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Les joueurs de poker et l’alcool : Negreanu se confie

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Le bon sens vous conseille de rester sobre, au moins durant les évènements d’une certaine importance. Cependant, les joueurs de poker ont souvent eu une relation ambivalente avec la bouteille.

Parmi les gagnants du Main Event des World Series of Poker qui aimaient lever le coude, on se rappellera entre autres de Bill Smith (1985), Scotty Nguyen (2008), Greg Merson (2012) et Stu « The Kid » Ungar (1980, 81 et 97).

Mais parmi ceux qui pratiquent ce jeu à un niveau élevé, les personnages ayant un style de vie « ascétique » (sobre) similaire à celui des athlètes ne manquent pas : c’est le cas par exemple de l’Américain de 26 ans Dan Colman, qui a d'ailleurs inauguré 2017 avec un gain de 760 000 $ en obtenant la troisième place dans le High Roller du PokerStars Championship des Bahamas.

Ivrognes mais sportifs

Alors la consommation excessive d’alcool est-elle une pratique répandue parmi les joueurs de poker ? Selon une recherche conduite il y a quelques temps sur un échantillon de joueurs anglais du site Jackpot.co.uk, il semblerait que oui. 23% des joueurs de poker interrogés ont ainsi admis boire plus qu’il est recommandé pour rester en bonne santé.

Ceci étant et par rapport à d’autres catégories de joueurs, ceux de poker sont ceux qui pratiquent le plus d’activités physiques (58 % en font plus que le niveau recommandé).

Adolescence alcoolique

Daniel Negreanu est un homme qui, au moins dans sa jeunesse, aimait beaucoup boire. Il a finalement réussi à ne pas se faire prendre par le démon de la bouteille, ainsi qu’il le raconte dans un article publié il y a quelques temps dans la revue Card Player :

Daniel Negreanu
Daniel Negreanu a su contrôler son goût pour l'alcool.

« J’ai commencé à jouer au poker quand j’avais 16 ans. A l’époque, j’avais déjà une certaine connaissance de l’alcool : ma première expérience en ce sens remonte à mes 13 ans ».

Mais quand il était adolescent, Negreanu haïssait la cigarette et il avait une grande peur des drogues.

« Croyez-le ou non, mais je n’ai jamais fumé un joint » assure le joueur. Le grand frère de Negreanu, qui l’avait découvert en train de fumer une cigarette normale, avait été clair : « si tu le fais encore, je te brise le cou. »

L’alcool représentait alors la seule possibilité d’évasion pour le joueur de poker, qui précise encore : « Je n’ai jamais été victime de ses effets délétères, du moins à l’adolescence ».

Poker et musique reggae

Les premières parties du joueur d’origine roumaine ont eu lieu dans la maison d’amis plus âgés. Elles représentaient surtout des occasions de faire la fête, souvent accompagnées par la musique de Bob Marley : « Avant l’âge de 18 ans, je ne me souviens pas d’avoir pris part à une session de jeu en étant sobre », se souvient Negreanu.

A 8 heures le soir, en compagnie d’autres jeunes collègues, Daniel aimait aussi fréquenter les théâtres aux lumières rouges ou se consacrer au billard, au bowling ou au « mille », un jeu proche de la canasta. Et en ces occasions, les alcools ne manquaient pas…

Ce n’est que plus tard, en accédant à un club privé du nom de Check’N Raise qui ne permettait pas la consommation d’alcool, que le garçon comprit la fascination pour le poker « avec la tête claire ».

Le jeu d'abord, on boit après

Puis, quand tout cela est devenu une profession, huit heures par jour et cinq jours par semaine, Negreanu a décidé de garder ses distances avec l’alcool parce qu’ « une bière attire l’autre. »

« J’ai conscience de ma tendance » explique le joueur, qui pour cette raison reste totalement sobre pendant ses heures de travail, suivant le principe « First gambling, drink later » (d'abord le jeu, on boit après).
A lire aussi

Drogues, alcool : Quelle influence sur votre jeu et votre santé Alcool, joints et Provigil : Les drogues les plus répandues au poker

Nous avions débuté par Scotty (en photo), on termine avec une vidéo-compilation du facétieux joueur... quelque peu éméché.



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WSOP 2017 : Le Programme et le Calendrier complet

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Retrouvez le calendrier officiel des WSOP 2017, avec le programme complet et toutes les nouveautés de ces World Series of Poker 2017.

Le Rio All Suite Hotel & Casino et les 200 000 m² de son Convention Center accueillent les World Series of Poker pour la 13ème année de suite. La 48è édition de ces Championnats du Monde de poker aura lieu du 30 mai au 17 juillet.

Le Main Event à 10 000$ conclura comme toujours l'été et cette traditionnelle grande messe annuelle du poker (plus de 107 000 participants en 2016), lorsque la table finale des November Nine sera connue le 17 juillet. La finale sur 3 jours reprendra fin octobre/ début novembre.

74 épreuves à bracelet sont au programme de ces World Series of Poker 2017, soit 5 de plus que l'an passé.

La répartition du nombre de tournois par buy-in est la suivante :

< 1000$ : 6 tournois (+2) 1000$+ : 11 tournois (-1) 1500$ : 23 tournois (=) 2000-2500$+ : 5 tournois (+1) 3000$ : 7 tournois (=) 5000$ : 3 tournois (=) 10000$ : 16 tournois (+3) 25000$ et + : 3 tournois (=)

Quoi de neuf pour cette édition 2017 ?

Comme chaque année Caesars Entertainment et les WSOP proposent un certain nombre de nouveautés, qu'il s'agisse de changements à des tournois existants (buy-in, structure...) ou bien sûr l'ajout de toutes nouvelles épreuves.
En 2017 ce sont 8 nouveaux tournois qui sont à signaler :

Un nouveau tournoi en équipe (Tag Team No-Limit Hold'em) à 10 000$ de droit d'entrée aura lieu en plus de celui à 1 000$ créé l'an dernier. Les équipes seront toujours composées de 2 à 4 joueurs, pour ce tournoi qui sera la deuxième au programme juste après le traditionnel Casinos Employee event.

casino Rio Las Vegas
Le Rio

Au chapitre des nouvelles épreuves, on retrouve un nouveau tournoi disputé en ligne, de No-Limit Hold'em à 333$, avec 333 333$ de prizepool garantis et des ré-entrées illimitées.

Grosse innovation avec le "Giant" à 365$, un tournoi qui se déroulera d'abord sur cinq vendredis, où l'argent sera atteint dès chacun de ces Jours 1. Tous les joueurs encore en course toucheront le prix de la dernière place payée de la nuit, puis seront qualifiés pour le Jour 2 avec le reste du prizepool restant. Un concept original à juger sur pièces.

Les amateurs de tournois deepstack (à tapis profonds) seront ravis avec le "Marathon" à 2 620$, qui verra les joueurs démarrer avec un tapis de 26 200 jetons, pour des niveaux d'1h40 (100 minutes) ! Un tournoi qui se jouera sur cinq jours.

Un Super Turbo Bounty à 1 000$ avec 300$ de prime par joueur et des niveaux de 20 minutes fait également partie des nouveautés cette année.
Moins révolutionnaire, un tournoi Championship à 10 000$ de Pot-Limit Omaha Hi-Lo s'inscrit lui aussi au programme.

Un bracelet en or des WSOP
Toujours plus de bracelets (74) à la gagne.

Tandis que l'on atteindra la fin du mois de juin, les amateurs de Mixed Games pourront tenter leur chance dans le Mixed Big Bet à 2 500$ avec 7 variantes incluses (voir détails ci-dessous au 30 juin).

Enfin en grand frère du nouveau tournoi en ligne à 333$, on aura aussi droit à un High Roller WSOP.com à 3 333$, toujours avec des ré-entrées illimitées et sur un jour.

Les changements majeurs ayant eu lieu l'an dernier (15% des joueurs payés, tapis de départ augmentés, inscriptions en ligne, modifications dans les heures de début...), la seule réelle innovation pour 2017 satisfera les joueurs réglant leur(s) droit(s) d'entrée par carte bancaire, puisqu'en plus du cash et des jetons de casino, les cartes font désormais partie des moyens de paiement autorisés jusqu'à 10 000$.

A noter enfin que la garantie du Colossus passe de 7 à 8 millions de dollars (mais avec 21 613 entrants le prizepool avait de toute façon atteint près de 11 millions l'an dernier).

On notera en revanche la disparition du tournoi "Top Up" pour lequel il était possible de gagner (ou acheter) des jetons supplémentaires, du Summer Solstice, ou encore du Mixed Triple Draw.


L'intégralité de ces WSOP 2017 sera comme chaque année à suivre sur PokerListings, avec tous les résultats, un suivi complet avec statistiques exclusives, interviews, vidéos, et l'ensemble des performances des joueurs Français et Belges !


Calendrier officiel des World Series of Poker 2017
:

Légende :
- En vert, les nouveaux tournois.
- En bleu, les Championship events à 10.000$.
- En orange, les tournois à gros buy-in.
- En marron, les autres tournois "spéciaux".

Les heures sont indiquées en heures locales (-10 heures par rapport à la France en été).

Une version téléchargeable en PDF est disponible en cliquant ici.


Mercredi 31 Mai

Event 01 (11h00) - 565 $ Casino Employees No-Limit Hold'em (sur 2 jours)

C'est la tradition, les WSOP débutent chaque année par l'épreuve réservée aux employés de casino et de l'industrie du poker.
Une ré-entrée autorisée.

Event 02 (15h00) - 10 000 $ Tag Team No-Limit Hold'em Championship (sur 3 jours)

2 à 4 joueurs par équipe. Chaque membre de l'équipe gagnante remporte un bracelet.


Jeudi 1er Juin

Event 03 (11h00) - 3.000 $ No-Limit Hold'em Shootout (sur 3 jours)

Cap à 2000 joueurs.

Event 04 (15h00) - 1.500 $ Omaha Hi-Lo (sur 3 jours)


Vendredi 2 Juin

Event 05 (10h00 et 16h00) - 565 $ The Colossus III - No-Limit Hold'em (sur 6 jours)

Six Jours 1 sont prévus : Jour 1A à 10h, Jour 1B à 16h, Jours 1C et D le lendemain aux mêmes heures, Jours 1E et 1F le dimanche.
Les joueurs éliminés lors d'une manche du Jour 1 peuvent se réinscrire lors de n'importe laquelle des manches suivantes du Jour 1 (1 ré-entrée autorisée par manche).

8 millions de dollars de dotation garantie, dont 1 million pour le vainqueur.

Event 06 (15h00) - 10.000 $ Seven Card Stud Championship (sur 3 jours)


Samedi 3 Juin

(10h00 et 16h00) Jours 1C et 1D du Colossus.

Event 07 (15h00) - 2.500 $ Mixed Triple Draw Lowball Limit (sur 3 jours)

Les variantes jouées ici sont le A-to-5, le 2-to-7, et le Badugi.

Event 08 (15h33) - 333 $ WSOP.com Online No-Limit Hold'em (sur 1 jour)

Tournoi intégralement disputé en ligne sur le site des WSOP pour le Nevada. Ré-entrées illimitées.


Dimanche 4 Juin

(10h00 et 16h00) Jours 1E et 1F du Colossus.

Event 09 (15h00) - 10.000 $ Omaha Hi-Lo Championship (sur 3 jours)


Lundi 5 Juin

Event 10 (11h00) - 1.000 $ Tag Team No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

2 à 4 joueurs par équipe. Chaque membre de l'équipe gagnante remporte un bracelet.

Event 11 (15h00) - 1.500 $ Dealers Choice 6-handed (sur 3 jours)

Les 19 variantes parmi lesquelles les joueurs peuvent choisir sont le No-Limit Hold'em, le Limit Hold'em, le Razz, le 7-Card Stud, le 7-Card Stud Hi-Lo, le 7-Card Stud Hi-Lo "regular", le Pot-Limit Hold'em, le Pot-Limit Omaha, le Pot-Limit Omaha Hi-Lo, le Big O, le Limit Omaha, l'Omaha Hi-Lo, le 2-to-7 Triple Draw Lowball, l'A-to-5 Triple Draw Lowball, le Badugi, le Badeucy, le Badacy, le 2-to-7 Draw Lowball, et le 5-Card Draw.


Mardi 6 Juin

Event 12 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 13 (15h00) - 1.500 $ No-Limit 2-7 Draw Lowball (sur 3 jours)


Mercredi 7 Juin

Event 14 (11h00) - 1.500 $ H.O.R.S.E. (sur 3 jours)

Les 6 variantes jouées sont le Limit Hold'em, l'Omaha Hi-Lo, le Seven-Card Razz, le Seven-Card Stud, et le Seven-Card Hi-Lo.

Event 15 (15h00) - 10.000 $ Heads-Up No-Limit Hold'em Championship (sur 3 jours)

Cap à 512 joueurs.


Jeudi 8 Juin

Event 16 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em 6-handed (sur 3 jours)

Event 17 (15h00) - 10.000 $ Dealers Choice 6-handed Championship (sur 3 jours)

Les 19 variantes parmi lesquelles les joueurs peuvent choisir sont le No-Limit Hold'em, le Limit Hold'em, le Razz, le 7-Card Stud, le 7-Card Stud Hi-Lo, le 7-Card Stud Hi-Lo "regular", le Pot-Limit Hold'em, le Pot-Limit Omaha, le Pot-Limit Omaha Hi-Lo, le Big O, le Limit Omaha, l'Omaha Hi-Lo, le 2-to-7 Triple Draw Lowball, l'A-to-5 Triple Draw Lowball, le Badugi, le Badeucy, le Badacy, le 2-to-7 Draw Lowball, et le 5-Card Draw.


Vendredi 9 Juin

Event 18 (11h00 et 16h00) - 565 $ Pot-Limit Omaha (sur 3 jours)

Ré-entrées illimitées.

Event 19 (11h00) - 365 $ The Giant (Jour 1 de la première semaine ; sur 3 jours)

Ré-entrées illimitées.


Samedi 10 Juin

Event 20 (10h00) - 1.500 $ Millionnaire Maker (Jour 1A ; sur 5 jours)

Event 21 (15h00) - 1.500 $ Eight-Game Mix 6-handed (sur 3 jours)

Les 8 variantes jouées sont le Limit Hold'em, l'Omaha Hi-Lo, le 7-Card Stud, le Razz, le 7-Card Stud Hi-Lo, le No-Limit Hold'em, le Pot-Limit Omaha, et le Limit 2-7 Triple Draw Lowball.


Dimanche 11 Juin

(10h00) Jour 1B du Millionnaire Maker

Event 22 (15h00) - 10.000 $ No-Limit 2-7 Lowball Draw Championship (sur 3 jours)


Lundi 12 Juin

Event 23 (11h00) - 2.620 $ The Marathon (sur 5 jours)

Niveaux de 1h40. Tapis de départ de 10x le buy-in.

Event 24 (15h00) - 1.500 $ Limit Hold'em (sur 3 jours)


Mardi 13 Juin

Event 25 (11h00) - 1.000 $ Pot-Limit Omaha (sur 3 jours)

Event 26 (15h00) - 10.000 $ Razz Championship (sur 3 jours)


Mercredi 14 Juin

Event 27 (11h00) - 3.000 $ No-Limit Hold'em 6-handed (sur 3 jours)

Event 28 (15h00) - 1.500 $ Limit 2-7 Lowball Triple Draw (sur 3 jours)


Jeudi 15 juin

Event 29 (11h00) - 2.500 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 30 (15h00) - 10.000 $ H.O.R.S.E. Championship (sur 3 jours)

Les 6 variantes jouées sont le Limit Hold'em, l'Omaha Hi-Lo, le Seven-Card Razz, le Seven-Card Stud, et le Seven-Card Hi-Lo.


Vendredi 16 Juin

Event 31 (10h00) - 1.000 $ Seniors No-Limit Hold'em Championship (sur 3 jours)

Tournoi réservé aux joueurs de 50 ans et plus.

Event 32 (15h00) - 1.500 $ Pot-Limit Omaha Hi-Lo / Omaha Hi-Lo / Big O (sur 3 jours)

(19h00) Jour 1 de la deuxième semaine du The Giant.


Samedi 17 Juin

Event 33 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 34 (15h00) - 10.000 $ Limit 2-7 Lowball Triple Draw Championship (sur 3 jours)


Dimanche 18 Juin

Event 35 (10h00) - 1.000 $ Super Seniors No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Tournoi réservé aux joueurs de 65 ans et plus.

Event 36 (15h00) - 5.000 $ No-Limit Hold'em 6-handed (sur 3 jours)


Lundi 19 Juin

Event 37 (11h00) - 1.000 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 38 (15h00) - 10.000 $ Limit Hold'em Championship (sur 3 jours)


Mardi 20 Juin

Event 39 (11h00) - 1.000 $ Super Turbo Bounty No-Limit Hold'em (sur 1 jour)

Primes de 300 $ par joueur éliminé.

Event 40 (15h00) - 1.500 $ Seven-Card Stud Hi-Lo (sur 3 jours)


Mercredi 21 Juin

Event 41 (11h00) - 1.500 $ Pot-Limit Omaha (sur 3 jours)

Event 42 (15h00) - 10.000 $ No-Limit Hold'em 6-handed Championship (sur 3 jours)


Jeudi 22 Juin

Event 43 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em Shootout (sur 3 jours)

Cap à 2000 joueurs.

Event 44 (15h00) - 3.000 $ H.O.R.S.E. (sur 3 jours)

Les 6 variantes jouées sont le Limit Hold'em, l'Omaha Hi-Lo, le Seven-Card Razz, le Seven-Card Stud, et le Seven-Card Hi-Lo.


Vendredi 23 Juin

Event 45 (11h00) - 5.000 $ No-Limit Hold'em (sur 2 jours)

Niveaux de 30 minutes.

Event 46 (15h00) - 1.500 $ Pot-Limit Omaha Hi-Lo (sur 3 jours)

(19h00) Jour 1 de la troisième semaine du The Giant.


Samedi 24 Juin

Event 47  (10h00) - 1.500 $ Monster Stack (Jour 1A ; sur 5 jours)

Event 48 (15h00) - 10.000 $ Seven-Card Stud Hi-Lo Championship (sur 3 jours)


Dimanche 25 Juin

(10h00) Jour 1B du Monster Stack

Event 49 (15h00) - 3.000 $ Pot-Limit Omaha 6-handed (sur 3 jours)


Lundi 26 Juin

Event 50 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em Bounty (sur 3 jours)

Bounty (prime) de 500 $ par joueur.

Event 51 (15h00) - 10.000 $ Pot-Limit Omaha Hi-Lo Championship (sur 3 jours)


Mardi 27 Juin

Event 52 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 53 (15h00) - 3.000 $ Limit Hold'em 6-handed (sur 3 jours)


Mercredi 28 Juin

Event 54 (11h00) - 10.000 $ Pot-Limit Omaha 8-handed Championship (sur 3 jours)

Event 55 (15h00) - 1.500 $ Seven-Card Stud (sur 3 jours)


Jeudi 29 Juin

Event 56 (11h00) - 5.000 $ No-Limit Hold'em (sur 4 jours)

Event 57 (15h00) - 2.500 $ Mixed Omaha Hi-Lo, 7-Stud Hi-Lo (sur 3 jours)


Vendredi 30 Juin

Event 58 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 59 (15h00) - 2.500 $ Mixed Big (Big Bet Mix) (sur 3 jours)

Les 7 variantes jouées sont le No-Limit Hold'em, le Pot-Limit Omaha, le 2-7 No-Limit, le 5-Card draw, le Big O, le Pot-Limit Omaha Hi-Lo, et le 2-7 Pot-Limit Triple Draw.

(19h00) Jour 1 de la quatrième semaine du The Giant.


Samedi 1er Juillet

Event 60 (10h00 et 16h00) - 888 $ Crazy Eights No-Limit Hold'em 8-handed (Jours 1A et 1B ; sur 4 jours)

888 888 $ garantis pour la première place. Ré-entrées illimitées.

Event 61 (11h00) - 3.333 $ WSOP.com Online No-Limit Hold'em High Roller (sur 1 jour)

Tournoi disputé intégralement en ligne sur le site des WSOP pour le Nevada.


Dimanche 2 Juillet

(10h00 et 16h00) Jours 1C et 1D du Crazy Eights.

Event 62 (15h00) - 50.000 $ Poker Players Championship (6-handed ; sur 5 jours)

Ce tournoi prestigieux et réputé pour être l'un des plus difficiles est disputé en 8 variantes : le No-Limit Hold'em, le Limit Hold'em, le 7-Card Razz, le 7-Card Stud, le 7-Card Stud Hi-Lo, le Pot-Limit Omaha, l'Omaha Hi-Low, et le 2-to-7 Triple Draw Lowball.


Lundi 3 Juillet

Event 63 (11h00) - 1.000 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 64 (15h00) - 1.500 $ Mixed No-Limit Hold'em / Pot-Limit Omaha (sur 3 jours)


Mardi 4 Juillet

Event 65 (11h00) - 1.000 $ No-Limit Hold'em (sur 2 jours)

Niveaux de 30 minutes.


Mercredi 5 Juillet

Event 66 (11h00) - 1.500 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 67 (15h00) - 25.000 $ Pot-Limit Omaha High Roller (sur 4 jours)


Jeudi 6 Juillet

Event 68 (11h00) - 3.000 $ No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

Event 69 (15h00) - 1.500 $ Razz (sur 3 jours)


Vendredi 7 Juillet

Event 70 (11h00) - 1.000 $ Ladies No-Limit Hold'em Championship (sur 3 jours)

90% de réduction est accordée sur le buy-in officiel (10.000 $) pour les femmes, portant donc le tournoi à 1.000$, toujours pour décourager les hommes à y participer.

Event 71 (14h00) - 1.000 $ WSOP.com Online No-Limit Hold'em Championship (sur 1 jour)

Tournoi intégralement disputé en ligne sur le site des WSOP pour le Nevada. Ré-entrées illimitées.

Event 72 (15h00) - 111.111 $ High Roller for One Drop (sur 3 jours)

1 ré-entrée autorisée dans ce tournoi caritatif, dont 3,5% du prizepool total vont à la fondation One Drop.

(19h00) Jour 1 de la cinquième semaine du The Giant.


Samedi 8 Juillet

Event 73, Main Event (11h00, Jour 1A) - 10.000$ No-Limit Hold'em (sur 8 jours)

Trois Jours 1, trois jours 2, jeu jusqu'à 9 joueurs, constituant la table finale des November Nine.
1 million de dollars est garanti à chacun des finalistes (sur la base d'un nombre d'entrées équivalents à 2016). 1000 places payées (si 5000 entrées minimum) ou le top 15% des joueurs.
Niveaux de 2 heures.

(heure indéterminée) Jour 2 du The Giant.


Dimanche 9 Juillet

(11h00) Jour 1B du Main Event.


Lundi 10 Juillet

(11h00) Jour 1C du Main Event.


Mardi 11 Juillet

Event 74 (15h00) - 1.111$ Little One for One Drop No-Limit Hold'em (sur 3 jours)

1 000$ de droit d'entrée = 5000 jetons de départ. En y ajoutant 111$ de donation pour la fondation One Drop, les joueurs ont droit à 5000 jetons de départ de plus.
Ré-entrées illimitées.


Mercredi 12 Juillet

(15h00) Jour 1B du Little One for One Drop


Jeudi 13 Juillet

(15h00) Jour 1C du Little One for One Drop


Lundi 17 Juillet

Dernier jour du Main Event avant la table finale.


Octobre / Novembre

Table Finale du Main Event (sur 3 jours)


► Pour plus d'informations sur certains tournois ou encore les dates et buy-in des Satellites, vous pouvez consulter cette page.



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5 choses que vous ne saviez pas sur la Team PokerStars

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Vous connaissez leurs noms, leurs visages, leurs résultats. Mais il reste des choses que vous ne connaissez pas sur Fatima de Melo, Jake Cody, Jason Mercier, Barry Greenstein et Chris Moneymaker. Des choses dont ils parlent rarement.

Certaines sont personnelles, d’autres professionnelles, et d’autres concernent des choses que vous avez probablement oubliées depuis longtemps.

Voici en tout cas ces quelques anecdotes que les pros au pique rouge ont pu nous confier à l'occasion d'une session de questions/réponses avec la presse lors du dernier PS Championship des Bahamas.

5) Fatima de Melo a failli rater sa carrière à la TV

Vous connaissez Fatima de Melo comme une joueuse incontournable du circuit, toujours souriante et qui n’hésite pas à donner son avis.

fatima de melo 3
Même dans une grosse carrière il y a parfois une fausse note.

Vous savez aussi qu’elle est championne olympique et qu’elle a participé à plusieurs émissions de télévision. Mais les choses auraient pu être bien différentes pour elle.

« Après ma médaille olympique, on m’a demandé de chanter à la télé. J’ai choisi une chanson de Queen en néerlandais, et ça s’est très mal passé.

Quand je suis sortie de scène, le commentateur a dit : « au moins elle joue bien au hockey. » Des années plus tard, on m’a redonné une chance, et cette fois j’ai réussi.

Il fallait que je fasse mes preuves. Rien que d’y repenser, je me sens toute bouleversée. »

4) Jake Cody a sa propre chaîne YouTube

« C’est un projet que j’avais en tête depuis le tout début de ma carrière. À l’époque, je jouais beaucoup au poker et je passais beaucoup de temps sur YouTube.

jake cody 2

Et puis il y a quelques mois, je suis tombé sur un joueur qui montrait sa vie de joueur de poker sur YouTube.

Je me suis dit que c’était peut-être le bon moment pour me lancer, donc j’ai publié ma première vidéo. J’ai eu de très bons retours, donc j’en ai fait quelques autres depuis. »

Si vous voulez suivre Jake Cody, retrouvez sa chaîne ici. https://www.youtube.com/channel/UCGEjxUUwNBrkrTuerhrIm5Q

3) Jason Mercier a passé l’été le plus stressant de sa vie

Jason Mercier a vécu l’été le plus glorieux de sa carrière en 2016. Comme l’a dit Barry Greenstein : « Je n’ai jamais vécu une telle énorme série, mais rien de honteux, parce que personne n’a jamais vécu une telle série. »

Mais cette série de succès n’a pas été sans conséquence pour Jason : une énorme fatigue physique et mentale.

Jason Mercier
Un été bien rempli mais stressant.

« J’ai vécu l’été le plus rentable de ma vie. J’ai fait beaucoup de paris sur le gain d’un, deux ou trois bracelets.

Je me suis planté sur beaucoup de tournois au tout début de l’été, mais après ma première place payée tout s’est enchaîné.

« C’était assez fou. Après mon deuxième bracelet, les choses se sont emballées et il y avait une rumeur selon laquelle il y avait 2,5 millions de dollars en jeu si j’en remportais un troisième. Au final, ça ne s’est pas fait, mais je suis resté très concentré.

Le dernier tournoi auquel j’ai participé était le mini One Drop avec 8 000 autres joueurs. J’ai atteint une place payée, mais j’ai dû finir autour de la 500e place. J’étais presque soulagé d’en avoir terminé. J’étais vraiment épuisé. C’était une période excitante, mais vraiment épuisante. »

Une période d'ailleurs excitante à plus d'un titre puisqu'il en aura aussi profité pour demander la main de sa compagne Natasha Barbour.

2) C’est aux Bahamas que sont révélés les pseudos des joueurs en ligne

Barry Greenstein se souvient des débuts du PokerStars Caribbean Championship : une connexion Internet désastreuse et des employés horribles.

barry greenstein 3
Obligé de faire son lit à l'hôtel.

« C’était terrible. Si vous signaliez au personnel que votre lit n’avait pas été fait, on vous regardait en disant « et donc, vous pensez que je vais le faire à votre place ? ».

Mais si les WSOP à Vegas ont toujours été le point de rencontre des joueurs live, les Bahamas sont le point de rendez-vous des joueurs en ligne.

Avant, c’était là que les pseudos des joueurs étaient révélés. C’est là qu’on a découvert le pseudo de Viktor Blom par exemple.

« Dès que le poker en ligne sera de retour aux États-Unis, ça redeviendra comme avant aux Bahamas. »

1) Un grand moment de la carrière de Chris Moneymaker

« Je ne me suis jamais considéré comme un joueur professionnel. Mais il y a quelques années, j’ai arrêté de travailler et j’ai commencé à passer plus de temps à jouer. Honnêtement, je me vois au mieux comme un semi-pro, pas plus.

chris moneymaker 2
Moneymaker en mode amateur et fan-boy.

J’ai une femme et trois enfants. Alors j’aime voyager, certes, mais ce n’est pas toute ma vie. J’aime bien les tournois et les cash games à 2$/5$, ça me convient bien.

Je sais ce que c’est d’être un pro, et c’est précisément pour ça que ça ne m’attire pas.

Il y a bien un joueur qui m’a vraiment marqué en 2003. Je jouais une partie à 1$/2$ pendant un jour de repos, et là Phil Hellmuth rentre, alors qu’il venait juste de remporter un bracelet.

À cette époque, je ne connaissais que trois joueurs : Phil Hellmuth, Doyle Brunson et Johnny Chan.

Je n’ai jamais été du genre à être fasciné par les stars, mais là je n’ai pas pu résister à aller le saluer. Il était vraiment très sympa, très « normal », on a discuté pendant une demi-heure. Je n’oublierai jamais ce moment. »



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Deux Français finalistes du premier PokerStars Festival à Londres

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L'Anglais Rehman Kassam a remporté le premier PokerStars Festival organisé à Londres, dans lequel de nombreux Français ont terminé dans l'argent.

Disputé sur 3 jours à l'Hippodrome Casino, le tournoi principal du premier PokerStars Festival aura enregistré 944 entrées (778 joueurs + 166 ré-entrées), un joli succès pour la première de ces évènements à 1 000 £ / € censés remplacer les plus petits tournois live de PokerStars - à ne pas confondre avec les PokerStars Championship qui eux remplacement notamment l'EPT.

Rehman Kassam, étudiant en droit londonien de 23 ans, se sera donc imposé après un deal à 3 joueurs restants.
Il s'était qualifié en étant venu jouer un satellite à 120 £... une heure après un examen, quelques heures seulement avant le tournoi.

Résident de Nottingham (il y a obtenu 53 de ses 55 places payées en tournois !), Kassam remporte son plus gros gain à ce jour depuis ses premiers cashs en 2012. Ses gains totaux s'élèvent désormais à 239 498 $.

Mais le jeune homme garde la tête sur les épaules : « Ça ne va pas changer ma vie. Je vais continuer mes études, obtenir mon diplôme, puis devenir solliciteur. »

Invasion française à Londres

Pas moins de 18 Français (et 3 Belges) auront été payés sur la centaine ayant fait le déplacement, avec deux finalistes Clément Tripoldi (5è) et Alexis Fleur (7è) qui auront même longtemps pu rêver du titre (Fleur était même chip leader au démarrage de la table finale).

Alexis Fleur
Alexis Fleur (photos : Mickey May, PokerStars)

C'est la première place payée en tournoi live pour Clément (plutôt joueur de cash games en ligne), tandis qu'Alexis affichait déjà une dizaine de résultats au compteur, en s'étant notamment fait remarquer en mai dernier à Marrakech (2è du SISMIX de Winamax à 901 joueurs pour l'équivalent de 52 770 €).

Parmi les quelques têtes d'affiche dans l'argent on retrouve des locaux (l'ancien November 9 James Akenhead, William Kassouf), des joueurs PokerStars (Luca Pagano, Felipe Ramos), voire les deux à la fois (Liv Boeree), ou encore Philipp Gruissem.

A noter deux victoires françaises du côté des tournois annexes : celle d'Antoine Nougue dans le Win the Button à 170£ et 108 joueurs pour un premier prix de 3 270 £, ainsi que celle de Florence Allera devant n autre Français (Jean-Philippe Castra) et 314 autres joueurs dans la PokerStars Cup à 330 £ pour 15 630 £.

Le prochain PokerStars Festival aura lieu à Rozvadov du 2 au 13 mars.

PokerStars Festival Londres 2017 - Résultats et Classement sélectif

Buy-in 1000 £ - 944 entrées - Prizepool 824 112 £
1 £ = 1 170 €

1- Rehman Kassam (england) - 89 320 £ *
2- Daniel Harwood (england) - 95 000 £ *
3- Eric Cech (au) - 70 000 £ *
4- Yuriy Boyko (ie) - 43 370 £
5- Clément Tripoldi (fr) - 31 510 £
6- Ludovic Geilich (fr) - 22 950 £
7- Alexis Fleur (fr) - 16 702 £
8- Lam Van Trinh (england) - 12 150 £
/
14- David Kahan (be) - 7 070 £
21- Jose Astima (fr) - 5 460 £
26- Sally Stephens (us) - 4 250 £
30- Kamal Vercauteren (be) - 4 250 £
45- Alexandre Poulain (fr) - 3 340 £
61- Dominique Franchi (fr) - 2 640 £
68- Fabien Motte (fr) - 2 640 £
72- Jérôme Brion (fr) - 2 105 £
76- Liv Boeree (england) - 2 105 £
77- Anthony Lievens (be) - 2 105 £
82- William Picard (fr) - 2 105 £
86- Stéphane Dossetto (fr) - 2 105 £
88- Romain Lefebvre de Rieux (fr) - 2 105 £
89- James Akenhead (england) - 2 105 £
96- Nicolas Noguera (fr) - 2 105 £
101- Jules Dickerson (fr) - 2 015 £
102- Julien Labarriere (fr) - 2 105 £
104- Luca Pagano (it) - 1 690 £
132- Sacha Israel (fr) - 1 690 £
139- Yehoram Houri (fr) - 1 690 £
141- William Kassouf (england) - 1 690 £
143- Tony Blanchandin (fr) - 1 690 £
159- Kalidou Sow (fr) - 1 370 £
160- Philipp Gruissem (de) - 1 370 £
168- Damien Le Goff (fr) - 1 370 £
180- Felipe Ramos (fr) - 1 370 £
/183 payés



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Il transforme 130 $ en 1,6 million $ aux Aussie Millions

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Sorti de nulle part, Shurane Vijayaram a remporté le tournoi principal des Aussie Millions 2017 à Melbourne en Australie.

Le Casino Crown de Melbourne a accouché d'une belle histoire comme le poker sait en écrire.

A la manière d'un Moneymaker en son temps, c'est cette fois le local Shurane Vijayaram qui a décroché le gros lot après s'être qualifié via un satellite pour 130 $ australiens (environ 92 €).

Il aura donc multiplié son investissement de départ par plus de 12 300, puisque le premier prix de la victoire s'élève à 1,6 million de dollars AUD (environ 1,13 million de nos euros).

Vijayaram inscrit son nom au palmarès d'un tournoi prestigieux toujours très attendu chaque année, après 19 années d'existence.
Chose encore plus étonnante, c'est son tout premier cash en tournoi live !
Plutôt habitué aux parties d'argent, il s'était remis au poker récemment et c'était son quatrième tournoi dans ce casino.

Bien qu'un temps impressionné par certains adversaires auxquels il aura eu affaire, Shurane aura ensuite pris confiance en lui et ses possibilités.

Leader dans la dernière ligne droite de la partie, le jeune joueur n'aura pas fait trop traîner les choses, terminant le boulot en s'affranchissant de l'Anglais Ben Heath en heads-up en 29 mains (main finale 5 5 contre K 8 sur un flop 9 7 6 - 3 Q).

Le tournoi aura attiré 725 joueurs, soit juste un peu moins que l'an passé, mais dans la bonne moyenne de ces dix dernières éditions.

Parmi les autres joueurs payés on remarquera la présence de l'extra-terrestre allemand Fedor Holz en finale, toujours là malgré sa "retraite". L'Italien Mustapha Kanit aura lui échoué de peu avant la table finale. Enfin on relèvera la jolie 29è place de Jennifer Tilly qu'on ne présente plus.

Une victoire Française chez les Wallabies

A noter par ailleurs la victoire de l'Américain Nick Petrangelo (en forme en ce début d'année) dans le Super High Roller 100 000 $A Challenge à 18 joueurs (pour 882 000 $A) devant Michael Watson et... Fedor Holz encore.
Mais aussi les deux victoires belges de Thomas Boivin et Terry Schumacher dans d'autres tournois annexes, ainsi que celle d'un Français, Corentin Hillion, dans le Pot-Limit Omaha Hi-Lo à 1 150 $A à 86 joueurs pour 23 800 $A.

La semaine dernière Antoine Saout avait réussi la deuxième plus grosse performance de sa carrière (en termes d'argent) en ayant terminé 3è du 25 000 $A Challenge, pour 290 000 $A.

Aussie Millions Poker Championship 2017 - Résultats

Buy-in 10 000 $A - 725 joueurs - Prizepool 7 370 000 $A
1 $A = 0,71 €

1- Shurane Vijayaram (au) - 1 600 000 $A
2- Ben Heath (england) - 1 000 000 $A
3- Tobias Hausen (de) - 620 000 $A
4- Jeff Rossiter (au) - 440 000 $A
5- Fedor Holz (de) - 335 000 $A
6- David Olson (us) - 270 000 $A
7- Luke Roberts (au) - 210 000 $A
/
11- Mustapha Kanit (it) - 155 000 $A
29- Jennifer Tilly (us) - 40 000 $A
39- David Yan (nz) - 25 000 $A
56- Matt Affleck (us) - 20 000 $A
72- Nick Petrangelo (us) - 15 000 $A
/ 80 payés



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Jouez au poker plus vite que votre ombre avec les Wild Twister !

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Betclic Poker lance une nouvelle version de ses tournois express à jackpot aléatoire, encore plus rapide et plus généreuse !

Quelle que soit la salle de poker en ligne sur laquelle vous jouez, vous connaissez sans doute déjà ces sit-and-go jackpot à 3 joueurs au format rapide.

Betclic Poker va aujourd'hui plus loin en proposant des tournois encore plus rapides et aux jackpots encore plus gros, les Twister Wild ("sauvage") !

Le principe de base des Wild Twister reste le même que les Twister classiques : 3 joueurs, et un tirage au sort de l'éventuel jackpot qui viendra faire gonfler la dotation. Mais là où les choses changent, c'est que chaque joueur ne commence qu'avec 5 blindes devant lui. Encore plus d'adrénaline et plus que jamais une situation de tapis ou rien !

La principale bonne nouvelle c'est que les jackpots montent bien plus haut. En effet, il sera ici possible de décrocher jusqu'à 150 000 € (coefficient multiplicateur de 10 000, là où celui des Twister va jusqu'à 1 000 fois le montant du buy-in).
A noter que si le jackpot est supérieur à 1 000 €, les trois joueurs en profiteront (80% pour le vainqueur, 10% pour les deux autres joueurs).

Avec ces parties encore plus rapides (de moins de deux minutes), Betclic vise ici toujours plus les joueurs récréatifs, et notamment ceux qui veulent s'amuser et jouer au poker sans avoir nécessairement beaucoup de temps.

Il est possible de trouver des Wild Twister aux droits d'entrée de 0,50 à 3 € jusqu'à 18h, puis également de 7 et 15 € à partir de cette heure.
L'Happy Hour s'achève à 1h du matin.

Offres promotionnelles de lancement

Pour fêter la sortie de ses Wild Twister, Betclic Poker organise deux promotions spéciales :

Wild Twister Challenge : 5 000 € offerts par semaine aux meilleurs joueurs. Wild Twister Reward : Jusqu'à 200 fois le buy-in (en plus des gains) pour les joueurs réussissant le plus grand nombre de victoires consécutives.

Le Wild Twister Challenge est proposé sur les deux premières semaines de février, tandis que le Wild Twister Reward aura lieu durant tout le mois.

Je m'inscris sur Betclic et je tente ma chance aux Wild Twister !


Tableau de probabilités des Jackpots des Wild Twister

Buy-in 0.5 €

Buy-in 3 €

Buy-in 7 €

Buy-in 15 €

Probabilité

5 000 €

30 000 €

70 000 €

150 000 €

1 / 50 000

500 €

3000

7000

15000

5 / 50 000

50 €

300 €

700 €

1500

50 / 50 000

5 €

30 €

70 €

150 €

500 / 50 000

2.5 €

15 €

35 €

75 €

1 500/ 50 000

2 €

12 €

28 €

60 €

5 000 / 50 000

1.5 €

9 €

21 €

45 €

10 000 / 50 000

1 €

6 €

14 €

30 €

22 556 / 50 000

Ticket 0.5 €

3 €

7 €

15 €

10 388 / 50 000



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Libratus Poker écrase les humains, la fin est-elle proche ?

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C'est fait. L’IA de poker Libratus s’est brillamment imposée face à quatre joueurs professionnels en No-Limit Hold’em, en terminant gagnante de 1,76 million de dollars.

Pour la première fois, le poker doit faire face à la perspective d’une domination des machines en No-Limit Hold’em.

Alors après les échecs et le jeu de go, est-ce que le poker a été « résolu » par les ordinateurs ?

Les humains sont-ils désormais incapables de battre une IA au poker ?

La victoire de Libratus va-t-elle changer la manière dont on appréhende le poker ?

Essayons de répondre à quelques-unes de ces questions. 

De zéro à héros en 2 ans à peine

Il y a deux ans, une équipe de l’Université Carnegie Mellon emmenée par Noam Brown et Tuomas Sandholm a développé un programme informatique avec pour objectif de battre les meilleurs joueurs du monde en heads-up en No-Limit Hold’em, l’une des variantes du poker les plus complexes.

Noam Brown et Tuomas Sandholm
Noam Brown et Tuomas Sandholm, concepteurs du projet.

À l’époque, le programme avait du mal à jouer contre quatre joueurs à la fois, et il a d’ailleurs perdu contre les humains.

Les développeurs ont donc passé les deux dernières années à perfectionner leur programme, et on peut dire que leur travail a été extraordinaire.

Une revanche a donc été organisée contre quatre des meilleurs joueurs de heads-up. 120 000 mains, soit un échantillon significatif, ont été disputées, et le résultat est sans appel : victoire écrasante de l’IA.

Qui a joué ?

Dong Kim, Jason Les, Jimmy Chou et Daniel McAulay, quatre joueurs expérimentés et reconnus, pour représenter nous autres de chair et d'os.

Kim est un joueur de high stakes en ligne très connu ; Les est passé deux fois tout près de remporter un bracelet des WSOP en 2015, avec une deuxième et une troisième places ; Chou a remporté le Asia Championship of Poker il y a un an, et McAulay a remporté des centaines de milliers de dollars dans les tournois en ligne.

Et surtout : tous les quatre sont des spécialistes du No-Limit Hold’em en heads-up, la variante disputée durant le défi.

Cerveaux contre IA
Sandholm et Brown entourés des quatre joueurs ayant relevé le défi.

L’IA Libratus a été conçue par une équipe de chercheurs de Carnegie Mellon autour de deux doctorants, Noam Brown et Tuomas Sandholm. C’est donc une évolution de l’IA Claudico, qui avait perdu contre des hommes il y a deux ans.

Des règles pour réduire l’impact de la chance

Le défi a duré 120 000 mains, soit 30 000 par joueur, du 11 au 30 janvier. Pour chaque main, le joueur et l’IA disposaient de 20 000 jetons et les blinds étaient de 50/100.

Ainsi, chaque main était disputée avec un stack de 200 grosses blinds, ce qui est suffisant pour le poker en heads-up.

Afin de réduire au maximum le facteur chance, qui pourrait influencer les résultats, deux règles ont été mises en places :

1. Les mains fonctionnaient en miroir. Par exemple, si le joueur A avait As contre Rois à une table, le joueur B recevait des Rois et l’IA des As à l’autre table. Ainsi, personne n’était favorisé par le tirage.

2. Pas de tapis avant la fin. Si quelqu’un allait à tapis avant la river, le reste des cartes n’était pas distribué et chaque joueur récupérait son équité en jetons. Si un joueur dominait 70/30 au turn et allait à tapis, il remportait 70 % du pot et son adversaire 30 %. Également pour réduire le facteur chance.

Résultats

Après 20 jours et 120 000 mains jouées, le résultat était sans appel : Liberatus a battu chaque joueur pour remporter 13,48 $ par main en moyenne.

Cela revient à 13,5 grosses blinds par 100 mains, un résultat incroyable. Les quatre joueurs humains ont perdu contre Libratus sur leurs 30 000 mains. Voici leurs résultats individuels détaillés (Remarque : chiffres un peu avant la fin du défi, à 116 000 mains) :

Joueur

Perte

Par main

Dong Kim

-84 054 $

-2,90 $

Jimmy Chou

-338 347 $

-11,69 $

Jason Les

-862 347 $

-29,80 $

Daniel McAuley

-275 441 $

-9,52 $

Total/Moyenne

-1 560 189 $

-13,48 $

Juste un coup de chance ?

Si les règles du défi étaient conçues pour réduire autant que possible l’impact de la chance, le hasard joue tout de même un rôle dans chaque main, même avec les mains en miroir et la chance réduite en cas de all-in.

Alors peut-être que les joueurs humains sont meilleurs, mais que l’IA a eu de la chance ? Jetons un œil aux statistiques.

Jimmy Chou vs IA Libratus
Dong Kim est celui qui s'en est le mieux sorti.

L’AI a remporté 13,5 grosses blinds par 100 mains. 120 000 mains ont été jouées et l’écart type était compris entre 100 et 200 grosses blinds par 100 mains.

Ces estimations de la variance sont très approximatives, mais nous verrons qu’elles suffisent largement. Nous pouvons ainsi effectuer quelques calculs avec une calculatrice de variance et répondre à cette question :

Quelle est la probabilité pour que les humains aient mieux joué que l’IA tout en perdant 13,5 grosses blinds par 100 mains sur 120 000 mains ?

Eh bien elle est très faible. Entre 0,0001 % (limite basse de l’écart type) et 0,97 % (limite haute).

Cela signifie qu’il est très peu probable que le résultat global de ce défi ne soit un « coup de chance » en faveur de l’AI. Libratus est tout simplement meilleur au No-Limit Hold’em en heads-up.

Comment fonctionne Libratus ?

Pour faire simple, l’AI Libratus est un ensemble de stratégies qui déterminent comment jouer dans une situation donnée. Voici deux exemples (qui ne sont pas forcément liés au gameplay de Libratus) :

Avant le flop, si l’IA est la première à parler avec 74, elle relancera de 3 grosses blinds 50 % du temps, 5 grosses blinds 30 % du temps et se couchera 20 % du temps.

Au turn, si l’IA fait face à une relance après avoir déjà vécu la même situation au flop, avec un tirage couleur avec un as sur un tableau faible, elle suivra 40 % du temps et ira à tapis 60 % du temps.

On se rend donc rapidement compte que l’IA a une stratégie pour chaque situation.

Il est d’ailleurs très intéressant qu’il s’agisse le plus souvent de stratégies mixtes, comme dans les deux exemples ci-dessus. L’IA lance un dé virtuel pour décider quoi faire, mais les probabilités et les actions sont calculées et équilibrées.

Un superordinateur à 10 millions pour la stratégie

Super ordinateur Bridges et Nick Nystrom
Propulsé par Bridges.

Afin de générer des stratégies pour ces innombrables situations, l’équipe de Brown et Sandhilm a utilisé un superordinateur appelé Bridges.

Il est à peu près 30 000 fois plus rapide qu’un ordinateur de bureau moyen, compte 274 téraoctets de RAM et coûte 9,65 millions de dollars.

L’ordinateur a joué contre lui-même pendant des jours et des jours, accumulant ainsi des milliards, voire des millions de milliards de mains, en essayant au hasard différentes stratégies.

À chaque fois qu’une stratégie fonctionnait, la probabilité d’utiliser cette stratégie augmentait. À chaque fois qu’une stratégie échouait, la probabilité de l’utiliser diminuait. En gros, une méthode essai-erreur à grande échelle.

Dans un AMA sur Reddit, Brown a expliqué le processus d’apprentissage de Libratus ainsi :

« Le robot est basé sur l’apprentissage par renforcement en utilisant une variante de la Minimisation contrefactuelle du regret. Avant cette compétition, il n’avait joué au poker que contre lui-même. Son apprentissage de la stratégie n’est pas basé sur des mains jouées par des humains. »

Libratus était donc bien préparé, mais l’apprentissage ne s’est pas arrêté là. Chaque jour, après les matchs contre ses adversaires humains, le robot a ajusté ses stratégies pour exploiter les faiblesses des stratégies humaines, augmentant ainsi sa puissance.

Jason Les
"Le robot est basé sur l'apprentissage par renforcement."

Complexité limitée

Comment un ordinateur peut-il battre d’aussi bons joueurs de poker ? Pour beaucoup de joueurs, le poker est un jeu de lecture de l’autre, d’instinct, de tromperie et d’intuition.

Un ordinateur n’a pas d’instinct. Un ordinateur n’a pas d’intuition. 

Et contrairement aux échecs ou au jeu de go, le poker est un jeu à information partielle dans lequel le hasard tient un rôle important. Comment un ordinateur peut-il devenir aussi bon au poker ?

Il faut d’abord comprendre que si le poker est effectivement un jeu extrêmement complexe, beaucoup plus que les échecs et le jeu de go, cette complexité est limitée. En effet, le nombre de cartes étant limité, les possibilités le sont aussi. Et donc, il en est de même pour les stratégies.

Pour donner des chiffres concrets, en heads-up de Limit Hold’em, il existe 316 000 000 000 000 000 situations de jeu différentes. En jouant une main par seconde, il faudrait 10 milliards d’années pour toutes les faire. C’est donc assez conséquent.

C’est évidemment encore plus élevé en No-Limit, puisqu’on peut miser des sommes arbitraires, mais cela reste un nombre fini.

Pas d’instinct, mais une stratégie parfaite

Pour tous les jeux dans lesquels le nombre de situations est fini, il existe un Équilibre de Nash. L’équilibre de Nash est une stratégie qui garantit au joueur qui l’utilise, au minimum, de ne pas faire moins bien qu’un joueur utilisant toute autre stratégie.

Pour faire simple : en utilisant la stratégie de l’équilibre de Nash, vous ne pouvez perdre contre aucun joueur à long terme. L’existence de ces équilibres a été prouvée par John Nash en 1950, ce qui lui a permis de remporter le prix Nobel d’économie.

Ce qui signifie l’équilibre de Nash, c’est qu’à long terme, ni l’instinct, ni les tells, ni l’intuition n’importent. Il existe une stratégie parfaite dans le poker, il suffit de la trouver.

Et pour cela, il faut trouver un ordinateur capable de traiter des milliards de milliards de situations, avec des millions de milliards de téraoctets de mémoire et très rapide. Assemblez ensuite une équipe d’humains intelligents qui développera une méthode pour mettre à profit toute cette puissance, et vous y êtes.

Gary Kasparov battu par Deep Blue
A t-on trouvé le Deep Blue du poker ?

Le poker est-il résolu ? Est-ce terminé ?

Libratus n’est que le début. L’IA simplifie encore énormément de situations.

Par exemple, elle ne fait pas forcément la différence entre un tirage quinte roi-valet et un tirage quinte roi-10, ni entre miser 55 % et 60 % du pot.

Cela étant dit, Libratus est tout de même très proche d’avoir développé une stratégie parfaite, du moins suffisamment proche pour battre n’importe quel adversaire humain. Avec plus de temps et de puissance que le superordinateur à 9,65 millions de dollars utilisé actuellement, Libratus pourra offrir des performances encore meilleures.

D’ici peu, on verra sans doute des IA capables de battre les humains autrement qu’en heads-up.

Quid des autres variantes ?

Libratus est meilleur que les humains en No-Limit Hold'dem Heads-Up. Il y a 2 ans, l’Université d’Alberta a présenté Cepheus, un robot qui jouait parfaitement en Limit Heads-Up.

On peut donc dire que ces deux variantes sont pratiquement résolues. D’ailleurs, les chercheurs de l’Université d’Alberta ont réussi à prouver que leur robot est, au pire, à 0,05 grosse blinde par 100 mains d’une stratégie parfaite (équilibre de Nash).

Libratus est probablement plus éloigné de la stratégie parfaite, mais il va se raffiner avec le temps et s’en approcher.

Quid des autres variantes ? Avec plus de deux joueurs, les choses sont bien plus complexes qu’en heads-up. C’est également vrai pour les variantes plus élaborées, comme l’Omaha.

Claudico backlight
Juste le début.

Autant dire que d’ici deux ans, les choses devraient avoir évolué. Et ce sera alors l’avènement des robots dans le poker.

Cependant, un robot comme Libratus est tellement complexe qu’il nécessite une connexion à un énorme superordinateur pour fonctionner en jeu. Et il joue très lentement. On est donc loin d’une utilisation au quotidien au casino ou en ligne.

Mais d’ici peu, d’autres variantes seront sans doute intégrées.

Est-ce qu’on en est déjà là ?

Ce qui fait surtout peur, c’est que les robots n’ont même pas besoin d’une stratégie parfaite ni de battre les meilleurs joueurs.

Pour avoir un impact, il leur suffit de battre le joueur moyen. Et vous voulez une mauvaise nouvelle : c’est déjà le cas.

Pour n’importe quelle variante du poker, il existe déjà un robot qui joue mieux que le joueur moyen. Alors si le poker n’est pas « résolu » au sens propre du terme, il l’est suffisamment pour qu’un bon robot puisse battre un bon joueur.

C’est la progression qu’on a pu observer au début des IA aux échecs. Des années avant que Deep Blue ne batte le champion du monde Gary Kasparov en 1997, les ordinateurs étaient déjà capables de battre des Maîtres et Grands Maîtres.

La première fois qu’un ordinateur a atteint un niveau de performance comparable à celui d’un Maître était en 1981.

Au poker, nous nous situons actuellement quelque part entre les deux.

Est-ce la fin du poker ?

Si les ordinateurs deviennent capables de battre les meilleurs joueurs, une question se pose : est-ce la fin du poker ? La réponse est plus complexe qu’il n’y paraît puisqu’il faut différencier le poker en ligne du poker live.

Hellmuth bot
On peut déjà jouer à ça.

Il faut également noter que ce n’est pas un problème récent, en réalité. Libratus n’est pas le premier robot à prouver qu’il peut battre des joueurs humains de bon niveau.

Il y a déjà plus de 5 ans, le Bellagio de Vegas avait installé un robot de Limit Hold’em accessible à tous les joueurs. Le robot ne prenait pas de rake, l’argent gagné contre les joueurs était suffisant.

Des robots capables de battre des joueurs moyens existaient donc déjà il y a 5 ans.

Dans le poker en ligne, les robots existent depuis au moins huit ans et sont interdits sur tous les sites sérieux, au risque de voir ses gains confisqués et les victimes remboursées.

La (grande) victoire de Libratus ne change donc pas grand-chose à la situation actuelle du poker, si ce n’est qu’elle met en avant les avancées des IA ces dernières années.

Aucun changement en live

En ce qui concerne le poker live, cela ne devrait avoir aucun impact pour l’instant. Nous ne sommes pas près de voir les joueurs sortir leurs smartphones pour calculer la stratégie parfaite. Ni même des spectateurs qui chuchotent la stratégie à adopter pendant le Main Event des WSOP.

Il est fort probable que certains joueurs professionnels finissent par utiliser des robots très avancés pour analyser et améliorer leur stratégie. Mais c’est déjà le cas.

On peut donc supposer que le poker live ne sera pas affecté par les robots pour encore longtemps. D’ailleurs, puisqu’on a beaucoup parlé des échecs jusque là : des millions de gens continuent à jouer aux échecs et à suivre les championnats du monde d’échecs, même en sachant que l’IA est supérieure à l’humain. Il n’y a donc aucune raison pour que l’on arrête de se passionner pour le poker.

Le poker en ligne contraint d’évoluer

Joueuse au tournoi de poker 888 Rozvadov
Tout va encore bien pour le moment.

La situation est bien plus compliquée pour le poker en ligne. Les sites de poker doivent s’assurer que le jeu est toujours juste. Et que les humains jouent contre des humains.

Les sites de qualité font déjà de leur mieux, mais il est évidemment toujours possible de contourner même les meilleures mesures de sécurité.

Le poker en ligne est pour l’instant « à l’abri », mais cela risque bien de ne pas durer, comme aux échecs. Personne n’accepterait de jouer une partie d’échecs pour beaucoup d’argent sur Internet.

Tout simplement parce qu’il est possible, pour ne pas dire probable, de se retrouver face à une IA imbattable. Des échecs en ligne pour s’amuser, oui. Mais pas pour de l’argent.

Actuellement, le poker en ligne tourne uniquement autour de l’argent, il est donc fort probable que prochainement, les meilleures mesures de sécurité ne seront plus suffisantes. Ce n’est donc qu’une question de temps, et le poker en ligne va devoir évoluer pour ne pas disparaître. Et on parle ici d’un futur assez proche, d’ici 5 à 10 ans.

Lorsqu’on lui a demandé si Libratus précipiterait la fin du poker en ligne, voici ce que Dong Kim a déclaré : « Pas dans l’immédiat, mais nous devons nous en préoccuper. Il n’y a pas besoin d’être un génie pour comprendre que la technologie progresse de manière exponentielle.

On touche à la fin. Mais c’était sympa le temps que ça a duré. »


Pour aller plus loin :

A propos du Super Ordinateur Bridges (en anglais) A propos du prédécesseur de Libratus, Claudico (en anglais) A propos de Cepheus, le bot de Limit Hold'em parfait (en anglais) Cepheus a t-il résolu le poker ? Jouez contre Cepheus Jouez contre Cleverpiggy (un bon bot de No-Limit Hold'em)

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Neil Johnson, PokerStars : « Je pense qu’il n’y aura pas de Grand Final en 2017 »

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Directeur des tournois live pour PokerStars, Neil Johnson revient sur les nouveaux tournois PokerStars Live (PokerStars Championship et PokerStars Festival), les changements par rapport à l'EPT, et ce qui attend les joueurs dans le futur.

Le tout premier tournoi organisé sous la bannière PokerStars Live, le PokerStars Championship Bahamas, s’est terminé il y a quelques semaines.

Le format adopté fut un peu différent de feu la PokerStars Caribbean Adventure de l'EPT : le Jour 1 a notamment commencé une heure plus tôt et la structure était légèrement différente, avec des paliers plus longs.

Autre changement, moins enviable : le Main Event a attiré un peu plus de 700 joueurs, soit 200 de moins que l’année dernière.

Est-ce un présage ? Le programme et la structure de ces tournois vont-ils changer ?

Neil Johnson, directeur des tournois live pour PokerStars, nous a accordé un peu de temps à l'Atlantis pour évoquer les perspectives pour 2017.

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Neil Johnson : Nous avons voulu donner au Main Event la structure des anciens EPT. Mais les choses sont toujours un peu différentes aux Bahamas.

Le Super High Roller, par exemple, est programmé avant le Main Event et plus simultanément. Et puis le tournoi a toujours été plus court que les autres grands festivals européens, comme à Barcelone.

Tournoi de poker PCA aux Bahamas
Les choses sont toujours différentes aux Bahamas.

Il faut aussi prendre en compte les spécificités régionales. Aux Bahamas, les restaurants ferment souvent assez tôt, donc on essaye de terminer de jouer avant 21 h pour que les gens puissent sortir dîner.

En général, on veut que les gens soient conscients que c’est ce à quoi il faut s’attendre sur un nouveau circuit, qu’on soit à Macao, au Panama ou aux Bahamas

Les tournois ne démarreront pas partout à 11h, évidemment, mais en termes de structure et de longueur, ce sera le standard.

Nous avons un peu modifié les prix et les rakes, et la longueur des tournois a été standardisée. Peu importe où vous jouez, toutes les étapes auront le même format.

Les paiements vont changer ?

Je ne pense pas qu’il y aura d’autres changements, non. Que ce soit à Prague, à Malte ou dans le New Jersey, nous n’avons pas eu de retours négatifs. Il semble que nous ayons réussi à établir un format qui fonctionne grâce aux commentaires des joueurs.

Nous utiliserons l'échelle basse de places payées pour les tournois à 10 000 $ de buy-in ou plus, et nous opterons pour 20 % de joueurs payés pour les plus petits tournois en termes de droit d'entrée, avec 1,5 fois le montant du buy-in au premier échelon de gains.

PS Championship
Nouvelle identité.

Les seuls retours un peu négatifs sont venus des joueurs de high stakes à Barcelone l’année dernière. Et même eux ont admis que c’était mieux pour les tournois à faible buy-in. Ils ne voulaient simplement pas que ce soit appliqué aux tournois high rollers, donc nous y avons travaillé.

Je ne dis pas que tout le monde est content du système actuel, mais la grande majorité s’en satisfait. Le seuil de 20 % était surtout problématique parce que c’était justement un seuil et pas un plafond.

Je pense que les joueurs comprennent mieux notre système maintenant. Si vous regardez attentivement les données, vous verrez que ces 20 % ne signifient pas qu’on paye 21,5 % des joueurs, mais qu’on paye 18 %.

Nous avons aussi réglé le problème de la double bulle et les prix sont plus justement distribués maintenant.

Récemment, vous avez déclaré que le changement de nom ne devrait pas entraîner énormément de changements sur le fond. Pourtant, il y a eu beaucoup moins de joueurs sur le Main Event de ce PokerStars Championship aux Bahamas.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse : moins de joueurs qualifiés qui viennent, le taux de change du dollar, un facteur important pour les joueurs d’Amérique latine, le fait que certains joueurs aient préféré aller en Australie pour les Aussie Millions cette année, etc.

ElkY
ElkY a aussi débuté par des satellites.

Je ne crois pas que le changement de nom ait quoi que ce soit à voir avec cette baisse. La baisse est indéniable, mais je n’ai pas encore vu de statistiques détaillées donc je ne peux pas donner de réponse plus précise.

Ce que je sais, c’est que j’ai vu beaucoup de nouveaux joueurs, et ça, c’est rare. Je crois que c’est grâce aux satellites qualificatifs en Spin & Go.

On a commencé à les introduire l’année dernière à Monaco. Avec plus de joueurs, on avait l’impression de retrouver la bonne époque : quand les joueurs ont vu qu’il y avait de plus en plus de tournois qualificatifs à 10 dollars, ils ont moins hésité à se lancer.

On a évidemment supposé que les joueurs qualifiés étaient moins bons, mais l’un d’entre eux a terminé 4è, donc c’était une généralité.

Il ne faut pas oublier que des joueurs comme ElkY, Mike McDonald et Kevin MacPhee ont un jour été issus des qualifications. Le problème, c’est que les Américains ne savent même pas ce qu’est un Spin & Go à cause de l’interdiction du poker en ligne, donc on ne peut pas avoir le même effet qu’en Europe.

Est-ce que cette baisse est une tendance globale ?

À Barcelone et à Prague, on a eu plus de joueurs, donc je ne crois pas. Il y a beaucoup trop de facteurs à prendre en compte pour donner une réponse catégorique.

Par exemple, les tempêtes sur la côte ouest pourraient avoir un effet, une promotion en cours aussi, la construction d’un nouveau casino comme au Maryland, etc.

Mais imaginez qu’on ait eu 1 000 joueurs l’année dernière et 750 cette année : ce qui m’importe, c’est de savoir combien de ces joueurs sont là pour la première fois. C’est comme ça qu’on voit les tendances.

À l’inverse, les tournois high rollers ont l’air d’être de plus en plus courus. À Prague, il y a même eu des tournois ajoutés alors qu'ils n’étaient pas prévus. On dirait presque que les tendances s’inversent.

C’est intéressant de voir comment tout cela évolue. Je pense que le premier high roller a été organisé pendant l’Aussie Millions 2008.

Poker Prague
Prague avait fait le plein.

Ensuite, Full Tilt s’est investi sur le circuit Onyx, puis PokerStars s’y est mis aussi. Pendant longtemps, les gens ont eu des appréhensions. Nous n’étions pas sûrs de vouloir que les joueurs paient 100 000 $ de buy-in, voire plus en cas de re-entry.

Mais les choses ont évolué, et maintenant il y a un groupe d’une centaine de joueurs qui n’ont aucun problème à jouer pour des sommes à 5 ou 6 chiffres. S’ils ont le choix entre un tournoi à 2 000 $ avec 500 joueurs ou un turbo à 10 000 $ avec 50 joueurs, ils choisiront le deuxième, c’est plus intéressant pour eux.

Ils veulent remporter des titres, mais des tournois qui durent des jours ne les intéressent pas. Au début, on n’imaginait pas que les high rollers feraient partie intégrante de PokerStars, mais nous avons dû sous-estimer la croissance de ce marché.

Parlons de l’année à venir. Est-ce qu’il y aura des innovations au Panama ou à Macao ?

Pas cette année, mais à long terme, oui. Nous voulons lancer le Mah-Jong et le Go, de la même manière que nous avons rassemblé le poker et les échecs.

Ce sera toujours un marché de niche, mais je pense qu’il est important de travailler sur les sports de l’esprit pour mettre en avant le poker. Et même si ces tournois sont petits, ils permettront d’attirer des joueurs qui n’auraient jamais participé à un tournoi de poker.

Combien de joueurs attendez-vous pour les premiers PokerStars Championships au Panama et à Macao ?

Au Panama, je pense que 500 joueurs est un objectif raisonnable. Le tournoi aura lieu juste après le LAPC et le Bay 101, donc tout dépendra si les joueurs sont plutôt motivés ou épuisés.

Tournois High Roller
Les High Rollers ont le vent en poupe.

Il fera beau, Panama est une belle ville... Je pense que ce tournoi a beaucoup d’atouts. Quant à Macao, c’est un spot déjà bien connu et plus rentable que Vegas.

C’est tout près de la Chine et de Hong Kong, ce qui ouvre énormément de possibilités. Les Européens aiment aller en Asie, mais pour les Américains, jouer à Macao c’est l’équivalent de l’Aussie Millions pour les Européens.

Ce n’est pas une voyage qu’on peut faire tous les ans, mais c’est quand même un incontournable. J’ai passé trois semaines à Macao en 2016 et c’était génial.

Il y aura environ 80 tournois, dont plusieurs high rollers. Donc de quoi satisfaire tout le monde. Je pense que ce sera un peu plus important qu’au Panama en raison de la proximité avec la Chine.

Quoi qu’il en soit, 500 joueurs me semble plutôt pas mal. Ce sont les attentes de base pour un PokerStars Championship.

Maintenant que la saison démarre en janvier, qu’adviendra-t-il du Grand Final ?

Je pense qu’il n’y aura pas de Grand Final en 2017. Par le passé, les saisons de l’EPT et du WPT se terminaient juste avant le début des World Series of Poker. Il s’agissait donc de marquer le coup.

Maintenant, les choses sont différentes. Le buy-in à Monaco ne sera pas plus élevé qu’ailleurs, et la structure sera la même. Les choses ont changé.

Merci Neil Johnson.

Pour plus de détails sur les changements au niveau des paiements, lisez le message de Johnson sur le forum 2+2.



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Ce que les bébés peuvent vous apprendre pour le poker

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Selon le dicton on a toujours besoin d'un plus petit que soi. On peut en effet apprendre de tous, et c'est aussi vrai des bébés. Même pour le poker !

Il y a 15 ans, j’assistais à la naissance de mon fils.

Il y a 3 mois, j’assistais à celle de ma fille.

Elle est magnifique. Angélique. Mais elle a fait de moi une boule de nerfs au bord du suicide.

Mais il y a toujours un bon côté : je joue mieux au poker. Et voilà 10 choses que mon bébé m’a apprises (ou rappelées) à propos du poker.

1. Comment se coucher

On est tous passés par là. La première fois qu’on a joué au poker, on voulait voir toutes les mains.

« On sait jamais, au flop ! », vous connaissez.

Avec le temps, nous avons compris que tout l’art du poker est d’apprendre à se coucher. C’est peut-être dommage de ne pas saisir sa chance de jouer avec 7-2 assortis en grosse blind, mais c’est pourtant très important.

Les nouveau-nés sont chiants à mourir. Ils ne font rien d’autre que vous mettre sur les nerfs.

Joueur de poker immobile
Savoir rester de marbre. Et en vie.

Et parfois, ils bluffent en faisant semblant de sourire alors qu’ils ont des gaz.

Lorsqu’on a un enfant, il faut apprendre à rester immobile.

Il faut savoir rester assis sans bouger, son bébé dans les bras. Comme lorsqu’il faut se coucher au poker.

2. Rester dans un tournoi

Lorsqu’on se lance dans un tournoi, le seul objectif est d’y rester le plus longtemps possible. Phil Hellmuth en est le champion, et c’est pour ça qu’il a remporté 14 bracelets des World Series of Poker (WSOP).

En tant que parent, et il faut dire ce qui est, votre seul objectif est de garder votre enfant en vie.

Ses biberons doivent être stérilisés, il faut les nourrir toutes les deux heures, éviter de les écraser dans le lit...

En arrivant à garder un enfant en vie, on apprend comment « survivre » dans un tournoi de poker.

3. Le long terme

Nous savons tous que les meilleurs joueurs de poker du monde ont acquis ce statut en ayant du succès à long terme.

N’importe qui peut gager de l’argent (ou un titre). Mais s’imposer sur le long terme est ce qui est vraiment important dans le poker.

body poker pour nouveau ne
Pensez toujours long terme.

C’est la même chose avec un nouveau-né. Parfois, sans vision à long terme, la meilleure option semble être de le balancer par la fenêtre. Mais ce n’est pas une stratégie efficace à long terme.
(Note du Traducteur : Humour on précise !)

L’objectif est de tenir assez longtemps pour qu’un jour ce nouveau-né grandisse suffisamment pour qu’il puisse s’asseoir et jouer à la PlayStation jusqu’à ce que vous ayez terminé votre tournoi de poker.

4. La valeur de vos jetons

Tous les joueurs de poker savent qu’il n’y a rien de plus précieux que les jetons. C'est notre carburant, impossible d’avancer sans eux.

Mais quand mes enfants sont nés, j’ai découvert qu’il y avait des choses plus précieuses. Et c’est ainsi que j’ai compris l’importance de chaque jeton.

Là, je parle du lait maternel. Oubliez l’or, les diamants ou les bitcoins. Quand vous avez un nouveau-né, la chose la plus importante est le lait.

« Pourquoi ne pas lui donner du lait en poudre ? », m’a demandé le docteur après la naissance.

« Parce que ce n’est pas une vache. »

Et puis chaque tétée devient un cauchemar vu la quantité de gaz que produit le lait en poudre.

Le lait maternel devient donc la denrée la plus précieuse au monde. N’en gâchez pas une goutte.

5. L’art de se contrôler

Au poker, il faut apprendre le « contrôle », et avoir un nouveau-né est parfait pour ça. 

Joueuse de poker
Ressentez de l'empathie, pas de la frustration.

Impossible de contrôler les pleurs de son bébé, ses repas ou quoi que ce soit. Inutile donc de se créer de l’anxiété autour de circonstances sur lesquelles on n’a aucun contrôle.

Quand un bébé pleure, il faut avoir de l’empathie plutôt que de la frustration.

On ne peut pas non plus contrôler le deck, le croupier ou les autres joueurs. Réagir avec anxiété ne peut que vous désavantager.

6. Comment masquer vos tells

Martin Jacobson est l’une des présences les plus impressionnantes autour d’une table de poker. Il a une manière de créer une aura intense et impénétrable que j’adore.

J’ai piqué son approche pour mon bébé. J’arrive à passer des heures à tourner en rond dans la pièce avec elle.

Elle dort profondément. Mais dès l’instant où on la pose dans son berceau, elle est aussi énergique que Will Kassouf sous coke.

Elle passe son temps à bluffer et je me fais avoir à chaque fois. Je ne peux la poser que si je suis prêt à faire pareil. Je dois être imperturbable.

Si je la regarde dans les yeux, elle sait que je bluffe. Il faut que je la pose lentement pour qu’elle pense que je suis toujours à côté d’elle.

7. Agir

Pour devenir un excellent joueur de poker, vous devez avoir quelques atouts dans la manche. C’est pareil pour un nouveau-né.

Le seul objectif est d’arriver à l’endormir aussi souvent et aussi vite que possible. S’ils pouvaient dormir jusqu’à ce qu’ils sachent parler et marcher, comme la Belle au bois dormant, ça m’irait. 

C’est comme ça qu’on développe des stratégies. Par exemple, vous ne chantez la musique de Dirty Dancing QUE quand vous avez vraiment besoin qu’il dorme.

Vous chantez la musique de Rocky quand vous changez sa couche pour éviter qu’il ne s’agite.

Joueur de poker qui dort
Le meilleur entraînement pour le poker.

Vous le bercez, vous chantonnez, vous faites des kilomètres, tout ça pour 2 ou 3 heures de bonheur.

8. Passer des heures à table

Si vous êtes spécialiste des cash games, vous savez que le temps que vous passez à table dépend de la présence ou non d’un fish. Et puis parfois le fish est une baleine et vous y passez 24 heures. Et ça, c’est dur.

Heureusement, avoir un nouveau-né aide à se préparer pour ces longues sessions. Non seulement vous restez debout pendant les 42 heures que dure l’accouchement, mais ensuite, vous ne dormez plus que 2 ou 3 heures pendant les 3 prochaines années.

C’est le meilleur entraînement. Et c’est encore mieux si vous êtes une femme, parce qu’il est probable que vous ne puissiez ni vous asseoir ni vous allonger pendant au moins 6 semaines après avoir accouché d’un objet de la taille d’une pastèque.

9. L’art de la patience

L’impatience ne rapporte rien au poker. Il faut savoir rester calme.

Vous ne pouvez pas jouer les mains qui ne rapportent rien juste parce que vous vous ennuyez. Vous ne pouvez pas vous lasser de vous coucher.

Bébé jouant au poker 2

Vous ne pouvez pas laisser votre adversaire à grande gueule vous pousser à jouer alors que vous n’avez pas les bonnes mains.

Si vous n’avez pas assez de patience avec votre bébé, vous allez devenir fou et votre enfant aura de sacrés complexes à raconter au psy.

Les bébés sentent la peur à 1 kilomètre. Et s’ils sentent que vous êtes impatient, ils feront de votre vie un enfer.

Apprenez à méditer pendant que vous marchez dans toute la maison pour l’endormir, la qualité de votre jeu ne pourra qu’en bénéficier. 

10. L’importance d’avoir des mentors

Si vous voulez devenir un très bon joueur, trouvez quelqu’un qui peut vous soutenir et vous montrer les ficelles.

C’est le meilleur moyen d’arriver au sommet, mais il faut choisir la bonne personne.

Par exemple, s’attacher les services d’une doula pour l’accouchement vaut de l’or. Si vous choisissez la bonne personne, votre vie sera bien plus facile.

Avoir un nouveau-né apporte énormément d’expérience. N’essayez pas de tout faire tout seul.

Profitez de l’expérience de ceux qui l’ont fait avant vous.



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Will Kassouf : « Je laisser parler, mes résultats le font pour moi »

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Narcissique ? Insupportable ? Sociopathe ? Ou rien de tout ça ?

Ce sont en effet quelques-uns des qualificatifs dont l'Anglais William Kassouf est souvent affublé sur les forums ou réseaux sociaux, mais aussi parfois aux tables.

Kassouf dépasse t-il vraiment les bornes, comme plusieurs joueurs l'ont accusé l'été dernier durant les World Series of Poker ?

Déverser sa bille sur une personnalité publique reste quelque chose d'assez courant, aussi faut-il toujours se méfier.

Tandis qu'il affrontait la joueuse Stacy Matuson avec qui il avait justement eu maille à Vegas, dans un match revanche plutôt amical et bon esprit organisé à Rozvadov dans le cadre du 888Poker Live Festival, PokerListings a rencontré de nouveau Kassouf pour faire le point, et savoir comment il prenait toutes ces critiques.

« Haters Gonna Hate »

« Les choses sont ce qu'elles sont. Les haineux ne m'aiment pas. Mais beaucoup ont aussi reconnu que j'avais été traité de manière inéquitable aux WSOP, et qu'ils ont sorti l'artillerie des règles et sanctions juste pour moi. »

william kassouf 1
"Ce qu'il se dit sur moi ne m'affecte pas."

Des joueurs tels que Michael Niwinski et Daniel Negreanu auront eux aussi pris parti pour lui.

« Quand il s'agit d'Internet les commentaires ne m'affectent pas tant que ça. Je ne cherche pas à m'impliquer parce que ça ne sert à rien de débattre ou de se disputer avec ces gens.

Mais ils savent qu'ils n'ont rien à montrer, qu'ils n'ont pas de résultats pour pouvoir parler. Alors je laisse mes résultats parler pour moi. Et puis voilà. »

« L'argent c'est juste de l'argent »

De nombreux joueurs ayant été loin dans le Main Event des WSOP doivent souvent se défendre d'avoir été "chanceux" - et ce même si quiconque ayant déjà gagné un gros tournoi en a forcément eu besoin aussi.

Un exemple ? Il a fallu des années à Chris Moneymaker pour qu'il ne soit enfin "accepté" par la communauté du poker, et il est probablement le joueur le plus connu dans le monde.

Kassouf n'aura en tout cas eu besoin que de 5 mois pour capitaliser sur son succès de l'été (17è pour 338 288 $), avec une victoire dans un tournoi High Roller du dernier European Poker Tour.
Et malgré le fait que ce titre aura été issue d'un arrangement, il s'agissait d'un deal tout à fait régulier dans une confrontation de heads-up.

William Kassouf HR Prague
Il a un titre EPT, vous non.

« L'argent c'est juste de l'argent. En revanche avoir le dernier titre EPT c'est énorme. Je pense que cela valait carrément le deal qu'on a fait, et que ce fut une bonne affaire pour les deux parties. »

Il semble que ce pari était en effet le bon. Will sera venu au 888Live Festival de Rozvadov sur invitation, aura encore été sous le feu des projecteurs pour son match contre Matuson, et confirme qu'il devient toujours plus une "marque" à part entière.

En tout cas et cela apportera de l'eau au moulin de ses fans ou défenseurs : L'homme n'est pas rancunier.
« Non je ne suis rancunier envers personne, ni envers Stacy. Des histoires comme ça je les prends juste comme ça. Mais quoi qu'il arrive, je ne rendrai jamais la tâche facile à quiconque pour me prendre mes jetons ! »


A lire aussi :

William Kassouf, le joueur de poker le plus bavard du monde

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Officiel : La Battle of Malta 2017 est lancée !

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La Battle of Malta est de retour en 2017 ! Et si on ne change pas une affaire qui marche, l'évènement apportera juste ce qu'il faut comme nouveautés, avec parmi elles une toute nouvelle présentatrice.

Comme chaque année toutes les nouveautés qui seront au programme sont encore loin d'être finalisées à cette date, et d'autres surprises seront donc au rendez-vous d'ici l'ouverture de la bataille.

Mais ce festival de la BOM qui bat chaque année les records depuis 5 ans, connaît à présent ses dates officielles pour 2017 : du jeudi 2 au mardi 7 novembre 2017.

Vous retrouverez bien sûr le "Main Event" à 550 € de droit d'entrée, avec 500 000 € de dotation garantie (900 000 € attendus), plein de tournois annexes, et toujours cette expérience de tournoi "majeur" couplée à l'atmosphère la plus cool et détendue qui soit. Tout ce qui a fait le succès de la BOM depuis 2012 !

La table finale télévisée sera de retour pour la deuxième année, pros et célébrités seront là pour s'amuser, et les joueurs pourront bien sûr toujours profiter des nombreuses fêtes variées au programme.

Cap sur les 2000 ?

Avec 1813 entrées enregistrées et un prizepool de 879 305 €, la BOM 2016 a encore vu son nombre de joueurs grimper, et asseoir un peu plus son record du plus grand tournoi de poker indépendant jamais organisé à Malte (seulement devancée par les Norwegian Championships dans le reste du monde !).

BOM2016 26
Plus qu'un tournoi de poker !

Le Casino Portomaso à St. Julian's accueillera une nouvelle fois l'évènement, auxquels quelques petits ajustements seront appliqués pour pousser la marque du nombre de joueurs toujours plus haut et peut-être franchir le cap des 2000 grâce à vous :

Des prizepools garantis non seulement pour le tournoi principal, mais aussi pour le Siege of Malta et le Grandmaster High Roller ; Un livestream de la table finale avec cette année les cartes visibles à l'écran ; De légers changements au calendrier pour maximiser le fun du week-end et l'atmosphère détendue ; Un Hilton 5 étoiles qui continue sa grande rénovation pour toujours plus de confort et permettre de profiter au mieux du climat maltais.

Ivonne Montealegre, Responsable du Tournoi : « En seulement quelques années la Battle of Malta est devenue plus qu'un simple tournoi de poker, c'est aussi devenu le symbole de la communauté poker à Malte.

Nous avons écouté les joueurs et adapté notre calendrier selon leurs suggestions. Cela offrira à tous encore plus d'opportunités pour profiter de l'expérience globale de la Battle of Malta, de son atmosphère, de l'endroit toujours incroyable et des activités.

En 2017 les joueurs pourront donc s'attendre à plus de surprises, plus d'invités, plus de musique, plus d'excursions, plus de fun... en bref un rapport qualité/prix toujours plus avantageux et toujours plus de joie autour d'un tournoi de poker, car c'est évidemment aussi pour ça qu'ils viennent. »

Gaëlle Garcia Diaz nouvelle présentatrice

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Votre nouvelle présentatrice.

Après 5 fantastiques années passées avec nos précédentes présentatrices Kara Scott puis Maria Ho, l'actrice, top model et présentatrice TV belge Gaëlle Garcia Diaz prend la relève et le micro, toujours avec le même esprit.

Comme ses deux prédécesseurs Gaëlle est une figure reconnue de la scène du poker, impitoyable aux tables, et bien sûr devant les caméras.
Elle avait d'ailleurs déjà participé à la BOM en 2014 (voir aussi son interview).

« Je suis tellement excitée de présenter la Battle of Malta 2017 ! Ce sera à nouveau une semaine parfaite en novembre pour faire la fête, profiter du soleil, et jouer au poker avec des milliers d'autres amateurs ! »


Pour plus d'infos sur la Battle of Malta 2017 et les satellites qualificatifs notamment, restez à l'écoute des dernières news et consultez régulièrement notre page principale de la Battle of Malta.



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PokerStars.fr bannit les joueurs étrangers

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PokerStars vient d'annoncer que sa salle de poker française (PokerStars.fr) ne serait plus accessible à tous les joueurs résidant hors de France, à compter du lundi 13 février.

En d'autres termes, même les joueurs français résidant à l'étranger ne seront plus admis et devront demander un retrait de leurs gains (et utiliser leurs points fidélité s'ils en ont), avant de se réinscrire sur PokerStars.com ou PokerStars.eu plus tard s'ils le souhaitent.

PokerStars précise également que l'utilisation d'un VPN rentrerait dans le cadre de la violation des conditions générales de la salle, et pourrait donc conduire à une fermeture du compte et une confiscation des fonds.
Des preuves de domiciliation (quittance de loyer ou EDF) pourront aussi être demandées.

Officiellement, la salle souhaite par cette mesure protéger ses joueurs des nombreux joueurs étrangers qui jouaient sur la salle, en dépit d'une inscription demandant à l'origine une adresse postale française (vérifiée par l'envoi d'un code). Depuis plusieurs années (depuis 2010 et la régulation du marché français en fait), les joueurs français regrettaient ainsi d'être confrontés aux "requins" étrangers, tandis que la réciprocité (possibilité de jouer sur PokerStars.com ou d'autres) n'était pas possible.

Dans un bref communiqué, son principal concurrent Winamax a de son côté avancé qu'il ne suivrait pas cette voie (pour l'instant ?).

Un pas pour la réunification européenne des marchés ?

Peluche requin PokerStars
Les requins étrangers vont devoir plier bagages.

Ce changement (quelque peu précipité) peut en effet aussi laisser penser à un premier mouvement vers une future réunification de plusieurs marchés européens (notamment l'Espagne, l'Italie et la France) et un partage des liquidités depuis longtemps espérés, si un accord est trouvé dans l'année.

Si la nouvelle peut se montrer très bonne pour l'écosystème comme on a coutume de l'appeler, beaucoup de questions se posent cependant.

Certains joueurs regrettent notamment déjà le fait de ne plus pouvoir jouer du tout en France même s'ils y passent une certaine partie de l'année (ou pour les vacances), à partir du moment où ils résident à l'étranger.

Autre effet pervers du système, plus aucun pro PokerStars français ne résidant pas en territoire français (DOM-TOM et territoires d'Outre-Mer inclus) ne pourra jouer sur la salle en FR. Ce qui veut dire qu'un joueur comme ElKY doit logiquement lui aussi s'en détacher et ne devrait plus être vu aux tables... notamment dans le cadre de certaines promotions.

La salle perdra également forcément quelque peu en fréquentation. Une nouvelle grille de tournois devrait d'ailleurs être communiquée rapidement.

Si vous êtes concerné, une FAQ est disponible (captures d'écran téléchargeables ici)


Mise à jour 24/02 : D'après l'intervention d'un responsable de PokerStars sur un forum, les joueurs français à l'étranger mais ayant un compte validé avec une adresse en France, devraient finalement pouvoir continuer à jouer sur PokerStars.fr.



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Hollreiser : « Le déclin du poker qu’on nous annonce est largement exagéré »

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Eric Hollreiser est le vice-président de la communication d’entreprise pour le plus grand site de poker, PokerStars, et ses propriétaires, Amaya.

Il incarne la communication interne et externe de PokerStars depuis 2011, et a joué un grand rôle dans le fait que le site ait réussi à conserver sa place sur le marché.

Cependant, ces derniers temps les choses sont plus compliquées et la réputation impeccable bâtie par les anciens propriétaires, le groupe Rational et la famille Scheinberg, a été quelque peu égratignée. Notamment lorsque le site a revu sa politique de récompenses, avec la communication autour de ce changement et l’introduction de jeux de casino au programme qui était auparavant uniquement consacré au poker.

Depuis, un véritable virage vers les joueurs loisir a clairement été effectué, ce qui vaut à l’équipe dirigeante de PokerStars quelques reproches de la part de la « communauté » du poker.

Alors, ces changements sont-ils injustes ? PokerStars néglige-t-il les joueurs qui ont fait son succès ? Les joueurs exagèrent-ils ?

Pour comprendre ce qu’il se passe, nous devons comprendre ces mesures. À l’occasion du PokerStars Championship Bahamas, PokerListings a donc discuté de l’état des choses avec Eric Hollreiser.


Depuis votre arrivée en 2011, PokerStars est bien plus présent publiquement. Pourquoi avoir choisi cette stratégie marketing ?

À l’époque, les Scheinberg étaient conscients que PokerStars devait s’ouvrir au grand public. Les entreprises devaient commencer à faire preuve de plus de transparence.

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Différentes obligations, différentes réalités.

Les consommateurs veulent tout savoir sur les entreprises avec qui ils s’impliquent. La marque de fabrique de PokerStars a toujours été la communication avec les joueurs, depuis le tout début.

Par exemple, nous recevons 12 000 e-mails par jour et nous y répondons en 23 langues, en général dans l’heure.

De la même manière, nous faisons plus de publicité que n’importe quelle autre entreprise du poker. La communication n’a pas commencé quand je suis arrivé, mais c’est la manière dont on communique qui a changé.

C’est lié à un besoin d’acquérir des licences et de se conformer aux législations dans les différents pays, entre autres. C’était une décision purement business.

Mais PokerStars était une entreprise privée. Aujourd’hui, nous sommes une entreprise publique, avec des obligations et des réalités différentes.

Alors évidemment, les gens en connaissent beaucoup plus sur nous : nous devons partager nos résultats avec les actionnaires tous les trimestres.

Les changements récents se basent sur la réalité du marché et son évolution. Mais selon moi, nous sommes restés fidèles aux principes établis il y a 5 ou 10 ans.

On a tendance à penser que le nombre de joueurs en ligne diminue. Est-ce que c’est une réalité ?

Je n’irais pas jusqu’à dire qu’une base de données comme PokerScout n’est pas digne de confiance ou qu’ils induisent les gens en erreur, mais ils ne prennent en compte qu’une partie de la fréquentation, les cash games.

La réalité, c’est que les gens se détournent des cash games au profit des tournois et des parties plus rapides (Spin & Go, Beat the Clock...) En fréquentation absolue, les nombres n’ont pas diminué.

praguepoker
Les chiffres affichent une autre histoire.

Penchez-vous sur nos rapports trimestriels, nous indiquons le nombre de joueurs actifs. Les chiffres montrent que PokerStars ne perd pas de joueurs.

Globalement, le déclin du poker qu’on nous annonce est largement exagéré.

Si les cash games sont délaissés, c’est à cause des logiciels de tracking. Est-ce qu’ils devraient être interdits ?

Nous voulons que le poker soit aussi juste que possible. Le poker est un jeu qui se joue entre humains, donc lorsque quelqu’un utilise un logiciel pour prendre le dessus, il faut l’arrêter.

Le problème, c’est qu’il est toujours difficile de juger si la limite a été franchie. C’est pour ça qu’on a du mal à établir une règle fixe sur les logiciels : quel intérêt de mettre en place une règle si on ne peut pas la faire respecter ? C’est contre-productif.

C’est un peu comme le dopage. Il est interdit dans presque tous les sports. Mais comme pour les logiciels, il y aura toujours des gens qui trouvent des moyens de contourner les règles.

PokerStars avait jusque-là une réputation impeccable. Pourquoi avoir ajouté des jeux de casinos ?

Scotty Nguyen2
Les joueurs de poker aiment aussi les jeux de casino.

Le fait est que beaucoup de joueurs de poker apprécient les jeux de casinos.

Et bien que le poker soit véritablement le cœur de notre activité, en termes de chiffres, nous sommes devenus le plus grand casino en ligne du monde.

Beaucoup de gens s’inquiètent, en partie à raison, des casinos. Mais PokerStars reste PokerStars, le grand site de poker qu’il a toujours été.

Nous avons intégré des jeux de casino parce qu’il y avait une demande de la part des joueurs de poker, une demande qu’ils ne pouvaient satisfaire que sur d’autres sites. Nous sommes une entreprise commerciale : nous préférons que les joueurs viennent chez nous plutôt que chez nos concurrents.

C’est un peu pareil que pour les paris sportifs : les joueurs de poker aiment parier sur le sport et en parler.

On dirait sûrement qu’il y a plus de compétences en jeu.

Certainement. Pourtant, le lien entre poker et casino est historique.

Nous proposons des jeux de casino, mais nous restons PokerStars, un site responsable. Si quelqu’un n’est pas intéressé par le casino, nous faisons en sorte que les publicités de casino n’envahissent pas leur espace.

Comme toute bonne entreprise, nous sommes à l’écoute de nos clients.

Pourtant, depuis la reprise d’Amaya, il y a eu énormément de coupes. Des bureaux ont fermé, des gens sont partis.

Je peux vous dire que déjà sous les Scheinberg, PokerStars faisait tout pour devenir plus efficace et rapporter le plus possible à l’entreprise et aux actionnaires.

eric hollreiser 2
De vrais impératifs économiques.

L’entreprise était privée, donc les choses étaient un peu différentes par rapport à la perception du public. Mais nous avons lancé les jeux de casino avant qu’Amaya ne reprenne l’entreprise.

La demande était réelle. Nous avions identifié des tendances profondes sur le marché il y a déjà des années. Bien avant Amaya.

Ces changements devaient être faits. La plupart ont été effectués après l’arrivée d’Amaya, oui. Mais cela ne signifie pas qu’ils n’auraient pas eu lieu autrement.

PokerStars essaye-t-il de devenir une entreprise plus lean ?

Pas forcément. Nous avons plus d’employés que jamais. La réalité, c’est que si l’on s’ouvre à de nouvelles activités, il nous faut l’expertise pour.

Alors certes, nous avons dû licencier plus qu’auparavant. Nous avons tout fait pour replacer les gens dans les secteurs qui en ont besoin, mais nous avons dû réduire les effectifs là où c’était nécessaire.

Quant au fait que certains changements ne soient pas dans l’intérêt de certains joueurs, au niveau individuel, c’est vrai. Cela ne signifie pas que ce ne sont pas des impératifs commerciaux.

Les prédictions alarmistes sont fausses. Le nombre de joueurs ne diminue pas.

Par contre, c’est vrai que certains joueurs ont tendance à moins jouer d’argent. Mais nos mesures indiquent que les changements mis en place ont eu un impact positif sur notre capacité à gérer le site.

Pourtant, certains de ces changements ont porté préjudice à la réputation de PokerStars. Notamment le changement du programme de bonus, avec la disparition du niveau Supernova Elite. Les joueurs ont-ils raison de reprocher à PokerStars de laisser de côté les joueurs pour générer le plus de revenus possible ?

Ike Haxton
Haxton n'aura certainement pas aimé les changements.

Il y a plusieurs éléments. Il y a une discussion à avoir pour déterminer qui est le client qui a le plus de valeur. On peut par exemple penser que c’est quelqu’un qui joue énormément, comme un joueur Supernova Elite.

Mais ce n’est pas forcément vrai. Nous aimons tous nos joueurs et nous voulons qu’ils rencontrent le plus de succès possible, mais les récompenses VIP ne sont que des récompenses.

Les entreprises récompensent les clients pour des comportements qui rapportent à l’entreprise.

Depuis un certain temps, nous savons que nous n’attirons pas assez de nouveaux joueurs. Et si le nombre de joueurs ne diminuait pas, le nombre de VIP, lui, augmentait.

Cela signifie qu’il y a de plus en plus de bons joueurs, ce qui est normal, et donc de plus en plus de joueurs qui reçoivent des récompenses.

Donc en plus de gagner de l’argent, ils recevaient des récompenses pour quelque chose dont l’entreprise ne tirait pas profit : l’argent dépensé pour eux ne servait pas à attirer de nouveaux joueurs.

Et puis beaucoup de joueurs n’étaient là que pour les récompenses. Or ce n’est pas du tout dans l’esprit.

Vous parlez des grinders qui vivent du rakeback.

Tout à fait. Il y aura toujours des joueurs qui jouent de gros volumes parce qu’ils ont réussi à trouver un moyen de bien gagner leur vie. Mais il faudrait que cela soit basé sur les victoires et pas simplement le volume.

Notre objectif n’est pas forcément que les nouveaux joueurs jouent à des mises élevées : ils perdraient trop rapidement, passeraient un mauvais moment et ne reviendraient pas.

Pour que l’environnement soit sain, nous voulons avoir un afflux régulier de joueurs pour garantir que les joueurs peuvent continuer à bien gagner leur vie.

On dirait qu’il y a eu un problème de communication, vu la manière dont les joueurs ont réagi.

Eric Hollreiser 3
"Je changerais certaines choses dans la manière dont nous avons communiqué."

Je pense que c’est le cas, en effet. Je n’ai pas d’excuse à donner pour cette mauvaise communication, je dirai simplement que nous étions dans un contexte nouveau.

Jusque-là, nous avions toujours su communiquer avec les joueurs. Désormais, nous devons prendre en compte les contraintes d’une entreprise publique dans notre manière de communiquer.

L’apprentissage est long, mais nous progressons. Si je pouvais revenir en arrière, je changerais énormément de choses dans la manière dont nous avons communiqué à propos de ces changements. Mais les choses sont ce qu’elles sont, et cela ne change rien aux changements eux-mêmes.

Je ne veux pas embellir les choses. Nous avons des impératifs commerciaux : toutes les entreprises augmentent leur prix chaque année. Les actionnaires veulent que l’entreprise grandisse.

Nous sommes loin d’être une exception. Et PokerStars n’est pas le site le plus cher. Alors oui, certains joueurs sont mécontents, et je l’entends, mais nous faisons partie des derniers sites à avoir mis en place certaines de ces mesures.

La propriété de PokerStars semble assez étrange aussi. Amaya, David Baazov, Baazov qui se retire, puis une guerre des enchères, puis une offre retirée... Qu’est-ce qu’il se passe ?

Voici l’état actuel des choses : il y a eu une revue stratégique, le conseil de direction a évalué les meilleures options de l’entreprise, dans le meilleur intérêt des actionnaires.

David Baazov
L'ère Baazov est terminée pour de bon.

C’est arrivé car notre actionnaire majoritaire, également PDG, voulait acquérir le reste des parts et que l’entreprise redevienne privée.

Le conseil de direction a accepté d’entendre ses arguments, mais il a estimé qu’il était dans le meilleur intérêt des actionnaires de voir si une meilleure offre était possible, sachant que son offre était de 21 $ par part.

Le conseil a donc lancé cette revue. Plusieurs personnes se sont manifestées.

Nous avons notamment discuté avec William Hill, par exemple. Finalement, David Baazov a pris la décision de ne pas vendre l’entreprise.

Cependant, il y a eu des offres à 24 $ par part, et en tant qu’entreprise publique, il faut savoir accorder aux offres intéressantes l’attention qu’elles méritent.

Cette offre a désormais été retirée, donc nous ne recherchons plus d’offres.



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De Loki à Libratus : plus de 20 ans de développement d’I.A. de poker

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Deep Blue, des génies du poker, une rivalité entre universités, Cepheus, les World Series des robots, Phil Laak et, enfin, Libratus. L’évolution des IA de poker n’a pas été de tout repos.

Il y a quelques jours, Libratus venait à bout d’une équipe de spécialistes (humains) des heads-up, composée de Jason Les, Dong Kim, Daniel McAulay et Jimmy Chou.

Jamais une IA n’avait réalisé une telle performance et cela restera forcément comme une étape historique dans l’évolution du poker non humain.

Une étape qui arrive après de longues années passées à tenter de développer un programme efficace.

Le poker est un défi unique pour les développeurs, parce que c’est un jeu à information incomplète, contrairement par exemple aux échecs.

Alors pourquoi se lancer dans un tel projet ?
Eh bien parce que les informaticiens pensent que résoudre un jeu comme le poker pourrait avoir des applications dans d’autres domaines, comme la négociation, la santé et d’autres.

Nous allons revenir sur la longue histoire des IA, des débuts jusqu’à Libratus.

1984

Mike Caro et son programme de poker rudimentaire

Le joueur de poker professionnel Mike Caro développe un programme informatique appelé Orac qu’il confronte à plusieurs joueurs pros lors des WSOP 1984.

Mike Caro
Le "mad genius" Mike Caro.

Caro a mis deux ans à mettre au point Orac (« Caro » à l’envers) sur un ordinateur Apple II.

Orac était très basique selon les standards actuels, mais le programme parvint tout de même à battre Doyle Brunson sur un match.

Petit détail intéressant : Orac scannait les cartes physiques via un code-barres. La partie ne se déroulait pas sur l’ordinateur.

Orac a également joué contre Bob Stupak pour un match de promotion, mais il a subi un gros bad beat.

Lors du premier match (au meilleur des trois matchs), Orac est allé à tapis et Stupak l’a suivi. Orac a touché un brelan au flop, mais d’après Caro, quelqu’un s’est pris les pieds dans le câble et a débranché l’ordinateur, qui a donc dû redémarrer et donc recommencé la partie à zéro. Triste.

1991

L’Université de l’Alberta se lance dans l’aventure

Le Groupe de recherche informatique de l’Université de l’Alberta, qui allait devenir l’un des plus grands développeurs d’IA poker, commence ses travaux.

Il s’agissait d’une équipe composée d’énormément de chercheurs, notamment Darse Billing, scientifique du jeu et joueur professionnel, Denis Richard Pap, Jonathan Schaeffer, Duane Szafron, Michael Bradley Johanson, Neil Burch et d’autres. Michael Bowling a rejoint l’équipe plus tard avant de devenir l’un acteurs les plus importants dans ce domaine.

1996

Deep Blue terrasse Kasparov

Gary Kasparov battu par Deep Blue
Deep Blue se paye Gary Kasparov.

Le robot Deep Blue d’IBM affronte le champion du monde des échecs Garry Kasparov (avant de le battre).

Cet événement a énormément boosté les recherches dans le domaine des IA pour arriver à battre les humains au Go ou au poker.

C’est bien évidemment plus compliqué pour le poker qui, contrairement aux échecs, est un jeu à information incomplète, ce qui le rend plus difficile à maîtriser pour les ordinateurs.

Le projet Deep Blue (d’abord appelé Deep Thought) a été lancé à l’Université Carnegie Mellon par Feng-Hsiung Hsu.

L’Université Carnegie Mellon fait aussi partie des grands acteurs du domaine des IA de poker, comme nous le verrons aussi par la suite.

1997

Conception de Loki, l’une des premières véritables IA de poker

Le Groupe de recherche informatique de l’Université de l’Alberta présente Loki, après avoir utilisé le (légendaire) forum rec.gambling/poker comme source pour leurs recherches.

Darse Billings
Darse Billings.

Darse Billings et deux étudiants ont développé Loki sous l’égide des informaticiens de l’Université de l’Alberta Jonathan Schaeffer et Duane Szafron.

Loki a été conçu pour jouer à une table complète (neuf joueurs), ce qui n’est toujours pas résolu par les ordinateurs en 2017.

Comme la plupart des IA, Loki était conçu pour le Limit Hold’em plutôt que le No-Limit.

L’équipe pensait que Loki pourrait un jour être assez sophistiqué pour participer aux WSOP, mais le Caesars a changé les règles de la compétition pour empêcher les non-humains de participer (en partie parce qu’une entreprise a tenté de faire participer un singe au Main Event 2006).

Loki a été la première IA à avoir un énorme impact dans le poker.

Cependant, son niveau était encore légèrement inférieur à celui d’un humain.

1999

De Loki à Poki, et un jeu vidéo

L’équipe derrière Loki décide de le renommer Poki et de se concentrer sur le Texas Hold’em à deux joueurs, moins complexe. Poki pouvait jouer au poker au niveau d’un joueur moyen.

Stacked
Le jeu vidéo Stacked utilise une version du bot Loki.

La plupart de ces robots (anciens et récents) sont bâtis autour du concept d’un équilibre de Nash. Pour simplifier, il s’agit de prendre la meilleure décision possible tout en prenant en compte la décision de l’autre joueur.

Poki a finalement été utilisé pour le jeu vidéo Stacked, où l’on retrouvait également Daniel Negreanu.

2002

PsOpti / Sparbot, des robots avec du potentiel

L’Université de l’Alberta sort ensuite une gamme de robots, dont PsOpti et Sparbot, pour tenter de résoudre le poker en heads-up Limit.

Malgré des résultats encourageants, aucun d’entre eux n’a atteint un niveau supérieur à celui d’un joueur moyen de Hold’em à deux joueurs.

L’équipe a utilisé le joueur professionnel Gautam « thecount » Rao comme adversaire de l’IA. Voilà ce qu’il en disait à l’époque :

« C’est un programme très performant. Une fois qu’il aura le modelage de l’adversaire, il pourra démolir tout le monde. »

L’université allait donc passer quelques années à essayer d’intégrer l’apprentissage du jeu de l’adversaire à son robot.

2003

Les développeurs délaissent le modèle des échecs

C’était un tournant crucial dans le développement des IA de poker : les chercheurs commencent à se détourner de la méthodologie des échecs (qui avait permis de créer des IA comme Deep Blue).

C’est aussi le moment où Michael Bowling rejoint l’Université de l’Alberta, après un doctorat à Carnegie Mellon. Il sera le moteur de la recherche pour les dix années suivantes.

2004

Tuomas Sandholm et Carnegie Mellon travaillent sur une IA de poker

Noam Brown et Tuomas Sandholm2
Noam Brown et Tuomas Sandholm.

Carnegie Mellon et le professeur Tuomas Sandholm, l’équipe qui sera plus tard derrière l’IA Libratus, commencent à travailler sur les IA de poker.

Avec les années, Sam Ganzfried et Noam Brown ont également beaucoup apporté à ces recherches.

C’est aussi cette année-là que l’ICCM Poker Bot Challenge organise un tournoi de No-Limit Hold’em à destination des robots. Ace Gruber, de l’Université de Toronto, y participe.

2005

Les World Series des robots de poker

En plein boom du poker, le Golden Palace organise un tournoi de gala au Binion’s, avec un prix de 100 000 $ pour le vainqueur. Il y avait six participants.

PokerProbot, conçu par un concessionnaire de 37 ans venu de l’Indiana, Hilton Givens, s’impose. PokerProbot s’est imposé sur le fil face à Poki-X, une version conçue un peu dans la précipitation depuis l’AI Poki de l’Université de l’Alberta.

Phil Laak a aussi battu PokerProbot lors d’un heads-up « amical » pendant la compétition.

« D’ici 3 à 5 ans, ils seront capables de nous battre », estimait Kenneth « The Clone » Jones, joueur pro et concepteur de programmes informatiques, dans le LA Times.

2006

Lancement de la compétition annuelle de poker informatique

L’Annual Computer Poker Competition (ACPC ou, à l’origine, ACM) est lancée.

Les deux grandes équipes de l’Université de l’Alberta et Carnegie Mellon s’affrontent pour remporter plusieurs trophées, en laissant tout de même quelques indépendants et autres universités pointer le bout de leur nez avec les années.

2007

Polaris contre Phil Laak

Phil Laak
Phil Laak a souvent joué le rôle du pro de référence pour tester les I.A.

L’Université de l’Alberta lance Polaris, qui va devenir l’un des robots de poker les plus connus suite à son opposition contre Phil Laak (perdue de peu par le robot).

Polaris est en réalité un composite de plusieurs robots en collaboration (dont l’Hyperborean08).

Le programme contient un certain nombre de stratégies fixes, parmi lesquelles il choisit tout au long du match.

Étonnamment, Polaris n’est pas extraordinairement puissant, puisqu’il peut tourner sur des machines vendues dans le commerce comme un MacBook Pro.

Polaris ne joue qu’en No-Limit Hold’em en heads-up.

2008

Polaris contre six humains lors d’un test non officiel

Polaris est confronté à six joueurs humains lors de la Gaming Life Expo, pour un bilan de trois victoires, deux défaites et un match nul.

La version de 2008 du robot était bien plus performante que son prédécesseur qui avait été opposé à Phil Laak l’année précédente.

2009

L’Université d’Auckland lance Sartre

L’Université d’Auckland commence à travailler sur le projet Sartre (Similarity Assessment Reasoning for Texas Hold’em via Recall of Experience).

Sartre allait s’imposer comme un acteur majeur dans le monde des IA et il a souvent bien figuré dans les compétitions.

C’est aussi l’une des rares IA à s’imposer sans venir de Carnegie Mellon ou de l’Université de l’Alberta.

Vous pouvez toujours vous mesurer à Sartre en ligne ici.

2011

Full Tilt et PokerStars contre les robots

Pendant longtemps, les robots étaient loin d’avoir le niveau pour faire face aux joueurs humains sur Internet. Mais avec le perfectionnement des IA, ce n’était qu’une question de temps avant que des développeurs ne saisissent l’opportunité de se lancer sur un marché lucratif.

StarsFTP chop
Les poids lourds du jeu en ligne.

À partir de 2008, des rumeurs sur la présence de robots sur certains sites de poker ont commencé à courir.

Selon Darse Billings, de l’Université de l’Alberta, la plupart des robots de poker sont très mauvais : plus de 90 % d’entre eux perdraient de l’argent.

Cela n’empêche pas des entreprises comme Shanky Technologies de vendre des programmes soi-disant capables d’être compétitifs en Hold’em et en PLO.

Point culminant : début 2011, PokerStars et Full Tilt, les deux géants du secteur, ont tout fait pour éliminer les robots de leurs sites.

Lorsqu’un joueur est identifié comme « bot », il est immédiatement banni et l’argent gagné est confisqué.

Grâce aux programmes de reconnaissance humaine avancés, les bots ne posent plus de problèmes sur la plupart des sites de poker.

2014

Tom Dwan face à une machine de Limit Heads-Up : bingo

Tom Dwan durrr
Tom "durrrr" Dwan.

Tom Dwan remporte une grande somme d’argent en battant une machine de Limit Heads-Up appelée Texas Hold’Em Heads Up Poker.

Elle était conçue par IGT, un fabricant de machines à sous et de poker vidéo. La machine devait utiliser un système d’apprentissage de nouvelles stratégies.

Le programme au cœur de Texas Hold’Em Heads Up Poker a été conçu par Predrik Dahl de l’Université d’Oslo.

Phil Hellmuth et Johnny Chan ont ensuite assuré la promotion de la machine, mais elle ne s’est jamais vraiment diffusée, surtout comparé aux machines à sous traditionnelles.

L’une des machines d’Hellmuth est toujours présente au Bellagio à Vegas.

2015

Cepheus (Université de l’Alberta) résout le Limit Hold’em

Après des années de développement, l’Université de l’Alberta annonce la sortie d’un robot qui aurait résolu le Limit Hold'em fin 2015.

Cepheus
La bête du Limit Heads-up, Cepheus.

Cepheus a maîtrisé le Limit Hold’em en jouant contre lui-même pendant deux mois. Dernier d’une prestigieuse lignée de robots conçus par l’Université de l’Alberta (Loki, Poki, Vexbot, Hyberborean, Polaris...), Cepheus avait de quoi impressionner.

Cela a marqué un tournant dans l’histoire des IA de poker : le Limit Hold’Em est le plus grand jeu à information incomplète à être « résolu ».

Mais si à l’époque on décrit Cepheus comme « imbattable », c’est faux. En effet, bien que quasi impossible à battre sur un échantillon assez large, Cepheus peut cependant perdre de l’argent ponctuellement.

Et si Cepheus a résolu le Limit Hold’em, la version No-Limit ne l’est toujours pas. D’après certains scientifiques, cela pourra prendre encore plusieurs années en raison de la nature imprévisible du jeu.

L’objectif de Cepheus et des autres IA du même type est d’être utilisés dans d’autres domaines, comme aider les gouvernements à perfectionner leurs stratégies de sécurité ou les tactiques de négociation. Ou aider les docteurs à modifier les traitements de leurs patients.

Si vous voulez tester Cepheus, direction le site de l’Université de l’Alberta.

Claudico défait par des humains lors d’un défi humains contre IA

Jamais contents d’être dépassés par l’Université de l’Alberta, Tuomas Sandholm et Carnegie Mellon ont présenté leur propre IA super intelligente appelée Claudico à l’été 2015.

Equipe de pros contre Claudico
L'équipe emmenée par Doug Polk qui avait battu Claudico de peu.

La grande différence entre Claudico et Cepheus est que Claudico joue en No-Limit Hold’em, ce qui est bien plus difficile pour un robot.

L’équipe de Carnegie Mellon a lancé un défi à 100 000 $ à un groupe de joueurs de poker professionnels composé de Doug Polk, Jason Les, Bjorn Li et Dong Kim pour qu’ils affrontent Claudico, sur 20 000 mains par joueur sur une période de 13 jours au Casino Rivers.

L’équipe « humaine » s’est imposée, avec un profit de 732 713 $ par rapport à Claudico. Le défi a permis de mettre en avant les étranges montants des mises de l’IA.

Jason Les avait tout de même déclaré à PokerListings après le match que ce n’était qu’une question de temps avant que les IA ne soient capables de battre les humains.

2017

L’Université de l’Alberta lance l’IA DeepStack

L’équipe de l’Université de l’Alberta a frappé fort début 2017 en annonçant DeepStack, la première IA capable de battre les joueurs professionnels en heads-up de No-Limit Hold’em.

Michael Bowling
Michael Bowling, l'architecte derrière l'I.A. Deepstack.

L’algorithme novateur de DeepStack est très avancé et a la capacité d’apprendre en jouant contre lui-même, un processus assez similaire à celui de l’AI AlphaGo qui a résolu le très complexe jeu de Go.
DeepStack utilise des réseaux neuronaux très complexes pour imiter l’intuition humaine et apprendre en pratiquant.

L’étude a inclus des dizaines de participants (même si aucun d’eux n’était aussi prestigieux que Doug Polk ou Dong Kim) pour 44 000 mains jouées. Par ailleurs, il y avait aussi des mesures incitatives pour les trois meilleurs joueurs.

Si DeepStack vaut le coup d’être mentionné, c’est aussi parce qu’il a été capable de gagner sans avoir été « formé » par des joueurs experts.

L’étude doit cependant encore être revue par des pairs, et l’Université de l’Alberta est encore en attente.

Tuomas Sandholm, de Carnegie Mellon, a déclaré à Wired Magazine que l’étude ne règle pas définitivement la question, étant donné que DeepStack a joué contre de bons joueurs, mais pas d’excellents joueurs comme Claudico ou Libratus.

Libratus s’impose sans conteste lors d’un deuxième défi humains contre IA

En janvier 2017, Libratus a enfin totalement révolutionné l’histoire des confrontations entre IA et humains.

Libratus, toute nouvelle IA de Carnegie Mellon, ne s’est pas contenté de battre ses adversaires humains, il les a terrassés.

À la fin des 20 jours (et 120 000 mains), Libratus comptait un profit hallucinant de 1 766 250 $.

Jason Les
Jason Les

L’équipe humaine était composée de certains des tout meilleurs joueurs de NLHE : Dong Kim, Dan McAulay, Jimmy Chou et Jason Les.

Kim, qui a été le meilleur adversaire de l’IA en ne perdant « que » 85 649 $, a admis s’être senti dépassé par moment.

« J’avais l’impression de jouer contre quelqu’un qui trichait, quelqu’un qui pouvait voir mes cartes », a-t-il confié à Wired Magazine. « Que ce soit clair, je n’accuse pas l’IA de tricher. Mais c’est pour dire à quel niveau il était. »

Et si Libratus, du latin « équilibré », est l’héritier de Claudico, il a en réalité était conçu de zéro.

Libratus n’utilisait donc pas une stratégie intégrée fixe, mais dépendait d’un algorithme qui intégrait les stratégies.

Les joueurs ont notamment remarqué des changements manifestes dans la manière dont jouait Libratus chaque jour, ce qui est probablement lié au fait que l’IA analysait tous les jours ses performances pour corriger les erreurs.

Les joueurs humains peuvent cependant se consoler : Libratus a besoin d’un superordinateur pour fonctionner, un ordinateur capable de fonctionner 7 250 fois plus vite que l’ordinateur portable moyen.

Par ailleurs, Libratus est purement une IA de heads-up : la tâche serait encore beaucoup plus complexe (et totalement différente) avec plus d’un adversaire.

Sandholm est assez confiant : il estime que la technologie sur laquelle s’appuie Libratus pourrait avoir énormément d’applications dans d’autres domaines.

Robots de poker : les infos essentielles

Voici quelques-uns des robots de poker les plus connus :

Université de l’Alberta

Loki
Poki
PsOpti/Sparbot
Vexbot
Hyperborean
Polaris
Cepheus

Université Carnegie Mellon

Tartanian
Claudico
Libratus

Université d’Auckland

Casper
Sartre

Indépendant - Fredrik Dahl

Texas Hold'Em Heads-Up Poker



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A 27 ans, Jens Kyllönen prend sa retraite du poker

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Parmi les meilleurs joueurs de poker en ligne à hauts enjeux de tous les temps, le Finlandais Jens Kyllönen arrête le poker pour étudier la finance.

Le poker, on le sait, est une activité que beaucoup de joueurs ne pratiquent pas toute leur vie à un niveau professionnel.

Que ce soit par lassitude, échec à continuer de gagner, ou simplement envie de voir autre chose, nombre sont les exemples de joueurs (parfois à succès) qui s'éloignent du jeu à un âge encore jeune.

C'est cette fois le cas du Finlandais Jens Kyllönen, notamment connu en ligne sous le pseudo "Jeans89" sur PokerStars et "Ingenious89" sur Full Tilt Poker.

Selon le tabloïd Iltalehti, Kyllönen leur confiait d'ailleurs qu'il étudiait la finance depuis quelques années, et qu'il avait déjà un stage de prévu à Philadelphie.
De quoi lui faire manquer les WSOP 2017 à la fin du printemps ?

Pourtant, le jeune homme de 27 ans continuait d'afficher une certaine régularité, et ce même si les parties à hauts enjeux ("high stakes") sont sur le déclin.

Le monde des affaires puis l'espace ?

Jens Kyllönen
En dépit parfois des apparences, l'argent n'est pas tout pour Jens.

2016 aura même été l'une de ses meilleures années, au cours de laquelle il aura remporté son premier bracelet des WSOP et 1,1 million de dollars (dans une épreuve de Pot-Limit Omaha à 25 000 $, sa spécialité dans laquelle il a gagné des millions online).
En ligne cette même année, il aura ajouté quelques 293 000 $ à ses gains selon le site HighstakesDB.

Kyllönen admettait à Iltalehti qu'il pourrait même simplement prendre sa retraite tout en ayant de quoi vivre confortablement.

Mais Jens a encore faim, et il cherche à présent un nouveau challenge, souhaitant essayer quelque chose de neuf après avoir passé 10 années à jouer au poker et parfois près de 20 heures par jour.
Pas si étonnant pour quelqu'un qui aime profiter de ses gains mais qui considère que l'argent n'est pas une fin en soi.

Comme de nombreux autres joueurs ayant pris leurs distances avec les cartes, on peut cependant être sûr de revoir le Finlandais à l'occasion d'un tournoi ici ou là, notamment le Kings of Tallinn en Estonie où il a déjà prévu de se rendre.

En attendant peut-être un voyage dans l'espace ?
Intrépide, Kyllönen souhaitait en effet participer au projet Virgin Galactic. Coût du billet ? 200 000 $.
Mais Jens devra attendre. Outre un projet pas encore tout à fait au point et un crash qui ont coûté la vie à un pilote, il n'est que 450è sur liste d'attente.

Quelques autres anecdotes sur Jens Kyllönen

En 2012 il avait payé l'intégralité de son droit d'entrée pour le Big One for One Drop à 1 million de $ (sans se faire financer par d'autres joueurs). Sachant que ce million correspondait à son profit de l'année, il aurait dû payer 500 000 $ de taxes dessus. Sauf s'il les rejouait et perdait.
« C'est comme si le droit d'entrée ne m'avait coûté que 500 000. » En 2013 il avait été victime d'une tentative de hacking à son hôtel durant l'EPT Barcelone. Il aura débuté sa carrière en ligne en remportant un freeroll pour 10 $. Il aura ensuite fait fructifier son capital jusqu'à 300 $ en Limit Hold'em, et n'aura jamais déposé. Il aura déjà gagné 1 million de dollars en une nuit sur Full Tilt (en 300$/600$). Véritable noctambule, Jens se satisfait de n'avoir jamais eu à travailler et devoir se lever à 6 ou 7h du matin. Il aura cependant dû le faire durant son service militaire obligatoire pendant 6 mois (il était responsable des mortiers). Une expérience qu'il aura détestée. Durant son service il confiait continuer de jouer la nuit jusqu'à 3h et même parfois 6h du matin, réalisant de véritables nuits blanches !
L'armée finlandaise gardant les meilleurs pour 6 mois supplémentaires, Jens confessait « avoir fait de son mieux pour échouer à tous les tests. »

Palmarès sélectif de Jens Kyllönen (en tournois live)

2009 : Vainqueur de l'EPT Copenhague (462 joueurs) pour 864 605 € 2016 : Vainqueur de l'Event 62 (PLO 25k$ à 163 joueurs) des WSOP en 2016 4 places payées EPT, 1 place payée WPT, 3 places payées WSOP 2,8 millions de dollars de gains

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Jeffrey Jordan : « Non Libratus n'a pas résolu le Hold'em »

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Jeffrey Jordan, l’un des cadres de Raising for Effective Giving (REG) et qui place l'humain au centre de son activité, donne son avis sur les progrès des I.A.

Les relations de couple : Au début, il n’y a que de belles attentions et intentions. Une tornade d’hormones impossible à contrôler. Une vraie symbiose.

Et tel un aimant collé à un frigo, vous ne supportez pas d’être séparés. Et puis le temps fait son affaire. Les choses ne fonctionnent plus aussi bien. Les quatre cavaliers de l’Apocalypse débarquent : critique, mépris, défensive et silence.

Plus rien de marche. Vous enchaînez les échecs. Et au milieu des débris de cette relation qui fut autrefois magique, vous vous demandez ce qui n’a pas fonctionné.

C’est précisément comme cela que je me sens face aux intelligences artificielles dans les jeux : Deep Blue, AlphaGo, Cepheus et désormais Libratus.

Et l’humanité dans tout ça ?

À chaque fois qu’un ordinateur nous domine, on balaye l’événement d’un revers de la main. Mais tel un coup de foudre qui se transformerait en cauchemar à cause d’une myriade de détails qui, pris individuellement, semblent n’avoir aucun impact, nous devons comprendre chacune des étapes qui nous rapprochent de la résolution de l’être humain.

Et une fois qu’on en sera là, qu’est-ce qu’il se passera ? Quid du poker en ligne ? Quid de l’humanité ?

Puisqu’il se préoccupe beaucoup du futur de l’humanité, j’ai contacté Jeffrey Jordan, l’un des cadres de Raising for Effective Giving (REG), avant la victoire de Libratus pour voir s’il avait quelques réponses à mes questions. Voici ce qu’il avait à nous dire.

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Jeffrey, est-ce que vous pensez que les humains arriveront à battre Libratus ?

Kitai
Les humains n'ont pas dit leur dernier mot.

Probablement pas. Maintenant qu’AlphaGo a battu les meilleurs joueurs de Go, on dirait que c’est au tour de Libratus de battre les meilleurs joueurs de poker.

Est-ce que cela vous préoccupe qu’une IA résolve le NLHE ?

Je trouve ça intéressant qu’une IA gagne, mais cela ne signifie absolument pas que le NLHE est résolu. Lorsqu’on dit qu’un jeu est « résolu », cela ne signifie pas simplement qu’une IA peut gagner à chaque fois.

Un jeu résolu, c’est un jeu dont le résultat peut être correctement prédit (victoire, match nul, défaite) depuis n’importe quelle position, tant que les joueurs jouent parfaitement.

Puissance 4 est un très bon exemple de jeu résolu. Pour les deux joueurs, il existe un choix idéal pour chaque tour. Et si un participant prend toujours la bonne décision, il joue parfaitement.

À chaque fois qu’un joueur joue son tour, le tableau change d’état selon ses actions. À Puissance 4, si les deux participants jouent parfaitement, vous pouvez toujours prédire qui va gagner ou perdre. C’est pour ça que Puissance 4 est un jeu résolu.

Pour résoudre le NLHE, il faudrait pouvoir en prédire les résultats à n’importe quel moment, tant que les joueurs jouent tous parfaitement. C’est donc bien plus complexe que le fait de garantir qu’une IA gagnera systématiquement contre un humain.

Tournoi de poker live
"Les IA n'arrivent pas encore à appliquer leur intelligence dans un contexte plus général."

Même si Libratus s’impose à chaque fois, cela ne signifie pas qu’il aura résolu le NLHE, simplement qu’il est meilleur que les meilleurs joueurs humains.

Mais cela ne signifie pas que ça ne m’affecte pas. C’est vraiment une étape importante vers la création d’une IA qui pourrait faire tout ce que fait un humain.

Les ordinateurs ont déjà une certaine intelligence. Les IA sont déjà meilleures que les humains aux échecs et dans les prédictions des comportements des consommateurs, ce qui demande de l’intelligence. Mais actuellement, les IA n’arrivent pas à appliquer cette intelligence dans un contexte plus général.

Deep Blue peut battre les meilleurs joueurs d’échecs du monde, mais ne peut pas retrouver son chemin dans un supermarché, puisqu’il ne peut pas appliquer son intelligence à d’autres contextes que les échecs. À mon avis, le poker demande bien plus d’intelligence globale que les échecs. Si Libratus peut nous battre au poker, c’est que nous sommes donc un peu plus proches de créer une IA de niveau humain ou surhumain.

Alors pourquoi cela peut-il être inquiétant ? Parce qu’une IA plus intelligente qu’un humain pourrait être catastrophique si elle n’est pas créée correctement. Les humains sont à peine plus intelligents que les chimpanzés, mais cet avantage suffit à faire que leur avenir dépende plus de nous que d’eux-mêmes.

Machine Intelligence Research Institute

Avec une IA plus intelligente que nous, on se retrouverait dans la même situation : le destin de tous les êtres vivants dépendrait plus de l’IA que de nous-mêmes. Il faut donc s’assurer de concevoir une IA qui soit bienveillante.

Et c’est précisément ce à quoi travaillent des associations comme le Machine Intelligence Research Institute et le Foundational Research Institute.

La victoire de l’IA signe-t-elle la fin du poker en ligne comme profession ?

Je tiens d’abord à préciser que mes réponses ne sont que des spéculations, je ne suis pas expert en robotique. Mais à mon avis, même avec Libratus, le poker en ligne a toujours de l’avenir.

Les gens peuvent s’amuser contre une IA, même s’ils sont plus susceptibles de perdre. Et puis il pourrait y avoir des parties « réservées aux humains » pour ceux qui préfèrent gagner.

Les systèmes de détection des robots utilisent les captchas, donc à moins que les robots intègrent des techniques de vision avancée, ils peuvent encore être interdits efficacement.

Les salles de poker en ligne ont-elles vraiment les capacités d’empêcher les robots superintelligents de jouer ?

Les systèmes actuels semblent être suffisants pour détecter même les plus intelligents des robots disponibles, et ce même s’ils devenaient bien plus intelligents. La plupart des sites utilisent un système de captcha qui fonctionne encore très bien.

Les robots de poker jouent bien au poker, mais ils ne peuvent pas décoder les captchas. Il semble qu’il existe des moyens de bannir également les IA qui font des calculs en temps réel.

Kasparov vs Deep Blue
Gary Kasparov vs Deep Blue.

Je ne sais pas quel système ils utilisent pour le moment, donc je ne sais pas si cela pourrait poser problème à l’avenir.

Garry Kasparov a perdu contre une IA, Deep Blue, à la fin des années 90. Aujourd’hui, il est un fervent défenseur des parties IA vs humains aux échecs. Estimes-tu que ce soit un bon moyen d’éviter qu’on les utilise pour tricher ?

Si on ne trouve pas d’autre moyen de résoudre ce problème, autoriser des équipes d’humains et d’IA à s’opposer pourrait permettre la survie du poker en ligne. Mais cela signifierait aussi la fin de l’interdiction des programmes qui proposent une analyse en temps réel.

Est-ce qu’une IA remportera un jour un bracelet des WSOP ? Que penses-tu de l’éventualité de voir des robots dans des tournois/cash games ?

Si les WSOP l’autorisent, il n’y a pas de raison qu’une IA ne remporte pas un tournoi. Globalement, l’apparition de robots plus avancés me réjouit parce que j’estime qu’ils ouvrent de nouvelles perspectives aux joueurs live.

Mais les robots de poker finiront forcément par être meilleurs que les humains, donc il faut envisager de les interdire pour que les choses restent intéressantes. Le poker live pourrait aussi se rapprocher des échecs avancés, avec des équipes d’humains et d’IA face à face.

Des tables de poker en multi-table
Quelle sera la suite ?

Il pourrait aussi y avoir des tournois réservés aux robots, même si pour le coup, il serait moins question de poker, mais de savoir qui peut créer l’IA la plus performante.

Est-ce que tu te préoccupes de ce qui pourrait arriver dans 100 ans ?

Plus que de ce qui arrive en ce moment. Les vies des gens qui seront là dans 100 ans sont tout aussi importantes que les nôtres.

La population humaine pourrait encore exploser d’ici 100 ans, ce qui signifie qu’il y a encore plus de gens à aider que maintenant.

Émotionnellement, comment réponds-tu au progrès des IA ?

Un mélange d’angoisse et d’excitation. Une IA bienveillante envers les êtres vivants pourrait ouvrir des possibilités extraordinaires pour l’avenir de l’humanité. À l’inverse, une autre AI pourrait signer la fin de notre civilisation.

J’essaye de faire attention lorsque j’associe morale et intelligence. L’intelligence n’est qu’un outil parmi d’autres. Un outil qu’on a utilisé pour éradiquer la polio et la variole, mais qui a aussi servi à créer l’agent orange et les armes nucléaires.

Une IA pourrait tout à fait être utilisée pour des objectifs aussi nobles (ou ignobles). Beaucoup de futuristes sont persuadés (à tort) que tout ira bien, que si l’on développe des technologies plus élaborées et des IA plus performantes, tous nos problèmes seront réglés. Personnellement, je ne prends jamais le meilleur pour acquis et je me prépare toujours au pire.

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Ema Zajmovic première joueuse vainqueur d'un WPT open

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La Canadienne Ema Zajmovic a remporté le WPT Playground à Montréal. C'est la première joueuse à gagner un tournoi WPT "Open" (ouvert à tous).

Cela faisait en fait tout juste 9 ans que le World Poker Tour n'avait plus couronné de joueuse sur l'un de ses tournois.

Zajmovic n'est en effet pas la première, puisque l'Américaine Van Tuyet Nguyen avait été la première joueuse vainqueur d'un titre WPT lors de la sixième saison du célèbre circuit en 2008, dans un World Poker Tour Invitational (L.A. Poker Classic) à 445 joueurs au Commerce Casino. Elle avait alors remporté 125 500 $.

Mais il s'agissait donc d'un tournoi sur invitation, et surtout, aucune joueuse n'avait réussi à inscrire son nom au palmarès du Tour depuis !

C'est désormais chose réparée, avec Ema Zajmovic ayant triomphé de 379 joueurs dans ce PartyPoker.net WPT Playground organisé au club de poker du même nom, à Montréal. Un tournoi pour lequel elle se sera qualifiée sur Internet.

Outre un premier prix de quelques 200 000 dollars canadiens (environ 145 500 €) et son ticket à 15 000 $ pour la grande finale du Tournoi des Champions du WPT en avril, Zajmovic repart avec la lourde ceinture digne de celles des boxeurs.
C'était d'ailleurs son objectif sur lequel elle s'est focalisée une fois en table finale. Elle se répétait : « Ok, je veux cette ceinture. Je veux une photo de moi avec. C'est ma ceinture. »

Ema Zajmovic
Le trophée adéquat pour des poches bien pleines.

Le devoir accompli, Ema pouvait savourer :

« Honnêtement je suis très heureuse d'avoir prouvé que les femmes peuvent le faire. Le plus drôle et le plus chouette dans cette expérience, c'est toutes ces femmes qui sont venues et qui m'ont encouragée. C'était génial. Quand j'ai commencé à jouer au poker il y avait tant de concurrence entre les filles, qu'il était difficile de se soutenir les unes les autres. A présent les choses ont évolué, et c'est beau d'avoir reçu le soutien de toutes, de tous les âges. »

Deuxième joueuse sacrée en 15 ans de WPT

Ema était en fait déjà passée près de l'exploit il y a peu, puisque ayant été finaliste (5è) du WPT Montréal remporté par Mike Sexton il y a à peine trois mois.
Ce dernier ne tarissait d'ailleurs pas d'éloges sur elle, la comparant même à « un mix de Phil Ivey et Vanessa Selbst. »

La lutte pour la victoire aura bel et bien été féroce, une longue journée d'action de 256 mains (dont 62 pour le duel final) avec de nombreux retournements de situation en tête - Zajmovic avait d'ailleurs débuté le heads-up avec un déficit de 3 contre 2 en jetons face à son adversaire et compatriote Jean-François Bouchard.
Peu de temps avant, Eric Afriat (déjà vainqueur WPT en 2014) s'était incliné en troisième place.

La conclusion aura été peu académique, puisque Bouchard sera d'abord parti à tapis alors que ce n'était pas à son tour de parler. Zajmovic aura finalement ensuite payé, avec K Q, face à l'A 9 chez son adversaire empressé.
Mais le tableau allait décider de sceller les débats sur cette main : K T 7 Q 5, offrant deux paires à Zajmovic.

Il s'agit de la première victoire en tournoi live pour Ema Zajmovic, elle qui travaille dans la communication et les relations publiques et qui est plutôt joueuse de cash games. C'est aussi son plus gros gain, qui lui fait même tripler son total en live jusque là (100 142 $).
Ema n'avait que 6 places payées à son palmarès, dont trois tables finales dans des tournois annexes sur l'EPT, et un cash dans le Main Event des WSOP l'été dernier (929è).

A noter pour être complet la place payée pour le Français Nicolas Le Floch, vainqueur de deux tournois annexes (PLO 8-max à 550 $C et 48 joueurs et Hold'em Second chance à 1650 $C et 108 joueurs) au cours de ce même festival.

Résultats / Classement sélectif WPT Playground (Montréal)

Droit d'entrée 3 500 CAD - Dotation 1 179 520 CAD - 380 joueurs
1 dollar canadien = 0,724 €

1- Ema Zajmovic (ca) - 200 769 $C
2- Jean-François Bouchard (ca) - 130 208 $C
3- Eric Afriat (ca) - 83 608 $C
4- Tam Ho (ca) - 55 131 $C
5- Mekhail Mekhail - 42 462 $C
6- Jean-Pascal Savard (ca) - 35 146 $C
/
11- Pascal Lefrançois (ca) - 15 508 $C
24- Anthony Zinno (us) - 7 385 $C
29- Nicolas Le Floch (fr) - 5 169 $C
32- Nenad Medic (hr) - 5 169 $C
35- Marc-André Ladouceur (ca) - 5 169 $C
40- Christian Harder (us) - 4 708 $C
41- Marc-Etienne McLaughlin (ca) - 4 708 $C



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Twitch.tv : Passé, présent, futur... et conseils de pros

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Plusieurs joueurs de poker pros ont répondu aux questions de la presse sur leur vision et leur usage de la plate-forme, et comment ils y voient l'avenir. Ils donnent également des conseils pour ceux qui voudraient se lancer.

Twitch.tv est né de la section streaming du site Justin.tv et a rapidement rencontré un grand succès chez les joueurs en ligne. C’est une plate-forme sur laquelle se retrouvent les meilleurs joueurs en ligne de jeux vidéo comme League of Legends, World of Warcraft ou encore Hearthstone pour diffuser leurs parties.

Les spectateurs peuvent alors se connecter et suivre ces parties depuis le monde entier, tout en étant en contact avec leurs idoles via le chat.

Le poker en ligne a mis quelques années à se lancer sur Twitch, mais Jason Somerville a été le premier à populariser Twitch dans le poker.

Les cinq meilleurs streameurs de PokerStars se sont récemment retrouvés face à la presse pour débattre du phénomène Twitch et de son avenir.
Jason Somerville était donc présent aux côtés de Kevin Martin, Jaime Staples, Randy 'nanonoko' Lew et Bertrand 'ElkY' Grospellier.

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Randy Lew : Quand j’ai commencé à jouer au poker, je ne connaissais aucun autre joueur, alors que j’avais énormément de questions.

Twitch m’a permis de communiquer facilement avec d’autres fans de poker. J’ai pu progresser en regardant jouer d’autres gens et en posant des questions.

J’y ai même appris certaines bases, par exemple ne pas y aller à fond à chaque fois avec Q-10 dépareillés, vu que je perdais tout le temps.

Jason Somerville
Somerville, le parrain du poker sur Twitch.

Jason Somerville : Au départ, Twitch était destiné aux gamers. Le principal avantage, c’est l’interactivité de la plate-forme.

Maintenant que le poker est plus présent sur Twitch, cela permet d’attirer plus de joueurs. Il voient que c’est en tendance sur le site et ils y jettent un œil.

D’abord, ils pensent que ce ne sont que des gens qui jouent aux cartes, mais ensuite ils comprennent qu’on joue en fait pour de l’argent.

Quand les gens jouent pour gagner (ou perdre) des centaines ou des milliers de dollars, il y a toujours beaucoup d’adrénaline.

Il y a ce tournoi qu’on appelle « Runitup Reno ». On en a organisé trois éditions, avec des joueurs de Norvège, de Suède, d’Allemagne, du Royaume-Uni... de partout, quoi. Et tous ont découvert le tournoi sur Twitch.

Et puis il y a forcément un joueur qui vous intéressera. Je suis sûr qu’il y a plein de gens qui suivent un ou deux d’entre nous, mais pas tous. C’est la diversité de l’offre qui la rend intéressante.

ElkY : Ça rend vraiment n’importe quel tournoi bien plus intéressant. On est vraiment proche de l’action et du joueur.

Et même en tant que joueur, c’est fabuleux de savoir que quelqu’un te suit jusqu’à 4 h du matin. Ils sont tellement investis, c’est génial. Et c’est comme ça que se forme une vraie communauté.

Kevin Martin : Twitch permet de toucher des gens qui n’ont jamais joué au poker. Au PSC Bahamas, il y a un gars qui s’est mis au poker grâce à Twitch. Et là, il a remporté un package pour le Main Event !

Comment lancer sa chaîne Twitch et trouver son public

Jaime Staples : La première fois que j’ai streamé, j’étais paumé. Mais en fait, n’importe qui peut le faire, c’est très simple. Il suffit de télécharger le logiciel et de créer un compte.

Randy Lew alias Nanonoko
Lew : "Il faut être présent régulièrement."

Lew : Au début, il faut surtout être présent régulièrement. Si tu n’es pas présent, les spectateurs partent. Si tu gagnes quelque chose et que tu te mets à twitcher, tu auras peut-être 5 000 spectateurs.

Mais si ensuite tu disparais pendant six mois, crois-moi, ils ne seront plus là quand tu reviendras.

Somerville : Quand j’ai commencé, j’ai streamé pendant 77 jours d’affilée, au moins 7 heures par jour. Je sais que ça paraît dingue, mais il y a même des gars qui y passent encore plus de temps que ça.

Il faut s’investir pour se construire un public, être unique.

Martin : La première fois que j’ai streamé, c’était la première fois que je jouais en ligne. J’avais beaucoup d’expérience en live, mais aucune en ligne. Ça s’est vu.

J’ai très mal joué et j’ai perdu. Du coup, j’ai annoncé que je ne participerais qu’à des tournois à 5 $ jusqu’à ce que je gagne. C’est ce que j’ai fait, et je crois que suivre mes progrès a attiré beaucoup de spectateurs.

Comment fidéliser les spectateurs

Somerville : Il faut trouver son rythme. Tout le monde peut avoir une idée innovante, mais après plusieurs années, difficile de se renouveler.

Est-ce que twitcher a un impact négatif sur votre jeu ?

Martin : Je joue en low stakes avec un décalage de trois minutes. C’est un décalage suffisant, tout en permettant de rester assez proche des spectateurs.

Staples : Daniel Negreanu m’a un jour dit que la conscience de soi est un élément essentiel, et je trouve ça plutôt bien.

Liv Boeree sur Twitch
Les pros (ici Liv Boeree) diffusent généralement en léger différé pour ne pas donner d'informations en direct à leurs adversaires.

Là, on partage ce qu’on sait, évidemment. Mais tant que tu restes conscient de ce que tu renvoies et de ce que tu fais, tout va bien.

La longueur du décalage est importante. Le mien est en général entre quatre et six minutes. Et plus c’est court, mieux c’est. C’est toujours bizarre de lire des commentaires sur une main que tu as jouée il y a six minutes.

Somerville : Toujours moins pire que les blagues en décalé... Les gens lâchent des « haha » en commentaires et je n’ai aucune idée de ce qui les fait rire.

Lew : Streamer ne nous avantage pas, c’est sûr. Mais ça permet de progresser parce qu’on doit s’adapter au fait que les gens deviennent meilleurs en nous regardant.

Gérer les trolls et les critiques injustifiées

ElkY : Parfois, tu te retrouves à te justifier quand quelqu’un dit que tu as mal joué. Mais parfois ça ne sert à rien, ce ne sont que des trolls qui t’attaquent pour se détendre.

Lew : Ma devise, c’est de ne pas accorder aux trolls l’attention qu’ils réclament. Répondre aux trolls n’a aucun intérêt, il est impossible de prendre le dessus.

Elky Bertrand Grospellier
ElkY : "Je joue toujours du mieux possible pour mes fans."

Staples : Dès que tu es un peu connu, ton audience augmente. Mais il y a toujours des trucs négatifs. Il faut trouver le bon équilibre pour que les choses marchent bien sans devenir une cible.

Somerville : Un jour, Daniel Negreanu m’a dit de ne rien prendre au sérieux, parce qu’ils ne nous connaissent pas vraiment. Il avait raison.

Qu’il s’agisse de retours positifs ou négatifs d'ailleurs. Après, les modérateurs doivent aussi faire leur boulot, sinon ça part forcément en vrille.

T’en as un qui critique, l’autre qui lui explique qu’il n’y connaît rien, et puis les choses s’enveniment. Moi, j’ai toujours deux modérateurs qui lisent les commentaires pour éviter ce genre de choses.

Rester motivé

Lew : En tournoi, j’ai beau perdre et perdre et perdre encore, Twitch fait que j’ai toujours envie de continuer. Les mauvaises passes sont amplifiées par le fait d’être diffusées, mais j’essaye justement de toujours transformer le négatif en positif.

ElkY : Quand tu perds, tous tes spectateurs perdent avec toi. C’est super motivant ! Je n’ai vraiment pas envie de laisser tomber les gens qui m’ont suivi pendant aussi longtemps, donc je joue le mieux possible, même si je suis crevé.

Staples : 2016 a été une année horrible pour moi. J’avais gagné un peu d’argent, donc j’ai essayé de monter en mises, mais je me suis fait démolir.

C’était peut-être une erreur, et j’ai appris ma leçon. Chacun a sa propre approche : Kevin a suivi une trajectoire linéaire, moi c’est un peu plus compliqué.

Somerville : Au poker, on passe beaucoup de temps à perdre. Il faut s’y habituer : on perd 80 % du temps, ou un peu moins en cas de très bonne série.

Jaime Staples
Staples : "Chacun a sa propre approche."

Même Phil Ivey repartirait sans argent de 75 tournois sur 100, s’il jouait encore 100 tournois.

Mais si je suis vraiment honnête, quand tu fais un bon tournoi, que t’arrives aux deux dernières tables en tant que chip leader et que tu t’écroules, que tu finis 15è et que 5 000 personnes se moquent de toi, ça fait plutôt mal.

Je suis convaincu que Twitch nous a tous aidés à être moins vulnérables à ce genre de choses.

Est-ce que Twitch va tuer le poker ?

Somerville : Quand j’ai commencé, il n’y avait aucun livre de poker, sauf Super/System. Le marché a ensuite explosé et les joueurs se sont retrouvés avec une myriade d’informations à disposition. Mais rien de tout cela n’a tué le poker.

Lew : C’est vraiment très naïf de croire que le niveau ne va pas évoluer. L’évolution est naturelle. Mais il est tout de même possible d’avoir des gains réguliers dans le poker, et cela restera le cas.

Il n’y a pas besoin d’être le meilleur du tournoi, il suffit d’être meilleur que votre adversaire de l’instant.

ElkY : Nous avons réussi à devenir bons sans forcément de bouquins. Et aujourd’hui, bouquins ou pas, si quelqu’un a suffisamment de motivation et de talent, il deviendra bon.



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Vanessa Rousso : De reine du poker à diva de la musique électro

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Si Vanessa Rousso s’est éloignée des tapis verts du poker, elle a toujours une vie bien remplie et nous en fait profiter : le 5 février dernier, à l’occasion de son 34ème anniversaire, elle nous a fait découvrir son nouveau bébé, le single « Kiss Face », via la chaîne YouTube de son groupe N1TEL1TE.

Après avoir gagné plus de 4,5 millions de dollars au poker (elle est la cinquième plus grande joueuse mondiale de poker en termes de gains !) et après avoir assuré comme DJ à Las Vegas, à Paradise Island ou à Rio de Janeiro, Vanessa se lance donc avec sa compagne Melissa Ouellet (elle-même DJ et productrice de talent) à l’assaut des dance floors.
Et force est de constater que c’est plutôt réussi !

Vanessa invente ses propres accords, ses mélodies et ses rythmes, elle écrit les paroles, et surtout elle invente et synthétise de nouveaux sons à partir de zéro. On découvre à cette occasion que ses études à la très réputée Berklee School of Music de Boston (l’une des plus grandes écoles de musique privée des Etats-Unis) ont porté leurs fruits !

La musique électronique de ce morceau vous emporte et vous fait planer pendant plus de 5 minutes : les rythmes et les accords sont intéressants et variés et loin d’être abrutissants ou assourdissants. Quant aux paroles, elles ont une petite histoire rigolote puisque « elles sont venues d'une rencontre avec un gars en état d'ébriété qui envoyait des bises à tout le monde et faisait des avances à toutes les femmes qu'il croisait. »

« Répandre de l'amour et faire danser les gens »

D’après leur site Internet, (http://n1tel1te.com), les deux jeunes femmes prévoient de sortir d’autres singles en 2017.

En attendant de découvrir leurs autres pépites, vous pourrez acheter des vêtements griffés N1TEL1TE ou pour les plus grands fans du couple, profiter d’un dîner interactif pour chatter avec Mel et Vanessa via Skype (moyennant quand même 350 $).

Vanessa souhaitait « […] amener quelque chose de positif [avec la musique]. » Et il est clair qu’elle a atteint son objectif : « Répandre de l'amour et faire danser les gens... ma victoire peut être celle de tous » (contrairement à ce qu’elle ressentait lors de ses derniers tournois de poker où une victoire se remportait toujours au détriment de son adversaire).

Voici en tout cas un fond sonore agréable et atypique pour renouveler l’ambiance de votre soirée.
Vous aussi vous adhérez ?


A voir aussi, Vanessa en séance de mixage :


Vanessa Rousso interviewée sur PokerListings

« La musique est ma priorité » « J'ai toujours les crocs » « Big Brother était encore plus difficile que les WSOP »

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Tombstone Hold’em : Du poker au cimetière !

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Pour certains, jouer au poker au casino ou devant un écran est assez ennuyeux. Ils ont donc décidé de chercher des sensations fortes en jouant... au milieu des tombes.

« Tombstone Hold’em » est un loisir inventé par la conceptrice de jeux vidéo Jane McGonigal.

Elle explique la naissance de ce concept dans son livre de 2011 « Reality is Broken », dans lequel elle se demande si les jeux vidéo peuvent nous apporter des réponses à nos questions ou des solutions à nos problèmes.

Une folie américaine

Tombstone est une ville d’Arizona devenue célèbre à la grande époque des Western. Mais c’est aussi, et surtout, le terme anglais pour une pierre tombale.
« Tombstone Hold’em est un jeu de Texas Hold’em qui se pratique au cimetière », explique donc McGonigal.

Aux États-Unis, plusieurs groupes sont nés autour de ce concept, qui a traversé l’Atlantique jusqu’en Italie et qui pourrait bien s’étendre encore un peu plus.

Les aficionados du Tombstone Hold’em, d’après McGonigal, seraient capables d’envisager la mort et la disparition de leurs êtres chers de manière plus positive.

Alors comment on y joue ?

Le Tombstone Hold’em se pratique en équipes de deux qui jouent les unes contre les autres.

Règles Tombstone Holdem

Le principe ? Pour chaque tombe on attribue une carte de jeu.

La couleur est déterminée par la forme de la pierre tombale. « Si elle est pointue, c’est un pique. Une statue, c’est un trèfle. Si elle est ronde, un cœur. Et si elle est carrée, un carreau » explique l’auteure.

Et pour identifier le numéro de la carte, elle explique qu’il faut prendre le dernier chiffre de l’année du décès de la personne. Par exemple, la date 1905 donnerait 5, et 1931 un as.

Et si les tombes sont recouvertes de terre ou de mousse ? Pas de problème. « Cela permettrait d’aider à les nettoyer. Il faut simplement faire attention », avertit-elle.

Car en aucune manière les joueurs ne doivent manquer de respect au lieu. Au contraire, le but est ici aussi d'en profiter pour avoir une pensée pour les défunts, et entretenir les stèles et le cimetière.

Si les cimetières sont aujourd’hui des lieux sacrés qu’on ne fréquente que peu, au 19e siècle, ils étaient considérés comme des parcs publics.

► Retrouvez une galerie photo d'un évènement de Tombstone poker

Tombstone poker

Gym entre les tombes

Chaque couple de joueurs a le droit de choisir deux cartes/tombes n’importe où dans le cimetière. Cependant, les deux joueurs doivent être toujours en contact physique, tout en touchant aussi leur tombe.

Cela entraîne parfois des positions très étranges qui rappellent le Twister.

Quant aux cartes communes, ne vous inquiétez pas : elles viennent pour leur part d’un deck de cartes tout ce qui est le plus classique.

Voir les règles plus complètes (en anglais)



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