la Team PokerStars online, Alexander “Kanu7” Millar, perdant de 635 521 $.

Quelques autres joueurs notables dans le rouge en 2016 : Rafi Amit et Andrew “ClockWyze” Pantling.

Les 10 plus gros perdants de l'année

1. bodamos : - 868 252 $
2. Kanu7 : - 645 521 $
3. spaise411 : - 624 166 $
4. candela2005 : - 546 253 $
5. Viktor “Isildur1” Blom : - 489 789 $
6. wilhasha : - 465 476 $
7. flong78 : - 438 634 $
8. refaelamit : - 381 888 $
9. Andrew “Clockwyze” Pantling : - 341 934 $
10. Katya_18 : - 330 074 $



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Faut-il avoir peur de Libratus ?

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L’événement « Brains Vs. Artificial Intelligence : Upping the Ante » littéralement « Cerveaux contre intelligence artificielle : la surenchère ! », est une compétition de poker un peu spéciale qui se déroulera à partir de ce mercredi 11 janvier au Rivers Casino de Pittsburgh.

Celle-ci opposera 4 des meilleurs joueurs pro de poker (Daniel McAulay, Jimmy Chou, Dong Kim et Jason Les) à Libratus.

Ne demandez pas « Qui est-ce ? » mais plutôt « Qu’est-ce donc ? » Car Libratus (du latin mettre en équilibre) est la dernière intelligence artificielle (IA) mise au point par le professeur Tuomas Sandholm et son assistant Noam Brown de l’université Carnegie-Mellon (UCM), en Pennsylvanie.

En mai 2015, l’IA précédente, Claudico (du latin vaciller, être inférieur), avait virtuellement perdu plus de 730 000 dollars en 10 jours de poker No-Limit contre Doug Polk, Bjorn Li, Dong Kim et Jason Les. Mais les 80 000 mains jouées (et une perte ne correspondant qu'à 0,5% de la mise totale) ne suffisaient pas pour pouvoir établir la supériorité humaine ou artificielle de façon statistiquement significative.

Dong Kim
Dong Kim

Cette année, les humains devront jouer 120 000 mains en heads-up, planifiées sur 20 jours. Si l’un d’entre eux gagne, il décrochera une récompense de 200 000 dollars !

200 000 dollars pour battre la machine

Mais notez bien l’emploi du « si » ! Car cette fois, les scientifiques espèrent bien obtenir un tout autre résultat et voir l’IA remporter la partie de poker… à l’instar d’AlphaGo, l’IA qui a battu des champions de go incontestés. (AlphaGo défraye d’ailleurs encore la chronique ces jours-ci, après avoir battu plus de 60 fois des champions en ligne sur des serveurs asiatiques, et ce de manière anonyme, sous les pseudos de « Master » et « Magister »).

Ceci dit, une partie de poker est bien plus compliquée à gagner pour une machine, même améliorée, qu’un tournoi de jeu de go.

En effet, celle-ci doit prendre des décisions extrêmement compliquées en se basant sur des informations incomplètes (dues à la distribution aléatoire des cartes) et composer avec le bluff et d’autres artifices comme le slow play.

Pour le jeu de go, il ne s’agit « que » de stratégie combinatoire (il y a 10170 possibilités de jeu au début d’une partie) : le hasard n’a pas sa place au cours de la partie, tous les mouvements de chaque adversaire sont connus, et chacun joue à tour de rôle. Tout est donc sous contrôle…

Un nouvel algorithme encore plus performant

Sandholm et Brown ont entièrement créé Libratus, à partir de zéro. Ils ont écrit un nouvel algorithme permettant de compiler les différentes stratégies de poker, ont développé une nouvelle approche des stratégies de fin de partie, et ils utiliseront les ressources d’un super ordinateur du Pittsburgh Supercomputing Center pour effectuer en live les calculs de probabilités pour les différentes mains.
Selon ses concepteurs, Libratus est doté d’une méthode de « détermination d’équilibre » plus rapide (d’où son surnom) qui lui permet d’identifier rapidement les axes les plus prometteurs pour jouer une main et donc d’écarter les manœuvres imprudentes.

Tuomas Sandholm
Tuomas Sandholm, le père de la bête.

Inutile de préciser que si cette IA donnait des résultats satisfaisants au poker, alors elle pourrait également se révéler très utile en entreprise, dans le domaine militaire, en cybersécurité et en médecine, car tous ces domaines de pointe doivent en permanence s’appuyer sur des informations incomplètes, voire parfois erronées.
Selon Nick Nystrom, Directeur de recherche au Pittsburgh Supercomputing Center, « c’est dans les prises de décisions du monde réel qu’une IA deviendra vraiment intéressante ».

Alors en attendant de savoir si notre vie va bientôt être régie par des intelligences artificielles (et si l’on croisera un jour des Terminator à chaque coin de rue), vous pouvez toujours regarder les compétitions en streaming et en direct sur Twitch, de 11h à 19h (heure locale) pour savoir qui, de l’homme ou de la machine, sortira vainqueur…


A voir aussi :

Des pros du poker de nouveau à l'assaut d'une I.A. (news vidéo) La présentation du challenge et des joueurs sur le site du Rivers Casino

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Edgar Stuchly : « PokerStars Live ? Une étape logique »

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Après 13 saisons, PokerStars a pris la décision de tirer un trait sur l’European Poker Tour. D’un coup. Une décision qui a surpris et fait poser beaucoup de questions. Le Président de l’EPT, Edgar Stuchly, a heureusement quelques réponses.

Stuchly est la figure de proue de l’European Poker Tour depuis plusieurs années et il a joué un très grand rôle dans l’établissement de la stratégie de PokerStars.

Sur plus de 10 ans, le leader sur le marché a construit une marque qui s’est hissée juste derrière les World Series. Puis il s’en débarrasse d’un coup. Pourquoi cela ?

Notre nouvel objectif est de mettre en œuvre ce produit bien construit et développé au niveau mondial.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas organiser des tournois à Macao et au Panama en appelant ça un circuit « européen ». Même le PCA (PokerStars Caribbean Adventure) a toujours semblé un peu bizarre.

Exporter le format de l’EPT à d’autres continents est simplement une étape logique. Nous avons réussi à nous établir en Europe, donc nous nous étendons à d’autres marchés.

Mais est-ce que cela n’existait pas déjà avec le LAPT et d’autres ?

Il y avait plusieurs circuits régionaux, mais l’EPT a toujours été une gamme au-dessus, surtout en termes d’innovations.

Il y avait aussi des raisons légales qui faisaient que c’était parfois impossible de développer ces innovations ailleurs, donc elles restaient en Europe.

C’est en partie pour cela que l’Europe est un marché clé.

À Macao par exemple, c’est bien plus compliqué. Nous avons donc consolidé la marque pendant quelques années, et maintenant nous avançons.

Macao
Macao n'est pas l'Europe.

Mais nous avons déjà exploré de nombreuses destinations. À un moment, il y a eu jusqu’à 17 circuits dans le monde entier.

Notre nouveau concept rend les choses plus faciles. Plutôt que d’avoir plusieurs séries et des centaines de sites Internet différents, il n’y a plus qu’un seul site sur lequel les joueurs du monde entier trouveront les informations dont ils ont besoin.

Nous avons aussi fusionné nos pages sur les réseaux sociaux. Au lieu d’en avoir 15 différentes, il y en a une pour chaque circuit, disponible en 2 langues.

Tout fait partie de PokerStars-Live, et c’est beaucoup plus simple comme ça.

L’EPT est un bon exemple des limites de l’expansion. Après des années à progresser, le nombre d’étapes s’est mis à diminuer. S’il y a un vainqueur chaque mois, le circuit perd de son prestige.

Quand je suis arrivé, en 2011, nous avons commencé à réfléchir à comment revaloriser les titres sur l’EPT en les rendant plus rares.

Avec moins d’étapes, la qualité est meilleure et il y a plus de joueurs par étape. C’était notre objectif, et nous avons réussi à créer des étapes extrêmement prestigieuses.

Les joueurs y sont pour beaucoup : ce sont leurs retours qui nous ont confortés dans ce que nous faisions.

Et puis les gros festivals de poker font beaucoup pour l’esprit de communauté. Aujourd’hui, un joueur qui participe à un tournoi à 150 € peut vivre la même chose qu’un joueur du Super High roller à 50 000 €.

Mais justement, est-ce que cela ne va pas disparaître avec ce nouveau format ? L’Eureka sera par exemple séparé du circuit principal.

Non, pas du tout. Les PokerStars Championships comprendront à la fois l’EPT et l’Eureka.

pokerstars live
Une seule bannière pour plus de simplicité.

Seul le nom change. Par exemple, le Main Event de l’Estrellas à Barcelone s’appellera le PokerStars National Championship, mais ce sera toujours le même tournoi.

Les tournois ne changent pas. On conserve tous les tournois, simplement sous d’autres noms.

Ces dernières années, les gens ne savaient même plus comment s’appelaient les tournois. Estrellas, EPT... ?

Donc les festivals sont des tournois supplémentaires ?

Les festivals sont ce que les étapes nationales étaient auparavant, celles qui n’étaient pas liées à l’EPT.

L’UKIPT Londres par exemple, qui existait même avant l’EPT Londres. Ou encore l’Estrellas Marbella, le FPS Lille ou l’Eureka à Rozvadov.

Dans les années à venir, nous déciderons chaque année des étapes qui seront réinstaurées sous la bannière « Festival ». C’est aussi une manière d’éviter d’avoir des circuits qui n’ont que deux étapes, ce qui était un peu étrange.

Edgar Stuchly
« Une marque mondiale a plus d'ampleur qu'une marque européenne. »

Maintenant, on va pouvoir dire « il y aura un festival en Espagne cette année », dans n’importe quelle ville.

Panama et Macao sont les premières étapes non européennes annoncées. Est-ce qu’elles n’auraient pas pu être créées sous la bannière de l’EPT, comme le PCA ?

Je ne crois pas. Pour l’instant, ce sont les seules étapes non européennes, mais le calendrier n’est établi que jusqu’à mi-août. On va évidemment en ajouter d’autres.

En ce qui concerne le nom de la marque, il faut avoir une vision globale. Certes, la marque « EPT » a de la valeur, mais ce qu’elle représente est important.

Une marque mondiale a forcément plus d’ampleur qu’une marque européenne. En football, la Coupe du monde est plus prestigieuse que l’Euro. Il y a plus d’équipes et le titre est plus important.

Nous voulons investir dans la croissance du poker au niveau mondial. Une marque soi-disant « européenne » peut nous freiner.

Les joueurs en Asie ou au Canada ne se disent pas « ah, j’ai très envie de regarder l’EPT », il n’est pas diffusé en prime time.

La marque PokerStars Championship enlève cette notion géographique.

Le Panama peut sembler être un choix assez surprenant, surtout vu la croissance exponentielle du marché brésilien.

Nous sommes extrêmement scrupuleux dans le choix de nos partenaires, surtout pour les Championships.

L’objectif est d’offrir toute une gamme de tournois, jusqu’aux Super High rollers. Il nous faut donc de la sécurité, de la valeur, de l’expérience, mais aussi des possibilités de cash games, un staff de qualité et une bonne accessibilité.

Panama remplit tous ces critères. Par ailleurs, les transferts d’argent y sont faciles aussi, même si notre système de cartes a déjà beaucoup simplifié les choses.

Edgar Stuchly et un vainqueur
Tout le monde est gagnant ?

Si vous devez payer 30 % d’impôts sur vos gains, c’est tout de suite moins attractif.
Mais le Brésil a tout de même beaucoup de potentiel. On verra comment les choses évoluent là-bas.

Et puis nous sommes déjà allés au Panama avec le LAPT, donc nous avons déjà une certaine expérience.

Ces deux dernières années, PokerStars n’a pas fait parler de lui qu’en bien : réductions des bonus, changement du rake... Les joueurs n’ont pas forcément bien pris toutes ces évolutions.

Je ne crois pas être le mieux placé pour en parler. En ce qui concerne les tournois live, je ne suis impliqué que dans les changements de structure.

Les tournois de qualification en ligne sont toujours très importants pour nous. C’est comme ça que tout a commencé et c’est pour cela que nous continuons à proposer des tournois de qualification en Spin & Go.

Par exemple, 137 joueurs se sont qualifiés comme ça pour les Bahamas, dont un joueur qui s’est qualifié quatre fois !

La Team pro a aussi beaucoup changé. Avant, on avait surtout des joueurs ayant un énorme palmarès. Maintenant, ce sont plutôt des célébrités dont le poker n’est pas forcément l’activité principale.

Il reste tout de même des grands noms, comme Daniel Negreanu ou Jason Mercier. Mais notre vision a évolué.

Les joueurs professionnels ont tendance à rester dans le poker. Nous, nous voulons toucher les amateurs, les joueurs loisir. C’est pour ça que c’est important de miser sur des joueurs non professionnels.

Neymar et Cristiano Ronaldo sont des fans de poker, ils adorent jouer. Mais ce ne sont pas des joueurs pros.

Notre dernière campagne vidéo "Raise it" ne montre que des non-professionnels, et elle compte plus de 40 millions de vues.

Donc je pense qu’on est sur la bonne voie.



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Votre meilleur souvenir sur l'EPT : Joueurs et personnel racontent

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Alors que l’European Poker Tour a définitivement tiré sa révérence en décembre à Prague, nous en avons profité pour demander aux joueurs et aux membres du personnel de partager avec nous leur meilleur souvenir sur le circuit.

D’un point de vue extérieur, la double victoire de Vicky Coren-Mitchell ou encore celle de Glen Chorny pour plus de 2 millions d'euros lors de l’EPT Grand Final à Monaco sont des grands moments évidents.

Mais lorsqu’on plonge dans les souvenirs de ceux qui ont arpenté toutes les étapes de ce circuit prestigieux, à table et autour, il est évident qu’il ne s’agit pas que d’une liste de résultats.

On peut par exemple commencer par distinguer le Hofburg de Vienne comme le plus beau lieu investi par l’EPT, même si Lee Jones ne serait peut-être pas d’accord. Et puis San Remo, qui a consacré tellement de stars du poker, comme Jason Mercier et Liv Boeree.

Toutefois, tout ce qui brille n’est pas d’or. On se souvient donc aussi de Constant Rijkenberg (encore une fois à San Remo), qui a donné une toute nouvelle dimension à l’investissement (il avait vendu plus de parts que le prix de son ticket, avait échoué à se faire éliminer avant l'argent, et aura terminé avec plus de dettes que son premier prix !). Ou Ivan Freitez et sa tactique « discutable » pendant le Grand Final de Madrid.

De notre côté, nous nous souvenons avec nostalgie de l'incroyable buffet gratuit de Madrid, et du petit EPT (mais tellement chaleureux) organisé dans les Alpes, le Snowfest.

Voici donc quelques autres souvenirs que nous ont confié ceux qui ont fait l’EPT pendant toutes ces années.


Liv Boeree, vainqueur de l'EPT en 2010

« Mon plus grand souvenir, c’est évidemment ma victoire à San Remo. C’est vraiment un très beau moment. »

Celina Lin, Red Dragon Champion 2012

« Mon meilleur souvenir sur l’EPT ? Mon premier Main Event. J’étais à table avec trois joueurs ayant remporté un titre sur l’EPT !

C’était compliqué, évidemment, mais avec le recul c’était un grand souvenir. J’étais assez émue en le revoyant l’année suivante. »

Daniel Negreanu, star de l’EPT

« Je dirais que mon meilleur souvenir est ma quatrième place à l’EPT Grand Final. C’était une table très compliquée pour un tournoi hors high roller.

C’est vraiment rare de se retrouver à une table pleine de pros quand il y a autant de joueurs. C’était un véritable honneur. Au final, je n’ai pas eu beaucoup de chance puisque j’ai perdu une grosse main contre Johnny Loden, avec QQ contre 99, et c’est finalement Steve O’Dwyer qui s’est imposé. »

Felipe Ramos, premier Brésilien à atteindre une place payée sur l’EPT

« J’ai énormément de grands souvenirs à l’EPT, certains graves, d’autres amusants... Et bien sûr le fait d’avoir été le premier Brésilien à atteindre une place payée et à jouer à une table télévisée.

Felipe Ramos
Felipe 'Mojave' Ramos

Et puis il y a la fois où je partageais une chambre avec Jason Mercier pendant l’EPT Londres.
Il atteint la table finale du High Roller et n’avait plus rien à se mettre le dernier jour. Il est alors venu me demander ma veste porte-bonheur en me promettant une partie de son prix si je pouvais lui garantir qu’il allait gagner. Ce qui a évidemment fait !

Mais sinon, je crois que mon plus grand souvenir sur l’EPT c’est lors d'un Jour 3 au PCA. On était filmé donc la pression était à son comble, et grâce à un bon call avec hauteur dame, j'ai terminé dans les meilleurs tapis pour le Jour 4. J’étais vraiment à mon meilleur niveau.

L’EPT va vraiment me manquer, mais j’ai hâte de voir ce que nous réservent les Championships et les Festivals. »

Jason Mercier, vainqueur de l’EPT San Remo 2008

« Mon plus grand souvenir, c’est mon tout premier EPT en 2008. C’était la première fois que je venais en Europe et j’étais déjà super heureux de pouvoir participer au tournoi.

J’ai eu énormément de chance de le remporter. »

Bertrand “ElkY” Grospellier, vainqueur du PCA 2008

« Sans aucune hésitation, je dirais ma victoire au PCA 2008 : c’était ma première victoire en live et ça a vraiment lancé ma carrière. C’est vraiment un souvenir très fort. »

Fatima de Melo, championne olympique et habituée de l’EPT

« Ma première PCA était vraiment géniale. Je me souviens surtout du tournoi caritatif. Il y avait Tony Almeida de la série 24 heures chrono. Il ne savait pas du tout jouer mais il remportait toutes les mains. C’était très drôle.

Mais sinon, j’ai souvent été très impressionnée par le niveau de jeu à l’EPT et je retiens surtout les amis que j’ai rencontrés. Leo Margets surtout, dont je suis devenue très proche. Et puis Vanessa Selbst qui me bat très souvent au tennis.

Fatima de Melo
Fatima : "J'ai joué contre Tony Almeida de 24."

Et mon ancien coloc Lex Veldhuis qui m’a appris ce qu’était vraiment le poker et qui est vraiment comme un frère pour moi. Sans oublier les jumeaux belges Mattias et Christophe de Meulder. Ils ont une telle énergie, et surtout je n’oublierai jamais les moments qu’on a partagés sur Survivor.

Et pour finir, le staff de PokerStars, qui a toujours fait en sorte qu’on se sente comme chez nous sur l’EPT. Ce n’est pas juste le poker, mais une véritable aventure humaine. »

Andre Akkari, légende du poker brésilien et vainqueur aux WSOP

« Remporter un tournoi sur l’EPT faisait partie de mes plus grands rêves. Malheureusement, je n’ai pas eu cette chance. À Monte Carlo en 2015, je pensais vraiment que c’était le moment.

Finalement, j’ai terminé 23è en jouant au meilleur niveau de ma vie. Je suis aussi allé loin au FPS et j'ai atteint la table finale de Shark Cage. C’était une semaine folle. Mais je n’ai pas gagné.

Cette salle de poker, cette ambiance... Parfois si je ferme les yeux j’arrive à imaginer ce que j’aurais ressenti si j’avais gagné... »

Howard Swains, PokerStarsblog.com

« Je travaillais pour un journal à Londres quand j’ai reçu un appel. On me proposait de participer à un tournoi de poker à Vienne, sur ce nouveau circuit, l’European Poker Tour.

C’était la toute première édition, et même si je n’ai jamais vraiment joué au poker, c’était vraiment un grand moment. J’ai écrit un article sur mon expérience, et c’est à la suite de ça que PokerStars m’a contacté pour que je travaille pour eux. Ensuite, tout s’est enchaîné. »

Robin Scherr, PokerStarsblog.de

« La soirée du PCA en 2011, avec le concert de Kelly Rowland. C’était vraiment dingue. C’était dans une salle immense, complètement bondée. Et tout le monde dansait. Meilleure soirée de l’histoire de l’EPT, de très loin ! »

Rick Dacey, rédacteur chez PokerStars

« Je crois qu’assister aux négociations ratées à trois à l’EPT9 Prague est vraiment un grand souvenir. Ramzi Jelassi, qui s’est finalement imposé, était très terre à terre : il était tout simplement convaincu qu’il était le plus susceptible de s’imposer.

Ce n’était même pas de l’arrogance, juste la reconnaissance du fait qu’il avait deux fois plus de jetons que Boyaciyan et beaucoup plus d’expérience. Jelassi voulait continuer à négocier, mais il ne voulait pas renoncer à l’équité.

Daniel Negreanu, Edgar Stuchly et Jason Mercier.
Daniel Negreanu, Edgar Stuchly et Jason Mercier.

Le Grec Sotirios Koutoupas était le troisième, c’était seulement la deuxième place payée de sa carrière. Un résultat énorme pour un amateur, il était donc tout à fait prêt à négocier. Mais le Néerlandais David Boyaciyan en a trop demandé. 

Koutoupas a proposé quelques trucs assez généreux, mais ce n’était jamais assez pour lui et le ton est monté. On peut imaginer que Koutoupas s’est un peu vexé et, après une heure de débat, a lancé : « Ramzi dit non, donc moi je joue. On y va. On joue. »

Et non seulement Koutoupas a terminé deuxième pour 510 000 €, mais il a ensuite remporté un titre lors de l’EPT10 Deauville en battant Eugene Katchalov pour 610 000 €, ce qui a fait de lui le plus grand joueur grec en termes de gains. »

Edgar Stuchly, président de l’EPT

« C’est une question très difficile, il y a eu tellement de grands moments. En termes de victoires, la performance de Vicky Coren Mitchell, qui est la première et la seule à avoir remporté deux titres sur le circuit, est vraiment l’un de mes moments préférés.

D’un point de vue plus personnel, le succès de la fusion entre l’EPT et les circuits nationaux en 2012, et l’évolution de nos festivals sont des choses que je n’oublierai jamais.

Tous ces bons souvenirs, je les dois aux personnes talentueuses que j’ai eu la chance de rencontrer. J’espère bien pouvoir continuer à créer de tels souvenirs. »

Lee Jones, directeur de la communication chez PokerStars

« Je me souviens de la première fois que j’ai vu la Salle des étoiles à Monte Carlo, remplie de tables de poker pour l’EPT Grand Final, les lumières du port de Monte Carlo en fond.

Je me suis dit que c’était la plus belle salle de poker au monde. C’est vraiment un lieu magique et je n’ai jamais oublié mon premier regard. »

James Hartigan, voix de l’EPT

James Hartigan
James Hartigan : "ElkY ? Qui ça ?"

« Mon plus grand souvenir sur l’EPT, c’est la fois où j’ai pu JOUER. La première fois que je suis venu sur le circuit, c’était en février 2005. J’avais été invité en tant que journaliste à participer au Main Event de Deauville.

C’était une expérience incroyable, mais j’ai été éliminé le deuxième jour. Avant de sortir, j’ai éliminé un joueur loose-agressif de ma table qui avait l’air un peu fou. J’avais suivi son tapis avec AQ. Il avait KJ.

Le tableau n'a rien changé, j’ai gagné grâce à mon as. Je lui ai serré la main quand il est parti. Là, un employé de PokerStars est venu me dire : « Tu viens d’éliminer ElkY ! » Ma réponse : « Qui ça ? »

Je vous rassure, maintenant je sais qui c’est ! »



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Christian Harder vainqueur du premier PokerStars Championship aux Bahamas

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L'Américain Christian Harder s'est imposé aux Bahamas dans la nuit de samedi à dimanche, pour remporter le premier titre des PokerStars Championships.

L'Américain de 29 ans du Maryland (il est notamment ami avec Greg Merson) aura dominé un parterre de 738 joueurs pour s'adjuger le premier trophée des PokerStars Championships.

Il aura battu en heads-up son compatriote et November Nine 2016 (3è), Cliff Josephy, 51 ans, un joueur que Harder connaît bien puisqu'il s'était déjà fait financer par lui ! C'était en 2008, et Harder avait cette année-là terminé 7è de ce même tournoi des Bahamas pour 200 000 $.
Depuis, il attendait toujours son premier titre majeur, malgré un joli palmarès (2 places payées EPT dont une finale, 15 places payées WPT dont deux finales, 39 places payées WSOP dont deux finales, et près de 4 millions de dollars de gains, 7 en comptant le online sous le pseudo "charder30").

Les deux hommes auront conclu un deal pour l'argent restant en jeu à ce stade. Harder démarrait la confrontation avec un léger avantage (12 millions de jetons contre 9), avant qu'un A-J ne vienne conclure les débats face à l'A-8 de Josephy une petite demi-heure plus tard.

Visionnez le Replay de la table finale

Gaëlle Baumann première tricolore du plus petit Main Event des Bahamas depuis 2008

Remplaçant le PCA (PokerStars Caribbean Adventure) du feu circuit EPT, le Main Event aura enregistré moins de joueurs que toutes les années précédentes (plus faible ancien total de 816 participants en 2015, suivi de 928 en 2016 et 987 en 2013 - seules années en-dessous de la marque des 1000 joueurs depuis 2008, avec un record à 1560 en 2011).

Gaelle Baumman PCS2
Belle performance pour Gaëlle Baumann.

Toujours est-il que le festival aura malgré tout tenu ses promesses, et plus de 5600 entrées auront été enregistrées (pour 23 millions de dollars de prizepools combinés) au travers des 98 tournois du festival.
Outre les nombreuses stars du poker, quelques célébrités du petit et du grand écran étaient aussi présentes telles que les acteurs Aaron Paul, Kevin Hart, ou Jennifer Tilly.
Il faut certes aussi dire que rien ne change vraiment dans le fond par rapport à l'EPT, si ce n'est l'emballage.

6 Français auront terminé dans l'argent, avec Gaëlle Baumann en meilleure performeuse étant parvenue au Jour 4 (32è), première d'un joli tir groupé avec juste derrière Valentin Messina, Sylvain Loosli, ainsi que le Belge Davidi Kitai.

Prochain rendez-vous du PS Championship du 10 au 20 mars au Panama, avant Macao dix jours plus tard. Entre-temps le premier PokerStars Festival aura eu lieu à Londres à la fin du mois, suivi de Rozvadov début mars.

Résultats et Classement sélectif PokerStars Championship Bahamas

738 joueurs - Droit d'entrée 5 000 $ - Prizepool 3 376 712 $

1- Christian Harder (us) - 429 664 $*
2- Cliff Josephy (us) - 403 445 $*
3- Michael Vela (us - 259 980 $
4- Aleksei Opalikhin (us) - 191 420 $
5- Michael Gentili (ca) - 140 940 $
6- Rasmus Glaesel (us) - 103 780
/
14- Jason Mercier (us) - 32 200 $
15- Ryan Riess (us) - 32 200 $
18- Adrian Mateos (es) - 24 640 $
19- Nick Maimone (us) - 24 640 $
27- James Staples (ca) - 19 000 $
32- Gaëlle Baumann (fr) - 14 760 $
37- Barry Greenstein (us) - 14 760 $
42- Valentin Messina (fr) - 14 760 $
45- Davidi Kitai (be) - 14 760 $
48- Sylvain Loosli (fr) - 11 560 $
51- Tom Janssens (be) - 11 560 $
52- Mike McDonald (ca) - 11 560 $
59- Dan Colman (us) - 11 560 $
85- Arnaud Mattern (fr) - 9 120 $
103- Jacques Der Megreditchian (fr) - 9 120 $
129- Hugo Boucenna (fr) - 7 260 $
137- Justin Bonomo (us) - 7 260 $
/143 payés

Une première victoire française aux PokerStars Championship

Du côté des quelques 90 tournois annexes au programme, à noter la première victoire française sur un PokerStars Championship grâce à Florence Allera, également finaliste de deux autres épreuves (6è et 2è).

Florence Allera
Florence Allera

On remarquera aussi la grosse performance de l'Américain Bryn Kenney, vainqueur de deux tournois à hauts enjeux, 2è dans un autre, avec trois autres tables finales (9è du High Roller à 25.750 $, 7è du Super High Roller à 100.000 $, avec en sus une 4è place dans un tournoi à 2.150 $).

Vainqueurs notables dans les side events :

Jason Koon (us) : Super High Roller à 100.000$ et 54 entrées (bat Charlie Carrel) pour 1.650.300 $ Bryn Kenney (us) : NLHE à 50.000 $ et 69 entrées (bat Mustapha Kanit) pour 969.075 $ et du NLHE Shot Clock à 25.500 $ et 59 entrées (bat Dario Sammartino) pour 392.876 $ Florence Allera (fr) : NLHE PokerStars Open à 220 $ et 362 joueurs pour 16.744 $ Isaac Haxton (us) : Pot-Limit Omaha à 25.750 $ et 4 joueurs pour 49.867 $* Walter Buss (be) : NLHE Turbo Survivor à 440 $ et 39 joueurs pour 2.803 $ Fatima De Melo (nl) : Women's Event à 660 $ et 24 joueuses pour 5.568 $ Mike Leah (ca) : NLHE Super Knockjouts Turbo à 10.200 $ et 33 joueurs (bat Bryn Kenney) pour 52.740 $

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PokerShares : Mike McDonald présente un nouveau site de paris

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Un nouveau projet accapare le joueur pro canadien Mike McDonald, du nom de PokerShares. "Timex" nous raconte ce nouveau site de paris sur les joueurs de poker.

Lors de sa victoire à l’EPT Dortmund en 2008, Mike « Timex » McDonald était devenu le plus jeune vainqueur de l’EPT.

Depuis, il est devenu incontournable sur le circuit (après une brève période de « retraite ») et a failli devenir le premier joueur à remporter deux titres sur l’EPT avec une deuxième place au Main Event de la PCA en 2014.

Alors lorsqu’il manque plusieurs EPT consécutifs, c’est qu’il se passe quelque chose.

« Je n’étais pas à Malte ni à Prague », nous a expliqué Timex au PokerStars Championship 2017 où nous l’avons retrouvé. « Alors que j’ai participé à l’EPT Prague neuf fois d’affilée avant ça je crois. »

La raison de son absence ? Un nouveau projet l’accapare : un concept de paris liés au poker appelé PokerShares, site où n’importe qui peut miser sur un joueur de poker de son choix dans n’importe quel tournoi.

C’est d’ailleurs la deuxième fois qu’il tente de lancer un tel concept. Nous y reviendrons.


Mike, pourrais-tu nous expliquer brièvement le concept ?

L’idée était de concevoir une plate-forme de paris autour du poker afin de donner aux fans la possibilité d’investir dans leurs joueurs préférés.

Nous voulons donner aux joueurs la possibilité de grimper dans les mises s’ils le souhaitent, de miser sur leurs amis, de faire des prop bets et plus généralement de parier sur tout ce qui tourne autour du poker.

PokerShares, site de paris sur le poker

Lorsqu’on clique sur un tournoi dans PokerShares, une liste de joueurs apparaît. Comment sont-ils choisis ?

Nous choisissons une poignée de joueurs, une liste de ceux qui participent aux plus grands tournois. Et pour les plus petits tournois comme ceux à 2000 $, nous aurons une liste de tous les joueurs.

Imaginons que quelqu’un vienne sur le site pour acheter des parts de Jason Mercier dans le tournoi à 10 000 $, mais qu’il ne le voie pas de la liste. Il peut nous demander un prix et nous lui donnerons le prix générique.

C’est-à-dire que si le taux générique est 1,3, nous garantirons que celui de Jason Mercier est aussi de 1,3 (ou moins). 

Le site est très rapide, ce qui nous permet de répondre aux demandes en deux minutes lorsque quelqu’un est disponible.

Quand tu dis « générique », est-ce que ça concerne vraiment n’importe qui ? Est-ce que je peux miser sur mon pote qui a gagné un package ?

Oui, bien sûr. Le seul problème, c’est que moins on connaît un joueur, moins le taux peut être compétitif.

Joueur de poker avec un longue barbe.
Il est possible de miser sur absolument n'importe qui.

Si un mec qu’on n’a jamais vu arrive, il peut être le pire joueur du monde ou le meilleur, donc le taux doit être élevé.

Plus un connaît un joueur, plus les taux sont justes. Les joueurs qu’on connaît bien grâce à leurs résultats sont bien plus faciles à évaluer. Mais nous devons être prudents avec les joueurs que nous ne connaissons pas.

Pour un joueur inconnu, nous pourrions appliquer un taux de 1,1, alors qu’il pourrait mériter 0,5. Nous faisons de notre mieux pour nous renseigner. Par exemple, s’il s’agit d’un joueur roumain, nous pourrions demander quelques informations à d’autres joueurs roumains. Nous faisons jouer notre réseau.

Si je mise sur quelqu’un, où va mon argent ?

Dans un compte en banque. Et dès que le joueur choisi atteint une place payée, l’argent revient sur votre compte.

Pour l’instant, nous utilisons Skrill et le virement bancaire. À terme, nous souhaiterions utiliser aussi Bitcoin. Plus on propose d’options, plus ce sera facile pour tout le monde.

Neteller sera aussi approuvé très rapidement, nous aurons donc autant d’options que possible.

Comment garantir que l’argent sera versé ?

De la même manière que sur PokerStars. Nous avons des fonds de côté si les pertes sont importantes.

Mais PokerStars est une entreprise établie, vous vous êtes tout nouveaux.

C’est vrai. Mais là, je mets ma réputation en jeu, et notre bankroll ne se résume pas à la mienne.

Pour vous donner une idée, le concept a tellement séduit que si nous perdions un million de dollars sur chacun des cinq premiers paris pris, nous ne serions quand même pas en danger : il suffirait que nous, les propriétaires, prenions un pourcentage plus faible dans les paris futurs et d’autres investisseurs des pourcentages plus importants.

Mike McDonald
"Je mets ma réputation en jeu."

La somme d’argent investie dans ce projet est très importante et est loin de se résumer à moi et à mon partenaire.

Et si quelqu’un veut acheter plus de 100 % d’un joueur ?

Cela ne nous pose pas de problème. Un joueur lui-même ne peut pas vendre plus de 100 % de ses parts, mais nous, en théorie, nous pouvons monter à l’infini, même jusqu’à 10 000 % si cela se présentait.

C’est vraiment une question de confiance. Alors évidemment, en pratique, si quelqu’un vient de créer un compte et veut acheter énormément de parts pour un petit tournoi, on va poser quelques limites.

Mais s’il s’agit d’un investisseur établi ayant une bonne réputation, il serait tout à fait possible d’acheter plus de 100 % d’un joueur.

Donc le choix de joueur sur lequel miser n’a rien à voir là-dedans ? C’est simplement entre vous et le parieur ?

Exactement. La plupart des joueurs sur lesquels des gens ont misé ici au PSC Bahamas ne sont pas au courant.

Dans la « vraie » vie, un joueur doit donner son accord pour vous vendre ses parts. Mais dans notre cas, il n’y a aucun intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur. Et c’est nous le vendeur.

Nous créons nous-mêmes les parts et nous vous les vendons.

Comment calculez-vous le taux ?

« Calculer » est un grand mot, il s’agit plutôt d’une estimation. Pour cette estimation, nous nous appuyons sur notre expérience dans le poker : taux de victoires, rakes, structure du tournoi.

Mike McDonald
"Notre objectif est que les joueurs puissent parier sur tout ce qu'ils souhaitent."

Avec le temps, la démarche deviendra plus scientifique, mais lorsqu’il s’agit d’un joueur inconnu, comme je l’ai expliqué plus haut, il n’y a rien à faire pour obtenir un chiffre précis. Mais nous faisons de notre mieux.

Qui est ton partenaire ?

C’est Veron Lammers, qui n’est pas forcément très connu dans le poker, mais qui fait partie des gens contre qui nous aurions peur de parier.

Je l’ai contacté il y a environ trois ans lorsque j’ai voulu progresser en deepstack. Via ce coaching, nous sommes devenus très bons amis et c’est comme ça que cette idée est née.

Ça me paraissait très compliqué à mettre en place, mais il a proposé de prendre en charge l’aspect « commercial » du projet : les licences, les comptes en banques, les avocats, etc.

Moi, je suis plus impliqué du côté pratique et marketing. Il n’est pas très connu parce qu’il se concentre sur les cash games high stakes en ligne depuis une dizaine d’années.

Est-ce qu’il y aura aussi d’autres types de paris, comme des prop bets ?

Oui. Pour l’instant, nous proposons déjà des prop bets, comme qui remportera le match cerveau contre IA, ou quand Joe Ingram finira son livre.

En gros, si vous voulez parier sur le fait que Antonio Esfandiari pissera dans une bouteille, vous pourrez le faire. Notre objectif, c’est que les joueurs puissent parier sur tout ce qu’ils souhaitent.

Il y a quelque temps, tu as essayé de lancer la Bank of Timex, mais ça n’a pas marché. Pourquoi les choses sont différentes cette fois-ci ?

C’était un problème légal. Mais cette fois-ci, c’est assez proche d’une activité de bookmaker pour pouvoir avoir une licence.

C’est un projet inédit dans le poker et je n’ai pas l’intention de ruiner ma réputation pour des paris. Nous ne prenons aucun risque au niveau légal.

La banque de Timex n’a duré que trois jours, mais cette fois, nous faisons les choses correctement.


Crédits photos : PokerListings / Carlos Monti et Neil Stoddart (Rational Group)



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Jason Mercier parle de son couple avec Natasha Barbour

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S’il y a bien eu un couple vedette dans le poker en 2016, c’était Natasha Barbour et Jason Mercier. Le pro PokerStars a accepté de nous en dire plus sur leur relation et leurs projets.

C’était l’une des scènes les plus marquantes des WSOP 2016. Natasha Barbour venait de sortir de la table finale d’un tournoi de NLHE à 5 000 $ en troisième place, lorsque son petit ami Jason Mercier a surgi pour se mettre à genou et la demander en mariage.

Elle a évidemment accepté et ils sont aujourd’hui mariés. Jason Mercier est revenu pour nous sur toute l’histoire.


Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Natasha et moi nous sommes rencontrés il y a environ cinq ans, via des amis en commun.

À l’époque, nous étions tous les deux en couple chacun de notre côté. Mais nous nous sommes retrouvés il y a deux ans, cette fois tous les deux célibataires.

Nous avons commencé à passer du temps ensemble, puis nous sommes devenus petits-amis, et voilà.

Pas tout à fait un coup de foudre alors.

Natahasha Barbour et son chien
Déjà trois dans la famille.

Pas tout à fait, non. Nous nous sommes appréciés lors de notre première rencontre, mais le timing n’était pas bon.

La deuxième fois, les choses ont beaucoup avancé. Nous nous sommes rendu compte que nous aimions passer du temps ensemble.

Et dans le poker, il est essentiel que ton ou ta partenaire comprenne ce que tu vis. Le fait qu’on soit tous les deux professionnels nous aide beaucoup dans notre relation.

Faire sa demande en mariage aux yeux de tous comme tu l’as fait, ça doit être sacrément flippant.

Pas tant que ça, en fait. J’étais un peu nerveux parce que c’était un peu étrange de faire ça alors qu’elle venait d’être éliminée et que tout le monde nous regardait.

Par contre, la demande en elle-même ne me stressait pas du tout. Je savais qu’elle serait surprise, mais qu’elle dirait oui.

Il fallait surtout trouver le bon moment et éviter de trébucher ou je ne sais quoi.

Mais tu as choisi un moment de déception, non ?

Pas vraiment. Quand je suis arrivé pour la voir jouer, je n’étais pas encore sûr de faire ma demande à ce moment-là.

Jason Mercier demande Natasha Barbour en mariage

Il restait six joueurs, dont un qui avait tous les jetons. Si elle était partie à tapis dès la première main avec des as et qu’elle avait perdu contre des dames, je ne me serais pas précipité pour lui faire ma demande.

Il fallait que le tournoi se termine sur une bonne note pour elle. J’espérais évidemment qu’elle allait gagner, mais au final elle était quand même passée des 120 000 $ de la sixième place à 350 000 $ de la troisième place, tout en dépassant trois joueurs [Marius Gierse, Ismael Bojang et Dominik Nitsche, NDLR] presque sans jouer de mains. Je savais qu’elle serait contente de sa performance.

Donc pour moi c’était le meilleur moment pour passer de l’autre côté de la barrière et faire ma demande.

On sait qu’on a affaire à un joueur de poker, quand même le moment de la demande dépend d’une décision stratégique.

(rires) Oui, c’est pas faux.

Avez-vous déjà fait votre lune de miel ?

Non, mais nous allons aller à Bora Bora après les Aussie Millions.

Et ensuite ? Fonder une famille ?

Mariage de Jason Mercier et Natasha Barbour

Oui ! Nous voulons avoir des enfants assez rapidement pour fonder notre famille. Après, ça dépend évidemment de plein de choses.

Ça va forcément avoir un impact sur vos vies professionnelles, puisque vous ne pourrez plus autant voyager.

Oui, mais pour l’instant on n’en est pas là, puisqu’elle n’est pas enceinte.

Alors on voyage ensemble partout, nous n’aimons pas trop être séparés trop longtemps.

Et puis voyager avec des bébés ne pose pas trop de problèmes tant qu’ils ne vont pas à l’école.

On verra bien à ce moment-là. Peut-être que je voyagerai moins ou qu’elle restera à la maison. On a le temps d’y réfléchir.

En tout cas, tu as l’air de vivre une très belle histoire.

Oui, je vis vraiment de belles choses.

Merci, et bonne chance.


Plus de photos à retrouver notamment sur les comptes Instagram de Jason Mercier et Natasha Barbour

A voir aussi en vidéo : Jason Mercier évoque ses meilleurs WSOP et sa demande en mariage



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Tokyo, future Las Vegas du Japon ?

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Après des années d'atermoiements, le Japon, par l’intermédiaire de son Premier Ministre Shinzo Abe a fait un pas vers la légalisation des casinos et ce malgré les fortes inquiétudes de la population et de l’opposition.

44 % des sondés sont contre et seuls 12 % y sont favorables, par peur de l'addiction et du blanchiment d'argent par le crime organisé.

Le 15 décembre dernier, suite à une prolongation de 3 jours de la session parlementaire, le texte a été approuvé définitivement par la Diète, constituée de la Chambre Basse (équivalent de l’Assemblée Nationale) et de la Chambre Haute (équivalent du Sénat).

Cette loi ouvre donc la porte à l’installation de « complexes de loisirs » qui accueilleront, en plus des machines à sous, roulettes, tapis verts et tables de poker, des hôtels, des centres de conférences et des arcades commerciales.

Elle ne légalise donc pas formellement les casinos ni le poker mais impose au gouvernement de définir rapidement un cadre réglementaire pour ces installations, le nombre de licences accordées, leur fiscalité et surtout les règles d'accès pour les joueurs japonais. Car dans la troisième économie mondiale, le jeu d’argent est interdit par le code pénal depuis 1907, seuls les paris sportifs et la loterie nationale peuvent être pratiqués.

Les premières ouvertures pas avant 2023 ?

Alors pourquoi des opérateurs comme MGM Resorts International, Caesars Entertainment, Wynn Resorts ou Las Vegas Sands (prêt à investir 10 Md$) se mettent-ils déjà sur les rangs, alors que si tout va bien, les premières licences pourraient être attribuée en 2019 et les premiers établissements ouvrir leurs portes en 2023 ?
La réponse, c’est un analyste d'Union Gaming qui la donne : « c'est tout simplement la prochaine et peut-être la dernière grande opportunité d'ouvrir ce genre de complexes intégrés en Asie. »

Pachinko
Le pachinko illustre les problèmes d'addiction que craint le Japon.

En fait, sous une apparence très disciplinée, les Japonais sont très joueurs (5,3 millions de personnes, soit 5 % de la population, sont dépendants aux jeux). Ils jouent notamment au pachinko (jeu local ressemblant à un billard électronique) auquel ils consacrent en moyenne 2,5 % de leurs revenus et qui dégagent un chiffre d’affaires annuel de 18,9 billions de yens soit l'équivalent de 155 Md€ (chiffres 2013). D’où peut-être l’instauration de restrictions d’accès à ces salles de jeux pour les Japonais eux-mêmes. Et l’on comprend mieux aussi pourquoi le Japon est vu comme le dernier Eldorado par les géants américains du jeu…

Néanmoins, il ne faut sans doute pas jeter la pierre à Shinzo Abe, car les estimations indiquent que « une douzaine de casinos pourraient générer, près de 16 Md€ de revenus par an ». Des revenus non négligeables donc pour l’économie du pays, pour le gouvernement, et un moyen de continuer à dynamiser l’activité touristique locale qui devrait exploser avec les Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

Après Macao et Singapour, Tokyo deviendra-t-elle donc la troisième Las Vegas asiatique ?



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Votre enfant veut devenir joueur de poker professionel : Que faire ?

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Que celui-ci vous le demande un jour ou non : Voudriez-vous que votre enfant devienne joueur de poker pro ? Comment réagir ? 6 professionnels du jeu répondent à cette question et donnent leur opinion.

La nouvelle de la paternité de Tony G a lancé de nombreuses discussions sur l’image et les valeurs que nous transmettons à nos enfants par cette profession.

Alors, est-ce que la petite Tauras Guoga suivra les pas de son père pour devenir joueuse de poker ? Ou deviendra-t-elle la prochaine présidente lituanienne ?

D’après une étude récente sur Facebook menée auprès de 5,6 millions de paires parent-enfant dans des pays anglophones, les données montrent que la petite G a plus de chances de suivre le chemin de son père et de choisir une profession similaire.

Bien que ni le poker ni la politique ne soit des choix fréquents, l’étude a tout de même montré que vous aviez cinq fois plus de chance de faire carrière dans l’armée si votre père était lui-même militaire. Et si votre mère est une infirmière, vous avez quatre fois plus de chance de choisir une profession médicale.

L’hérédité des stars ?

L’influence que nous avons sur nos enfants est indéniable. Ce sont nos valeurs et nos croyances qui forment la base de leur éducation et de leur personnalité, dès leurs plus jeunes années.

Antanas Guoga alias Tony G
La petite Tauras suivra t-elle les traces de son père ?

Ces principes, nous les oublions pendant 30 ans, jusqu’à ce qu’un thérapeute nous force à les déterrer.

Mais dans un monde où un septuagénaire sans aucune expérience en politique et avec des principes moraux douteux peut devenir président du pays le plus puissant du monde, tout est possible.

Est-ce que les joueurs de poker du futur naîtront des gènes des stars d’aujourd’hui ?

Alors que pensent les stars de la possibilité que leurs enfants deviennent le prochain Phil Ivey ?

Toujours la même réponse

J’ai demandé leur avis à six joueurs de poker professionnels. Je leur ai demandé s’ils voulaient que leurs enfants suivent leur exemple.

La réponse a été assez unanime : non. Pas de surprise. J’ai souvent posé cette question en interview, et la réponse est toujours la même.

Mais pourquoi cela ?
Et surtout faut-il prendre cette unanimité au pied de la lettre ?

1. Le casino

Si les joueurs de poker sont assez réticents à ce que leurs enfants deviennent eux-mêmes joueurs, c’est en partie à cause du temps passé dans les casinos.

Mike Gorodinsky, ancien joueur de l’année des World Series of Poker (WSOP) nous l’a expliqué :

Mike Gorodinsky
"Le poker est un jeu égoïste."

« J’essaierais de dissuader mes enfants de faire du poker leur profession. Le poker est un monde très égoïste et demande de passer beaucoup de temps dans les casinos, des endroits peu recommandables. »

Et si ce que dit Jim Rohn est vrai, vous deviendrez la moyenne des cinq personnes avec qui vous passez le plus de temps. Donc Mike n’a pas tort.

Il est difficile de séparer le poker professionnel des autres jeux d’argent, surtout quand tout est fait pour rendre fous vos récepteurs de la dopamine.

Les jeux d’argent ne sont pas mauvais en tant que tels, mais tout au casino est fait pour perdre le contrôle.

2. Le poker est égoïste

Mike a également qualifié le poker de discipline « égoïste », et c’est effectivement une raison fréquemment invoquée par les joueurs de poker.

Le poker tend pourtant à contribuer à la société. Raising for Effective Giving (REG) en est un excellent exemple.

Mais effectivement, si vous voulez un métier qui ait un impact direct sur le monde, le poker n’est pas au niveau. 

3. Le poker est un piège

Vainqueur d’un bracelet aux WSOP, Andrew Barber a réussi à faire du poker un vecteur de son altruisme. Il donne en effet un pourcentage de ses gains à des causes humanitaires. Mais voudrait-il que ses enfants suivent son exemple ?

« Je n’encouragerai jamais mes enfants à devenir joueurs professionnels, mais je leur apprendrai à jouer. Le poker m’a beaucoup appris, mais beaucoup de joueurs se retrouvent "coincés" et ça les empêche d’avancer. »

joueur de poker avec un patch 888
On devient notre boulot.

Tu finis tes études, tu veux prendre ton indépendance. Gagner un peu d’argent. Un pote te parle d’un boulot dans un cabinet de comptable.

Tu prends le poste en te disant que tu trouveras mieux, que tu trouveras ta vocation. Et puis 40 ans plus tard, tu bois un coup au bar et quand on te demande ce que tu fais dans la vie, tu réponds « comptable ».

On devient nos professions, et c’est encore plus vrai dans le poker.

Mais le reste du monde ne voit pas le poker comme une carrière. Il est difficile d’obtenir un crédit, quasi impossible d’acheter ou de louer une maison. Et c’est encore plus dur d’essayer de se faire un CV « solide ». Le poker, c’est un piège.

Et puis la communauté du poker est vraiment très spéciale. Si tu décides d’arrêter de jouer, tu ne vas plus voyager autant pour voir tes amis. C’est difficile.

Et ne parlons même pas de l’ego. Les joueurs de poker ont tendance à être un peu trop pourvus en termes d’ego et c’est pour cela qu’ils ont souvent du mal à ravaler leur fierté, à arrêter le poker et à trouver quelque chose de plus constructif à faire.

4. Le poker demande beaucoup de temps

Ancien joueur de l’année du World Poker Tour (WPT), Anthony Zinno n’aimerait pas non plus que ses enfants deviennent joueurs de poker professionnels. Pour lui, c’est surtout un problème de temps.

Anthony Zinno aux WSOP 2016
"On ne peut pas tabler sur le poker."

« Je n’encouragerai pas mes futurs enfants à devenir joueurs professionnels. Je pense que je jouerai avec eux, mais je n’ai pas l’intention de promouvoir le poker comme une source de revenus fiable.

C’est beaucoup trop exigeant en termes de temps, d’énergie et d’investissement pour arriver à un bon équilibre de vie. »

Ce que dit Zinno est intéressant. Si les gens jouent au poker, c’est surtout pour gagner de l’argent. Mais l’argent n’est pas ce qu’il y a de plus précieux dans la vie : c’est le temps.

Si vous passez 12 heures par jour à jouer au poker, est-ce vraiment la meilleure manière d’utiliser votre temps ? Que pourriez-vous faire d’autre à la place ?

5. Le poker est dur

Voici ce que le multiple vainqueur de bracelets WSOP Dominik Nitsche pense de la question :

« Je ne pense pas que j’encouragerai mon fils à devenir joueur professionnel. Ne serait-ce qu’aujourd’hui, il est déjà trop tard pour se lancer dans le poker et devenir vraiment riche, gagner plus de 500 000 $/an en EV.

Dominik Nitsche
"Changer d'avis ? Peut-être..."

Le poker n’est plus la mine d’or qu’il était. Je suis sûr qu’il y a de meilleurs moyens de devenir riche désormais. 

Mais bon, les choses peuvent évoluer et si le poker est toujours assez simple quand mes enfants auront l’âge d’y jouer, peut-être que je changerai d’avis. Mais à mon avis, il y a peu de chances que ça arrive. »

Revenons-en à Gorodinsky :

« C’est vrai, ce qu’on dit du poker : c’est une manière très difficile de se faire de l’argent facile. »

Je ne suis pas d’accord avec Nitsche et Gorodinsky. Je suis comme Donald Trump, je crois qu’on peut réussir dans n’importe quoi.

Et pour moi le poker est finalement assez facile à maîtriser. Avec toutes les professions difficiles, stressantes qui existent, comment les comparer au poker ?

Votre enfant a le même horizon que vous

Si tous les joueurs interrogés conseillent à Bébé G de ne pas se lancer dans le poker professionnel, ils veulent tous que leurs enfants sachent jouer pour profiter des bons côtés du poker.

joueur de poker souriant
Le poker reste un super hobby.

Gorodinsky lui-même a expliqué qu’il encouragerait ses enfants à jouer au poker et à d’autres jeux pour qu’ils apprécient la théorie du jeu, la compétition et la psychologie.

Zinno, lui, pense qu’enseigner le poker à ses enfants est bon « pour leur cerveau ». Barber a admis que le poker lui a beaucoup appris. Nitsche aussi, d’ailleurs, lorsqu’il a évoqué toutes les compétences acquises grâce au poker.

William Martin, auteur du livre The Parent’s Tao Te Ching, un livre à succès sur l’éducation, estime qu’il est très difficile de faire que ses enfants aient un horizon plus large que le sien. Je suis d’accord.

Je fais de mon mieux pour changer ma manière de fonctionner, ancrée en moi par mes parents et les normes sociétales. J’essaye de faire en sorte que mes choix professionnels peuvent guider mes enfants. 

Du coup, je me pose la question : 

Pourquoi les joueurs de poker choisissent-ils de passer la majorité de leur temps assis pour un jeu auquel ils ne voudraient pas que leurs enfants jouent, alors que c’est justement ce qui, statistiquement, les rend d’autant plus susceptibles de le faire ?

Et vous qu’en pensez-vous ?


► A lire aussi : A quel âge apprendre à jouer au poker ?



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Damien Steel : « Le poker est un outil parfait pour les start-ups »

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À 38 ans, Damien Steel est directeur général de l’un des principaux fonds de capital-risque du Canada, OMERS Ventures.

En charge des investissements dans la technologie, les médias et la télécommunication (TMT), Steel a fait de l’investissement dans de toutes nouvelles start-ups sa spécialité.

Mais il est aussi un passionné de poker, une passion dans laquelle il s’est replongé récemment grâce à sa femme.

Alors comment se recoupent ses deux spécialités ?

Steel a récemment écrit un article pour expliquer pourquoi tous les entrepreneurs devraient jouer au poker. Nous avons pu le rencontrer au PokerStars Championship des Bahamas pour en savoir plus.

(Steel a atteint le Jour 4 du Main Event pour finalement terminer 21è pour 24 640 $, NDLR)


Présente-nous un peu ton travail.

Mon travail consiste en grande partie à trouver des entrepreneurs et des entreprises en lesquelles je crois et à investir chez eux, mais aussi à participer à leur conseil d’administration pour faire grandir leur entreprise et, finalement, la vendre.

Est-ce que tu conseilles à tes employés de jouer au poker ?

Pas forcément à mes employés, mais je suis de nombreux entrepreneurs qui ont soif d’informations et qui essayent de lancer leur entreprise.

Ces 20 dernières années, j’ai compris qu’il y avait énormément de similitudes entre le poker et le monde des affaires.

Damien Steel conférence
"On a pas toujours beaucoup de temps pour évaluer les gens."

Dans le poker, il faut prendre les bonnes décisions avec des informations très limitées. C’est quasiment pareil quand on crée son entreprise

On se lance dans quelque chose de nouveau, de très risqué, et on prend des décisions cruciales avec des informations très partielles.

Le poker est un bon moyen d’acquérir certaines compétences de savoir-être qui sont utiles au quotidien quand on crée son entreprise.

Et toi, tu joues depuis longtemps ?

J’ai commencé à jouer il y a 15 ans, avant le boum Moneymaker, puis je m’y suis encore un peu plus investi après le boum.

Après mon mariage il y a 5 ans, j’ai pris du recul pour me consacrer à d’autres choses. L’année dernière, plusieurs événements malheureux m’ont poussé à réfléchir.

Et un jour, ma femme m’a dit : « Tu devrais jouer plus au poker si c’est une vraie passion. »

Ta femme t’a dit ça ? C’est rare dans le poker.

Je sais. Je suis probablement le mec le plus chanceux du monde. Et donc me voilà. Dès que je repère un tournoi qui m’intéresse dans un endroit sympa, j’y vais.

Il n’y a rien de mieux que de pouvoir profiter de ma passion à une table pleine de joueurs venus du monde entier.

Tu t’impliques dans beaucoup de mains.

S’il y a bien quelque chose qui caractérise les jeunes entrepreneurs, et moi aussi, c’est l’impatience. Mais ce que je fais aussi, c’est que pendant les 90 premières minutes de jeu, j’essaye de recueillir le plus d’informations possible sur mes adversaires.

Damien Steel 3
"Bluffez le marché !"

D’un point de vue technique, je ne suis peut-être pas le meilleur joueur du monde, et je suis sûr que tous les génies des maths du poker diraient que je fais souvent des choses incorrectes de ce point de vue là, mais j’aime parler aux gens pour comprendre ce qu’ils font et qui ils sont.

Dans ma vie professionnelle, je n’ai pas beaucoup de temps pour évaluer les gens en face de moi. En un mois, je dois décider s’ils ont ce qu’il faut pour devenir un bon entrepreneur avant d’investir ou non.

Au poker, c’est pareil. Il faut déterminer qui est bon et le style de chaque joueur très rapidement.

S’il y a une chose que je dois reprocher au poker d’aujourd’hui, c’est que l’aspect social a presque disparu. L'autre jour, c’était la première fois depuis longtemps que j’étais à une table où personne n’écoutait de musique.

Il y avait quelques pros à la table, comme Ryan Reiss, qui est probablement l’un des joueurs pros les plus sympas que j’aie croisés. Son rôle d’ambassadeur lui tient vraiment à cœur et il fait tout pour rendre le poker plus amusant.

J’en ai discuté avec lui : si j’étais pro et que je gagnais ma vie grâce au poker, je ferais tout pour que les amateurs passent un bon moment. Sinon ils arrêtent de jouer et l’argent ne fait que circuler, sans injection.

Évidemment il s’agit de gagner sa vie, mais autant que ce soit sympa pour tout le monde.

Est-ce que tu arrives à évaluer les compétences poker des gens que tu rencontres au travail ?

C’est une question de savoir-être. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques, mais il est essentiel que ce soit des risques calculés. Il faut faire la différence entre des risques inconsidérés et savoir recueillir des informations pour prendre des risques calculés.

Comme la différence entre un bluff très élaboré et une simple mise ?

Exactement. Et puis il faut aussi être toujours stratégique, calculer tous les résultats possibles et la réaction à chacun d’entre eux.

Damien Steel
"Au poker comme en entreprise il faut savoir prendre des décisions cruciales avec des informations limitées."

En tant qu’entrepreneurs, on ne peut pas contrôler grand-chose dans une entreprise, sur le marché, la concurrence, etc. Tout ce qu’on peut faire, c’est faire de son mieux et savoir réagir à tous ces éléments extérieurs. C’est la même chose dans le poker.

Ce qui est très important aussi pour les entrepreneurs de start-ups, c’est d’avoir un produit adapté au marché avant que j’investisse. Vous pouvez avoir la technologie la plus cool du monde, si personne n’est prêt à l’acheter, alors je ne vais pas investir.

C’est là qu’on explique aux entrepreneurs qu’il faut bluffer. Inventer le produit jusqu’à ce que quelqu’un soit prêt à l’acheter. Il faut bluffer le marché.

Imaginons que vous ayez créé un élément de logiciel qui permet de chercher des clients automatiquement, mais que le logiciel n’existe pas encore.

Payez des jeunes pour écumer Internet à la recherche d’entreprises prêtes à payer pour ce produit, tout en l’élaborant en parallèle.

Ce n’est pas un plan à long terme, mais à court terme ça suffit pour créer la demande avant d’avoir l’argent.

Estimes-tu que le poker devrait faire partie intégrante de la formation des jeunes entrepreneurs ?

Je n’en sais rien. Les jeunes entrepreneurs subissent une pression énorme. Tout ce qui peut leur permettre de l’évacuer est une bonne chose, surtout si cela permet de développer certaines compétences.

Mais le poker est déjà extrêmement populaire. L’année dernière, nous avons organisé deux tournois caritatifs à Toronto, limités à 100 places par tournoi. Mais nous aurions facilement pu vendre au moins 300 places. Les entrepreneurs adorent déjà le poker.


Plus sur le poker et le monde de l'entreprise et du travail :

15 Leçons du poker pour les entrepreneurs Pourquoi les hommes d'affaires les plus riches sont-ils obsédés par le poker à hauts enjeux ? Poker et team building Peut-on indiquer le poker sur son CV ?

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Concours de Noël : Les Résultats et Gagnants !

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Retrouvez les réponses aux questions de notre grand quiz de Noël et bien sûr les noms des gagnants. Tous remportent l'un des 18 lots exclusifs mis en jeu !

Vous avez été 849 à participer à notre nouveau grand concours de Noël en fin d'année dernière. 759 d'entre vous auront donné toutes les bonnes réponses aux 15 questions du quiz !

Avant de dévoiler le nom des heureux gagnants tirés au sort (en fin d'article), voici tout d'abord les réponses aux questions.


Les Réponses au Quiz

1- Qui est le nouveau Champion du Monde de poker (WSOP 2016) ?

Qui Nguyen
Gordon Vayo
Martin Jacobson
Phil Hellmuth

Qui Nguyen s'est imposé en 2016 dans le plus prestigieux des tournois, le Main Event des WSOP.
Gordon Vayo était finaliste. Martin Jacobson avait lui été champion en 2014.


2- Quelle est la nationalité du vainqueur de la Battle of Malta 2016 prénommé Robert ?

Française
Maltaise
Américaine
Suédoise

Robert Berglund, vainqueur de la BOM 2016, est Suédois.


3- Quel grand circuit de poker cessera d'exister à la fin de l'année, avant d'être remplacé par les PokerStars Championship ?

WSOP Circuit
European Poker Tour
World Poker Tour
888 Poker Live

C'est bien l'EPT qui a tiré sa révérence en décembre dernier à Prague, après 13 saisons.


4- De quel autre jeu que le poker le November Nine Griffin Benger était-il un champion ?

Hearthstone
FIFA
Dota 2
Counter Strike

Griffin Benger est un ancien champion de Counter-Strike.


5- Qu'est-ce qu'un "tell" au poker ?

Un signe ou comportement qui trahit son jeu
Un acte de triche qui consiste à dire ses cartes
L'autre nom de l'as de pique
Un joueur particulièrement désagréable

Les joueurs recherchent toujours les tells chez leurs adversaires... et essayent de masquer les leurs !


6- Quelle équipe a remporté la première Global Poker League cette année ?

Moscow Wolverines
Paris Aviators
Montreal Nationals
Berlin Bears

La franchise canadienne emmenée par Marc-André Ladouceur a remporté la première GPL, devant les Berlin Bears en finale.


7- Combien d'entrées a enregistré la Battle of Malta 2016 en novembre dernier ?

888
1804
1813
2107

1813 participants ont été enregistrés à la BOM 2016, soit un nouveau record.
C'était l'année précédente que le tournoi principal avait enregistré 1804 entrées. Et ils avaient été 888 en 2013.


8- Où ont eu lieu les premiers tournois du WSOP Circuit en France ?

Aviation Club de France
Cercle Clichy-Montmartre
Casino Barrière d'Enghien-les-Bains
Casino Barrière de Cannes

Le WSOP Circuit a choisi Paris pour sa première dans l'Hexagone, et le Cercle Clichy (CCM).
A noter que l'ACF est fermé depuis 2014.


9- Quelle est l'innovation principale de la Global Poker League ?

L'équipe gagnante est reçue à la maison blanche
Les joueurs sont enfermés dans un cube
Les joueurs n'ont pas le droit de boire ni de manger
Les joueurs voient les cartes de leurs adversaires mais pas les leurs

Ce fut l'aspect le plus spectaculaire de la GPL, un cube géant sans tain, deux joueurs se faisant face à face à l'intérieur, sans qu'ils puissent voir au dehors.


10- Quel joueur belge était finaliste du Main Event des WSOP cette année 2016 ?

Davidi Kitai
Pierre Neuville
Kenny Hallaert
Michael Gathy

Que de grands joueurs de poker belges dans cette liste ! Mais c'est bien Kenny Hallaert qui est parvenu en table finale des November Nine en 2016 - il aura terminé 6è.
Pierre Neuville avait réussi la même grosse performance l'année d'avant.


11- Comment s'appelle le casino où sont organisés les World Series of Poker ?

Aria
Bellagio
Rio
Caesars Palace

Bien que ce soit au groupe Caesars qu'appartiennent les WSOP, ceux-ci ont toujours lieu au Rio légèrement à l'écart du Strip, et ce depuis 2005.


12- Combien de bracelets les joueurs français ont-ils ramené de Vegas et des WSOP cette année ?

0
1
3
5

Eh oui, la France a fait chou blanc à Vegas cette année 2016, malgré 10 finales dont 2 deuxièmes places.
Le dernier bracelet français remonte en fait à 2014 (victoires de Pierre Milan et Hugo Pingray).


13- Quel(le) joueur ou joueuse n'a t-il (elle) pas été interviewé(e) sur PokerListings France cette année ?

Sarah Herzali
Davidi Kitai
Vanessa Hellebuyck
Guillaume Darcourt

Vous pouvez lire ou relire les interviews de Sarah Herzali, Davidi Kitai et Vanessa Hellebuyck.


14- A la fin d'une main de poker, votre combinaison est 7-8-9-10-Valet à coeur. Qu'est-ce que vous avez ?

Une quinte
Une couleur
Une quinte flush
Une quinte flush royale

Une quinte de la même couleur est une quinte flush.
Seulement si celle-ci est hauteur as (10-J-Q-K-A) alors on l'appelle quinte flush royale, la combinaison la plus forte du poker.


15- Quelle est l'année de création de PokerListings ?

1998
2003
2007
2010

PokerListings a été lancé en 2003. La bonne réponse se trouvait donc tout en bas de la page (à côté du copyright). ;)


Les Gagnants

Bravo à tous et bien sûr aux joueurs qui auront répondu correctement aux 15 questions.

Les gagnants et fans de notre page Facebook au moment du concours (comme le stipulait le règlement) ont été tirés au sort :

1er Prix : Une boîte du jeu Poker Champ

- Alain Sauvion

2è Prix : Un triangle décoratif en verre "All-in" exclusif Battle of Malta

- Gisele Petrolesi

3è Prix : Un sac-banane Battle of Malta

- Aline Courrelongue

4è au 8è Prix : Un livre Poker Techno Quiz (volume 2, 3 ou 4)

- Xavier Maurin
- Mariejose Keith
- Véronique Sabatier
- Fabien Didou
- Camille Watremez

9è au 18è Prix : Un jeu de cartes exclusif Battle of Malta

- Thibaut Tetu
- Marie Gregoire
- Jean-Pierre Hamon
- Daniel-Louis Piccoli
- Daniel Burette
- (gagnant ne s'étant pas manifesté) -> Severine Prosen
- Eliane Escoffier
- (gagnant ne s'étant pas manifesté) -> Eudes Thomas
- David Guarido y Orduna
- Stéphanie Louette


Les gagnants vont à présent être contactés à l'adresse e-mail renseignée lors de leur participation.
Ceux-ci auront jusqu'au lundi 30 (inclus) pour nous répondre et nous transmettre leurs coordonnées pour l'envoi du lot.
Tout gagnant ne répondant pas à notre e-mail dans les temps sera déclaré perdant, et un autre participant (ayant correctement répondu aux questions et dont la participation est valide) sera tiré au sort en remplacement.



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